
tarons de les décrire à la fuite des Pluviers
.jufquace que nous.ayons des détails plus précis
fur leurs moeurs, leurs habitudes & Te pays
qu’ils habitent; car il paroît que ce n’eft qu’en
palfant qu’ils s’arrêtent dans nos climats. Buff.
tom. 1 5 .0 . 1 cfcf. .
* Le Coure-vite de Coromandel. 30. Ci Çoro-
mandelicus. C. Cor pore fûprà ex ciner^o-fufco ;
Jubths cdjlaneo : vërtïce rufëfcente : vittis du a-
bus ponè oculos ; fuperiori albâj infetiàrinigrâ :
peclore rüfo : tenu gibus ptïbribïis nigris : reclri-
cibus ddrfo concoloribuS , apice nigro & albo
fafcïatis , exceptis duabùs ïniermediis : rojiro
nigro : pedibus fiavicantîbus.
Le deffus du corps d’un çendré-brun; le deffous
marron :"le fommet’ de la tête rouffârre:
deux bandelettes derrière ies yeux ; la fupérieure
blanche ; l'inférieure noire : la poitrine rouffe :
les grandes pennes de l’aîle noires : celles de
la queue de la couleur du dos 8c rayées à
1 extrémité de noir 8c de blanc, excepté les
deux intermédiaires : le bec noir : les pieds
jaùnârres.
Celui-ci eft tout pareil, au précédent par la
forme 8c n’en diffère que paf les couleurs, en
forte q-u’oii peut lé regarder comme une efpèce
tres-voifine. Lé fommet de la tête eft rouffâtre ;
le haut du cou, le dos & les couvertures de
i aile font d’un brun-cendré. On voit, de chaque
côté , fur les parties latérales de la tête, déux
bandelettes tranfverfales de couleur differente ;
la plus haute, qui eft blanche, commence au-
deflus des yeux 8c fe prolonge vers la nuque ;
l’inférieure, qui eft noire, em'braffe le globe de
l’oeil & s’étend vers la nuque dans la même direction
que la précédente. La gorgé eft blanchâtre;
la poitrine d’un beau roux-marron, qui
fe perd dans du noir fur le ventre : le bas-
ventre., -le croupion & les cuiflfes font blancs.
Les grandes pennes de l’aîle fout noires; les
moyennes du même brun que’le dôs; quelques-
unes ont à l’ëxtrémiré une bordure blanche ; '
celles de la queue portent la couleur des plumes
du dos ; avec une bande noirâtre vers l’extré-
mite & un filet blanc à la poinre. Les deux in- '
rermédiaires n’ont point de bande noire , mais
feulement une petite frange blanche. ' Cetté
efpèce eft un peu plus greffe que la précédente.
La rapidité avec.laquelle ces oifeaux courent
fur le rivage leur a fait donner le nom de
Coure-vîtes. Buff. tom. 15. p. 200. pi. enl. n.
St?2. La côte de Coromandel.
V Ie. G e n r e .
Echasse , Himàfitopus, Brijf. Ornith. tom. j .p,^
Corpus fubovatum $ gracile, altiffmum
alb'o & nigro varium. ‘
• Caput rotundum. Rojirum’ rectum, longiJJ.
mum y cylïndraceum, apice crajjîusr. N are s il.
heures. Lingua integra , brevis in mucronem
■ fajligiata. :
Colliim longum.
AU ad volandum idonea, caudâ longiores.
Crura in parte inferiori plumis dendata. Pedes
longiffuni, fiexiles , corpore multb longiores
tridaclyli ; pojiico nullo. Digitus médius cum
exteriori br&vijjîmq membrqnâ j uncius.
Cauda integra, ad genua ufqtie defeendens,
Videtur ad volatùm potiîis quam ad çurfuti
comparata avis, ob crurum & pedum longitu-
dinem & exilitatem. Pracipuum ejus pabulum
rïiufca funt.
Le corps prefqu’ovale, grêle , très-haut,
varié de blanc 8c de noir.
La tête arrondie. Le bec droit, très-long, cy-
. lindrique, renflé vers le. bout. Les narines longues
' étroites.' La langue courte , entière,
pointue '8c amincie, de part & d’autre, comme
un poignard.
Le cou long.
Les aîles difpofées pour le vol &'plus longues
que. la queue.
La partie inférieure dés'jambes dénuée de
plumes. Les piëds“-très-longs, flexibles, beaucoup
plus alongés que le corps 8c divifés en
trois doigts. Il n’y en a point par derrière.
Le doigt du milieu eft joint avec l’extérieur par
une petite membrane intermédiaire.
La queue entière; elle 11e s’étend que jufqu’aux
genoux.
Cet oifeau , vu l’exceflive longueur 8c la
foiblefte des cuifTes 8c des pattes, paroîc plus
difpofé pour le vol que pour la courfe. 11 le
nourrit principalement de mouches.
L ’Echasse. i . H. Candidus H. CoYpofe fuprà tx
■ nigro-viridi j f ubtus albo : ôccipite nigro .* reclri*
cibus decem intermcdiis cihereo-albis j utrinque
- extimâ ferè penitùs aibâ : rojiro nigricante : pt‘
\ dibus rübris.
Le deflus du corps d’uh noir-verdâtre ;
' deffous blanc. : ia nuque noire : les dix rec-
. v trices ihtérmécjiaires d’un cendre-blanchâtre ;
Ê l ’extérieure, de part 8c d’autre, prefque blanche :
Je bec noirâtre : les pieds rouges. ( PL î»
fig* 4e* )
Je crois quil vaut mieux faire un genre
particulier de cet oifeau, à l’exemple de
M. Brilfon, plutôt que de le ranger avec Linné
dans, celui des Pluviers : en effet, la ftru&ure
de fon bec, l’exceflîve hauteur des jambes, la
longueur des aîles, relativement à celle de la
queue, font autant de cara&ères qui paroilfent
l’exclure de cette famille. Les traits qui lui
font propres confiftent en ce que fa tête eft
arrondie & terminée antérieurement par un
bec droit, cylindrique , un peu aplati par les
côtés vers la pointe 8c long de deux pouces
fix lignes. Ses jambes, qui, comme deux
échaffes grêles , foibles 8c fléchiffantes fup-
porrent mal un périt corps, pnt environ huit
pouces de hauteur, y compris la partie nue
de la jambe qui en a plus de trois. La cou^
le\ir de ces membres eft d’un rouge fort vif
Le derrière de la tête eft d’un gris-brun ; le
delfus du cou eft mêlé de noirâtre & de blanc ;
les plumes fcapulairès, les couvertures des aîles
8c les pennes font d’un noir luftré de bleu-
verdâtre ; la queue, qui eft plus courte que les
aîles de deux pouces quatre lignes, eft com-
pofée de douze pennes d’un gris-blanc, excepté
les deux extérieures, qui font prefque
entièrement blanches. Nous fommes peu inf-
truits des habitudes naturelles de cet oifeau
dont l’efpece eft fôible Ôc en même-tems
rare. Qn a remarqué que dans fon vol, les
jambes roidies en arriére dépaffent la queue
de huit pouces. Il fréquente les bords de la
mer & les marais : on en a tué un, il y a
quelques années, auprès de Saint-Germain-en-
Laye; & un autre dans le Poitou. M. de
Buffon préfume qu’il vit d’infeétes & de ver-
mifléaux. Briffon. Ornith. tom. LT. p. 3 3.. Buff.
tom. 15.p. 177. V Ég yp teE u ro p e , /’Amérique
depuis Connecticut jufqu à- la Jamaïque , les
endroits marécageux de P Inde , de la Tdrtarie ,
les bords de la mer- Cafpienne.
L. n.' E. 27/P... K. 12.' |
a. M. Briffon parle d’un individu envoyé
du Mexique qui avoir le.fommet de la tête noir ;
les aîles variées de noir & de, blanc; laqueue
8c fes couvertures blanches ; la longueur du bec
était de quatre pouces ; & celle de la queue de
trois pouces 8c demi. Briff. Ibid. p. 36.
L. 21. E... P... R. si 2.
b. M. Mauauit a décrit une aptre Eçhaffe
envoyée de Cayenne. Le fommet & le derrière
delà tête, le cou, les couvertures 8c les pennes
des aîles font d’une couleur noire» 11 y a une
tache blanche de chaque côté de la tête derrière
l’oeil, au milieu du noir qui couvre les joues :
la queue eft grife 8c le deffous du corps blanc.
Encyclop. méth. art. Echaffe.
L. 20. E... P... R. 12,
V I Ie. G e n r e .
HUITRIER, OJiralega. Briff. Ornith. tom. 5.
p. 38. Linn. f . n. 649. Hoematopus.
Corpus compreffum, craffurn, nigro & albo
yafiegatum,
Caput magnum y rotundum. Rojlrum longijji-
mum , rectum , Iqteraliter planum , apice cuneo
oequale. Nares liqeares. Lingua terfiâ parte rojiro
brevior,
Collum medioçre, craffurn.
AU ad volandum idonçs, , caudâ. vix brevior
es.
Crura in parte inferiore plumis dénudât aï
Pedes altij robujli , tegulati, caudâ longiores ,
tridactyli ,* pojiico nullo. Digiti omnes unguïçu*
lad , fohiti.
Cauda b revis, integra.
Ad littora maris Septentrionalis ajlate habitat
,* ah illis autumno femigrat : oflreis _ pouf-
Jimum & vermibus mariais viçiitat. Ubi çminus
videt feciatorem, çlamitando Apferibus fuganz
fuadere fçrtur. Fctmina in tèrrâjiudâ littoris parit
' ova quatuor ad quinque j ex virefeente-grifea ^
litur fque nigris varia. Junior avis facile cicu-
ratur. .
Le corps comprimé par les côtés, charnu 8c
varié de noir & de blanc.
La tête groffe, arrondie. Le bec très-long^
droit, aplati latéralement & conformé.én coin
à l’extrémité. »Les narines longues , étroites. La
langue d’un tiers plus courte que le bec.
Le cou d’une longueur médiocre 8c gros.
Les aîles. difpofées pour le vol & d’une
longueur â-peurprès égale à.celle de la queue.
Les cuiffes dépourvues de plumes a la partie
inférieure. Les pieds élevés , forts, couverts
d’écailles, plus longs que la queue 8c divifés en
trois doigts. Il n’y a point de doigt poftérieur.
Tous les doigts font armés d’ongles Ôc dénués
de membranes.
La queue courte & entière.
UHuitrier habite, pendant l’été, les rivages
de la mer du Nord ; il difparoît en automne<
les huîtres 8c les vers marins font fa nourriture
principale. Aufti-tôt qu’il apperçoit un homme-,
on afttre qu’il avertit les Oies par fes cris de
D