
supérieures, bruns ; les couvertures du dessus de
l’aile, d’une couleur rousse et claire j une partie
de la queue, de cette teinte, et l’autre noire j
les côtés de la tête, marbrés de brun et de
blanc-roussâtre ; toutes les parties inférieures,
de ce même blanc; les tarses noirs. C’est YA-
londra minera de Don Félix de A?ara. Apunta-
mientos; para la Historia natural de los Paxaros
del Paraguay y Rio-de-ta-P lata , tom. 2. p. 13.
n. 148. i e édit. du nouveau Dictionnaire d’Hist.
nat. tom. 1. p. 369. Le Paraguay , Buenos-
Ayres.
L. 6. E.. P.. R. 12.
L’Alouette peinte. 39. A. Picta. A. Corpore
genisque rubi abdomine albido ; remigibus nigro
marginatis 3 apice a Ibis j caudâ fuscâ j rectricïbus
extimïs albis ; pedibus ïncarnatïs.
Les joues et le corps rougeâtres ; l’abdomen
blanchâtre ; les pennes des ailes bordées de noir, et ;
terminées de blanc ; la queue brune ; la rectrice
plus extérieure blanche ; les pieds couleur de
chair.
Feu le docteur Hermann a trouvé cet oiseau
dans les environs de Strasbourg; il a la taille
de Y Alouette cafetier; les joues rougeâtres 5 lin
collier blanchâtre au - dessous , lequel remonte
vers le bec ; la tête , le dos, les couvertures des
ailes et la poitrine d’un rouge de brique tacheté
de brun ; les pennes.alaires d’un brun-rougeâtre,
entourées d’un liseré noir , et terminées de
blanc; le ventre* d’un blanc sale; les deux
pennes intermédiaires de la queue, avec une
ligne brune sur leur milieu, et plus courtes que
les autres ; la penne de chaque côté blanche ; les
autres brunes et bordées de blanc en dessous ;
les pieds couleur de chair. 2e édit, du nouveau
Dictionnaire d’Hist. nat. tom. 1. p. 570. Strasbourg.
L,. E.. P.. R. 12.
Nota. Les oiseaux décrits diaprés , sous le
nom de Pipi3 ont été distraits du genre Alouette,
pour composer une nouvelle division , sous les
noms français et latin, Pipi , Anthus. Nous
avons cru devoir les indiquer sous ces de.ux
dénominations génériques,, et donner les caractères
de ce genre, dans lequel l’on a classé
plusieurs alouettes décrites précédemment sous
les noms d'Alouettes , Pipi, des prés, obscure,
petite Farlouse3 Pipolett.e de Pensylvanie, notre
à dos fauve 3 de marais, et de Buenos-Ayres.
* * G e n r e .
PIPI, Anthus 3 Meyer, Taschenbuch der deuts-
ehen Vogelkunde , tom. 1. p. 254.
Corpus subovatum 3 jusco 3 nigro 3 rufo , albo
varium.
Caput subrotundum.
Rostrum basi glabrum , tenue , subulatum,
rectum 3 marginibus ad medium , introrshm sub-■
curvatis ÿ mandib.ula superior apice emargmata,
inferiore pauïb longior.
IAares subovat& , membrana partim tecta.
Lingua cartilaginea 3 apice furcata.
Çollum mediocre.
Ala' ad vo latum idonea ; remigibus mediis
apice emarginatis ; remigibus binis secundariis
ferè tant longis quàm remex prima.
Femora extra abdomen posita ÿ tibia parte
inferiori plumbs a.
Pedes tetradaçtyles ; digiù très anteriores, posticus
unus ; digitus médius exte/ïori basi conjunc-
tus : unguis digiti.posterions., his , subrectùs , elon-
gatus ; alïis aduncus 3 digito postico non longior.
Cauda medio cris , apice s&piiis fubfurcata.
Aves migratoria seminihus , insectis victitant •
volatu. ferè perpendiculari 3 et in aère suspense
suaviter cantillant. Bis in anno nidum in terra,
construityex grumineet ràdicibus siccisformatum;
et ibi femina. pariant ova quatuor ad qui tique gri-
sea 3 maculata : pullis c&c'igenis mater, es cam in
os ingerity et cum è nido discedunty ad volandum inep-
ti sunt. Çaro sapidissima. Locus per totum orbem3
in pratis , segetibus,' desertis 3 interdhm arboribus.
Corps presqu’ovale, varié de brun, de noir,
de roux et de blanc.
Tête un peu arrondie. ,
Bec glabre à sa base, grêle, subulé , droit, à
bords recourbés en dedans, vers le milieu : mandibule
supérieure éçhancrée à sa pointe , un peu
plus longue que l'inférieure.
Narines un peu ovales, en partie couvertes
d’une membrane,
Langue cartilagineuse, fourchue à son extrémité.
Cou médiocre.
Ailes propres.au vol : rémiges intermédiaires,
éçhançrées à leur bout;'deux des secondaires
presqu’aussi longues quela première des pri maires.
Cuisses posées hors de l’abdomen : jambes
couvertes de plumes sur leur partie inférieure.
Pieds tétradactyles , ' trois doigts devant, un
derrière j doigt du milieu réuni avec l’extérieur
à leur base : ongle du doigt postérieur presque
droit et alongé chez les uns, crochu et pas plus
long que le pouce chez les autres.
Queue médiocre., le plus souvent un peu .
fourchue à son extrémité.
Ces oiseaux sont erratiques, se nourrissent
de semences et d’insectes : ils chantent agréablement
, en s’élevant presque perpendiculairement
de terre , et en restant comme, suspendus
en l’air. Ils nichent à terre deux fois par an ,; et
construisent leur nid avec des herbes et des
racines sèches ; les,femelles y déposent quatre, pu
cinq oeufs gris et tachetés : les petits sont appâtés
dans leur berceau, et le quittent avant d’être en
état de voler. Leur chair est excellente. On
trouve des Pipis dans toutes les, parties du
Monde , dans les prairies , les champs, les
bosquets, les lieux incultes ; on les voit quelquefois
sur les arbres.
Les Pipis diffèrent des autres Alouettes par un
bec plus fin, échancré sur chaque côté, vers le bout
de sa partie supérieure, par une caille plus svelte,
par un mouvement de queue de bas en haur, qui
les rapproche des Hochequeues , avec lesquels ils
ont encore des rapports, par la longueur des deux
pennes secondaires des ailes, les plus proches
du dos* Ils tiennent aux Alouettes proprement
dites, par la forme de ces deux pennes, par
l’échancrure en forme de coeur des intermédiaires
, et par la plupart de leurs .habitudes.
* Le Pipi brun. i . An. F us eus. A. Superciliis
albis '3 corpore subtàs fusco ; tectricibus fuscis al-
bisque ; rectricïbus duabus apice albis ,* rostro
nigro ,* pedibus plumbeis.
•Les sourcils blancs ; le dessous du corps brun ;
les couvertures des ailes brunes et blanches ; les
-deux pennes extérieures de la queue terminées
'de blanc ; le bec noir ; les pieds couleur de
plomb obscure.
;On trouve ce Pipi à Buenos-Ayres et au
Paraguay, où il court dans les chemins , sur le
sable et sur les bords des ruisseaux et des lacs ; il
se repose communément sur des arbrisseaux très-
bas. Un trait blanc va de la narine à l’occiput;
une bandelette noirâtre er rayée de blanchâtre
s’étend depuis le bec jusqu’au-delà de l’oreille;
la gorge, le devant du cou et la poitrine sont
d’un brun très-clair ; le ventre est blanchâtre ;
parmi les couvertures des ailes , les un°s sont brunes
, et les autres blanches ; deux bandes , l’une
roussâtre et l’autre blanchâtre, sont sur les pennes
des ailes, la première et la seconde exceptées ;
la plus extérieure de la queue a du blanc à son
extrémité, la deuxième un peu moins, et la
troisième presque point. M. de Azara l’appelle
Alondra parda, apuntamientos para la Historia
natural de los Paxaros del Paragay y Rio-de^la-
P lata 3 tom. 2..p. 11. n. 147. 2e édit, du nouv.
Dict. d’Hist. nat. tom. 1 6 . p. 490. Le Paraguay 3
Buenos-Ayres.
L e P i p i c o r r e n d e r a . 2 . An. Cotrenderai A.
Corpore supràplumis nigric antibus 3 albo auratoque
marginatis vesttto ; subtus albo - aurato 3 macu-
lis nigricantibus ; tectricibus minonbus alarum
rubicis ; remigibus fuscis, 3 caudâ nigric ante 3
rectricïbusextimïs albis; rostro supra nigric ante ,
subtils albido ; pedibus olivaceis.
Les plumes des parties supérieures noirâtres
et bordées de blanc-doré ; le dessous du corps',
d’un blanchâtre^doré et tacheté de noirâtre ;
les petites couvertures des ailes rougeâtres ; leurs
pennes brunes ; la queue noirâtre ; la rectrice la
plus extérieure de chaque côté blanche ; le bec
noirâtre en dessus, blanchâtre en dessous ; les
pieds olivâtres.
Ce Pipi du Paraguay suit les sentiers dans les
campagnes, souvent seul ou par paires, s’élève
souvent en ligne verticale ou faiblement circulaire
, et tombe ensuite perpendiculairement
en faisant entendre un ramage agréable. Quelquefois
il fait une espèce de bourdonnement
singulier. Cette espèce cache son nid soigneusement
, le travaille artistement avec des petites
pailles déliées et l’attache à une touffe d’herbes.
Sa ponte est de quatre oeufs blancs', pointillés.de
roux, surtout au gros bout. Le mâle et la femelle.
se ressemblent. Us ont les côtés de la
tête d’une foible teinte dorée , e t, sur quelques
individus, variée de noirâtre ; le menton blanchâtre
; la .gorge et le devant du cou mouchetés
de noir sur un fond légèrement doré; le dessous
du corps d’un blanchâtre doté, garni de longues
taches noirâtres, sur les côtés ; les plumes des
parties supérieures noirâtres sur leur milieu, et
d’un jaune doré sur leurs bords ; les petites
couvertures du dessus de l’aile mordorées; les
grandes et les pennes brunes , et bordées de
jaune doré foible; la penne extérieure de chaque
côté de la queue presqu’entièrement blanche ,,
la seconde avec un peu de. noirâtre à l’ex térieur,
la suivante avec un trait blanchâtre près de sa
tige, et toutes les autres noirâtres ; les deux du
milieu très-étroites et peu garnies de barbes,
et plus longues de deux lignes que l’extérieure.
Ç’est l’Alondra correndera de M. de A^ara,