par-fdtït ailleurs. Ôn la trouve avec la précédente.
Brijf. Ornith, tom. i. p. 2.38,
La Perdrix rouge de Barbarie. 3. P. Barbara,
P . Corpore fuprà ex fufcefcente-cinereo ; feubtiis
dilaté, fufco : torque caßaned , maculis orbiculatis
àlbis varia : lateribus vittd nigrd ,fimplici notatis :
rectricibus extimis baß cinereis, apice aurantiis :
roßro pedibufque rubris.
Le deffus du corps d’un brun-cendré ; le
cleffous d’un brun-clair : un collier marron,
femé de taches blanches, arrondies: les plumes
des flancs marquées d’une feule raie noire :
les rectrices latérales cendrées à la bafe &
orangées à l’extrémité : le bec ÔC les pieds
rouges. ( PI. 54. fig. 2- )
Voici une efpèce qui participe de la Bartavelle
8c de la Perdrix-rouge , mais qui diffère
effentiellement de l’une Si de l’autre 8c par
fa groffeur 8i par les couleurs du plumage.
La partie fupérieure de la tête eft d’un beau
roux-marron ; cette teinte fe prolonge en s’obf-
curciflant derrière la tête , 8i va former autour
du cou , une efpèce de collier, ferne de
points blancs, arrondis. Elle a le bec Si le
tour des yeux rouges , comme la Bartavelle;
les joues Si la gorge d’un cendré-clair 8i
bleuâtre. A l’endroit des oreilles , il y a ,
de part Si d’autre, une tache qui tire fur le
brun. Le haut du cou Si le dos font d’un
brun-obfcur, lavé de cendré : cette dernière
couleur pure domine fur le croupion Si fur
les couvertures inférieures de la queue. La
poitrine brille d’une couleur de rofe-pâle :
cette nuance fe rembrunit 8i fe transforme
en brun - clair fur le ventre Si autour de
l’anus. Les plumes des flancs font cendrées
à leur origine Si blanches dans le milieu
de leur longueur ; elles font marquées en-
fuite d’une raie tranfverfale noire Si terminées
d’orangé. Les fcapulaires 8i les couvertures
de l’aile font d’un bleu-éclatant Si
bordées de rouge-brun. Les pennes de l’aile
portent les mêmes couleurs que les plumes
du dos i elles ont de plus un peu de brun-
clair 8i jaunâtre du côté extérieur. Les rec-
trices du milieu font d’un cendré-foncé,rayées
tranfverfalement de brun ; les latérales font
cendrées depuis leur origine jufques vers la
moitié de leur longueur ; l’autre moitié eft
d?un orangé - terne. Le mâle a des ergots
obtus à la partie poftérieure des pattes. Sa
groffeur eft ntoipdra que çelle de la Perdrixgrifi.
Edw. av. tab. yO. Brijf. Ornith. tom. s
p. 230. n. u.'La Barbarie.
L. 13. E. 19. Pi. R..
La. P e r d r ix r o u g e d e M a da ga sca r . 4. p,
Spadicea. P. Corpore fuprà & fubrits intenii
fpadiceo ; vertice & collo fuperiore dilutioribus -
rojlro jlavo : pedibits rubris , bicalcaratis.
Le deffus Si le deffous du corps d’un
brun-rougeâtre foncé ; une teinte plus claire
fur le fommet de la tête Si le haut du coule
bec jaune : les pieds rouges , armés d’un
double éperon.
M. Sonnerat , qui nous a fait connoître
cette efpèce , ne donne prefque pas d’autres
détails que ceux que nous venons de rapporter.
Elle eft de la groffeur de notre Ptr-
drix-grife. L’iris 8i les pieds font d’un beau
rouge : tout le corps eft d’un rouge-
brun , un peu moins foncé fur la tête &
fur la partie fupérieure du cou. M. Sana,
Voy. aux Ind. & à la Chine, tom. II. p, i6h,
Madagafcar.
La Pe r d r ix r o u g e d ’Ae r iq u e . 5. P. Ruirb
eollis. P. Corpore fuprà pinnis fufcis , margin
dilutioribus vejlito ; fubtùs rufefcente : memo
& gtilâ nudis , coccineis : vittd utrinque allé
ad bafim rofiri & fuprà oculos : roflro pedibufque
rubris.
Le deffus du corps garni de plumes brunes,'
bordées d’une teinte plus claire; le cleffous
rouffâtre : le menton 8i la gorge nuds 8{
couleur d’écarlate : une bandelette blanche,
de part 8c d’aqtre, à la bafe du bec, & une
autre au-deffus des yeux : le bec 8i les pieds
rouges. (P I.$4.fig-3 . ) ;
Ses yeux iont entourés, comme ceux de
notre Perdrix-rouge, d’un cercle formé par
des papilles couleur d’écarlate , & furmontes
d’une tache blanche, ovale, dirigée oblique*
ment vers la nuque. Il y a une bandelette
pareillement blanche, qui prend fon origine
aux angles de la bouche & qui fuit la direction
du cou. La gorge eft nue & couverte
d’une peau rouge. Toute la furface fupérieure
du corps , le cou & les ailes font d’un brun-
foncé; chaque plume eft bordée d’une teinte
plus claire : on en voit cependant quelques-
unes fur le haut du cou , fur les flancs &
près de la queue dont les bords font liferés
de blanc. Le 'bas-ventre, les cuiffes .& Ie
deffous de la queue font rouflâtres : les rec«
triç$> fçmt plus épanouies que celles de b
Perdrix
perdrix ordinaire ; il y a auffi à la partie
poftérieure de chaque patte un ergot plus
long & plus pointu. Nous ne connoiffons
pas encore les moeurs ni les habitudes de
cet oifeau. Buff. tom. 4. p. 233. 12Afrique. -
L. 13. E.. P.. R..
La Perdrix GRISE. 6 . P. Cinerea. P. Corpore
fùprà cinereo , rufo & nigro vdrio ; fubtùs ex
albicante -flavido : area nudâ , coccined infra
oculos : pectore cærùlefcente , lineis nigris & maculis
rufis variegato : lateribus ccerulefcentïbus ,
tranfveijîm rufo lineatis : rectricibus feptem extimis
utrinque, apice cinereis : rojlro pedibufque cine-
rafcentexcceruleis.
Le deffus du corps varié de cendré, de
roux &. de noir ; le deffous d’un blanchâtre
tirant fur le jaune : un efpace nud & rouge
au-deffous. des yeux : la poitrine bleuâtre ,
marquée de lignes noires &: de taches rouffes :
les flancs bleuâtres & traversés de lignes
rouffes : les fept reftrices latérales , de part
& d’autre , rouffes & cendrées à l’extrémité :
le bec & les pieds d’un cendré-bleuâtre. ( PL.
3 3 -fis- 4 - )
Cette efpece, fi commune dans nos climats ,
a le bec couleur de corne 6c long de neuf
lignes ; les ouvertures des narines plus qu’à
demi-recouvertes par un opercule de même
couleur que le bec , mais d’une fubftance
plus molle. Le front, les joues 8c la gorge
font d’un roux-clair : le fommet de la tête
eft femé de petites lignes longitudinales ,
jaunâtres, tracées fur un fond brun-rouffâtre.
Entre l’oeil St l’oreille, on voit un efpace
fans plumes 8c garni de mamelons d’un reuge-
éçarlate. La paupière inférieure eft blanchâtre
8c la fupérieure rouge-Le cou- en devant eft
cendré 8c ondé de lignes très-fines , prefque
noires ; en deffus , il eft gris 8c joliment
varié, ainli que le dos, de lignes tranfver-
fales 8c de petites taches de cendré , de
noirâtre 8c d’un peu de roux. On remarque
fur cette dernière partie 8c fur le croupion,
quelques taches plus larges , ferrugineufes
8c de lignes blanchâtres, pofées le long de
la tige des plumes. Le bas du cou 8c la
poitrine font d’un cendré - bleuâtre , varie
tranfverfalement de lignes noires en zigzags
8c de quelques petites taches rouffes. Le
mâle de cette efpèce a , au bas de la
poitrine , une large bande tranfverfale ,
d’un brun - marron. Les plumes des flancs
font de la même couleur que celles de
la poitrine ; mais chacune a de plus, vers le
bout , une bandelette tranfverfale , rouffe ;
la tige de ces plumes eft blanchâtre , ainfi
que celles des cuifles 8c des couvertures inférieures
dè la queue.^ Une teinte de blanc-
laie ou jaunâtre couvre le bas-ventre. Les
cuifles 8c les couvertures inférieures de la
queue font rouffâtres 8c ondées de brun-
foncé. Les plumes fcapulaires 8c les couvertures
de l’aile font parfemées d’une multitude
de lignes 8c de taches noires, rouffes
ou ferrugineufes ; la tige de chaque plume
eft blanche. Les grandes pennes de l’aile
font d’un noir-cendré : les fuivantes font
marquées de brun , de roux 8c de blanc-
rouffâtre. La queue eft courte 8c compofée
de vingt reftrices : les cinq extérieures,
de part 8c d’autre, font entièrement rouffes
ou ferrugineufes , avec une frange pâle à
l’extrémité : la fixième préfente quelques
mouchetures de brun du côté intérieur 8c
à fa bafe ; ces taches fe développent plus
fenftbleroent fur la feptième 6c fur les fuivantes
jufqu’aux lix intermédiaires, qui n’ont que la
tige ferrugineufe : les barbes font d’un brun-
noir, ondé 8c moucheté de roux-clair. Le
mâle a une efpèce de fer à cheval brun fur
la poitrine , 6c des ergots obtus à la partie
poftérieure des pattes ; ce font là les principales
différences qui le diftingüent de la
femelle, La Perdrix grife a l’inftlnft très-fociai :
chaque famille vit toujours réunie en une
feule troupe, qu’on appelle volée ou compagnie,
jufqu’au temps où l’amour qui l’avoit formée,
la divife pour en unir les membres plus étroitement
deux à deux. Lorfque lès couples font
une fois appariés , ils ne fe quittent plus 8c
vivent dans une union 8c une fidélité à toute
épreuve. Les femelles font leur nid à terre ,
fans beaucoup de foins 8c d’apprêts ; un peu
d’herbe 8c de paille grofliérement arrangées
leur fuffifent. En France , dans le mois de
mai ou de juin, la femelle pond ordinairement
de quinze à vingt oeufs à la première
couvée ; ces oeufs font d’un blanc-fale uni.
Elle fe charge feule du foin de l’incubation ;
le mâle fe tient uniquement à portée du nid,
attentif à fa compagne 6c toujours prêt à
l’accompagner lorfqu’elle fe lève pour aller
chercher fa nourriture. Nous avons parlé
dans l’introduflion à ce traité ( t ) , de l’attache-
D d
( ï ) Page xxxvij.