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Tome 5 de l'Hist. nat. de Bujf. p. 194. pl, enl.
n.6j^.fig. i. La Provence.
L . 7 . E . . P .. H. 1 2 .
Le Pipi dit Pivote-ortolane. 9 An. Macula--
tus. A. Corpore supra fusco , nigro maculato y
subtiis cintreo-albo • alis caudâque nigris ; rectri-
cibus yextimis y margine exteriori apieeque toto
albis.
Les parties supérieures brunes et tachetées de
noir j les inférieures d’un gris-blanc 3 les ailes et
Ta queue noires 3 les trois rectrices les plus extérieures
blanches en dehors et à leur extrémité.
La dénomination de Pivote-ortolane y imposée
à cet oiseau de la Provence, vient de ce qu’il
s’y montre fidèle compagnon des ortolans, en se
trouvant toujours à leur suite. Nous l’avons
classé , ainsi que le précédent, dans le genre
des Pipis , parce qu’ils en ont les caractères
sur les planches enluminées de Buffon, d’après
lesquelles nous les avons décrits , n’ayant pu les
avoir en nature. Ils ont, comme les Pipis, une
penne secondaire de l’aile ptesqu’aussi longue
que les primaires ; -le bec conformé de même,
et l’ongle postérieur courbé et pas plus long que
Je doigt , ainsi qu’est celui du Pipi des arbres,
avec qui ils ont des rapports dans leur plumage et
leur ensemble. La Pivote-ortolane est brune en
dessus et tachetée de noir3 les couvertures et les
pennes des ailes sont noires et bordées de blanchâtre
; toutes les parties inférieures, d’un gris-blanc 3
lexFOupion est brun 3 la queue, noire, à l’exception
des trois pennes les plus extérieures de chaque
côté, qui sont blanches en dehors et à leur
extrémité. Latham a classé cet oiseau avec le
précédent, dans son genre Sylvia, et Linnée,
_^éd. 15 , avec Ses motacilla.Bujf. Hist. nat.tom. 5 .
p. T9j.pl. snl. n. Gÿàc'fig'r 2. La Provence.
L. 7. E.. P.. R. 12.
Le Pipi proprement dit, ou DES BUISSONS, An-
. thus sepiarius. Foye£ ci-dessus I’Alouette
Pipi, page -jiz .
Le Pipi rousselin , Anthus rufus. Foyey ci-
dessus Alouette des marais , page 31 3.
Le PiPI SPIPOLETTE, Anthus aquaticus. Foyer
ci-dessus Alouette CHAMPETRE, page 318!
Le PiPI VARIOLE, Anthus variegatus. Foye% ci-
dessus Petite Alouette de Buenos-
Ayres, page 317.
Le Pipi DES arbres, Anthus arb&reus. Foye1 ci-
dessus Alouette des prïîs, page 311.
Le Pipi A DOS FAUVE, Anthus fulvus. Foyer
Alouette noire a dos fauve, page 30c,,
Le Pipi a dos rouge , décrit par M. de Azara
sous le nom à’A tondra ex p aida roxa y tom. 1,
p. 321 y n. 149, semble avoir de grands rapports
avec le précédent ; cependant il n’est pas
certain que l’un et l’autre soient de la même espèce,
quoiqu’ils se trouvent dans les mêmes
contrées. Au reste il a quatre pouces trois quarts
de longueur totale 3 le dos et le reste du dessus
du corps, d’un rouge^carmin 3 les couvertures de
la queue, noires, ainsi que celles des ailes qui
sont roussâtres sur les bords 3 le reste du plumage,
le -bec et les pieds , noirs. La femelle ou le jeune
a la tête entière et le devant du cou d’un brun-
bleuâtre 3 les plumes de la poitrine et du ventre,
noirâtres et bordées d’un blanc pâle, sombre;
les couvertures inférieures de la queue, blanchâ-
■ très3 celles des ailes, noirâtres et terminées de
brun-roussâtre 3 le dessus du corps comme chez
le mâle 3 un peu de blanc., sur le côté extérieur de
la première penne de la queue ; les ailes variées,
de noirâtre et de roussâtre. Ces oiseaux ne quittent
pas la* province de Btrenos-Ayres, oint le vol
léger, la coursé rapide et les mouvemens vifs :
ils saisissent les mouches a terre et au vol, se
posent quelquefois sur des plantes hautes , mais
se tiennent à terre de préférence, principalement
dans les chemins, les enclos, les grandes
cours-ec sur le bord des étangs.
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ADDITION
ADDITION
AUX ARTICLES PRÉCÉDENS.
C o m m e , depuis Pan 1 7 9 0 , époque où la science a perdu le savant auteur
des articles d’Ornithologie, Pon a fait la découverte d’un très-grand nombre
d’oiseaux dans toutes les parties du Globe, notamment dans la Nouvelle-Hollande
et dans l’Amérique australe, nous avons cru qu’il étoit de toute nécessité
de mettre cette partie de l’Encyclopédie méthodique au niveau de nos
connoissances actuelles , en plaçant ici les descriptions des nouvelles espèces ,
qui compléteront le travail de l’abbé Donnaterre.
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