
* L e G r e b ï D uc- L a a r t . 4 . C. Thomenjts. C.
corÿore fuprà fufco,; fubtits albo , maculato : ca-
piteUvi : macula albâ roflrum inter & ociilos :
area in peclore. magna nigrâ : roflro nigro j api ce
pallido : pedibus obfcuris.
Le deflus du corps brun ; le deflous blanc
ôc tacheté : la tête fans huppe : un trait blanc
entre le bec ôc les yeux : une large tache noire
fur la poitrine : le bec noir ôc dune couleur
pâle à l’extrémité : les pieds brunâtres.
v Le P. Feuillée compare la grofleur de cet
oifeau à celle d’une jeune Poule. Ses yeux font
<Tun gris-roux , environnés de blanc ; le ventre
& les cuifles tachetés de gris ; & les couvertures
des ailes rouflatres : mais ce qui le
diftingue le plus , eft une tache noire qui fe
trouve au milieu du beau plaftron blanc , étendu
fur la poitrine. Briff. Ornith. vol. S ; p. <6 .
Bujf.j tom. 15 j p, 372. L’île St.-Thomas.
* L e G r e b e de l a m e r C a s p ie n n e . 5 . C. Caf-
picus. C. corpore fuprà ex fufco-nigricante j fub-
tàs ex. argenteo-albo : capite Uvi : guiâ genifl
que albis : roflro plumbeo : pedibus fufcis.
Le delfus du corps d’un brun-noirâtre ; le
de (Tous d’un blanc-argenté : la têre dépourvue
de huppe : la gorge ôc les joues blanches : le
bec d’une couleur plombée : des pieds bruns.
M. Gmelin décrit ainfi cette nouvelle ef-
pèce qu’il a obfervée fur les bords de la mer
Cafpienne; nous ajouterons aux caractères énoncés
dans la phrafe fpécifique, que les çouver-
turesde Paîle font brunes. S. G. Gmelin. it, vol.
4jp. 137. Nord, Beytr. 4.p f 9. La mer Cafpienne,
* L e G r e b e de l a L o u is ia n e . 6 . C. Ludovicia-
nus, C, corpore fuprà nigricante ; fubths cinereo 3
maciflis tranfvérfis 3 nigris vario 1 capite Uvi :
jugulo cinereo 1 peclore medio albo : rojlro al-
bido : pedibus nigris.
Le de dus du corps noirâtre ; le deflous cendré
avec des taches noires, tranfverfales : la
tête fans huppe ; la gorge cendrée ; le milieu
de la poitrine blanc g lè bec blanchâtre ; les
pieds noirs, ( PI, 46 , fig. 1. )
Le caradère, qui diftingue particulièrement
cette efpèce des autres du même genre, con-
lïfte dans la forme du bec qui eft beaucoup
plus épais , comprimé par les cotés, légèrement
convexe en defTus, un peu courbé à l’extrémité
de fa partie fupérieure ôc d’une couleur blanchâtre.
Le dedus du corps eft d’un brun-fombre
ôc la gorge grife. Le ventre n’eft pas entièrement
blanc, mais fort chargé aux flancs de
brun Çç de noiiâtrç. Cet oifeau a été rapporté
de la Louifiane par feu M. le Beau : ilea
d’un tiers plus petit que le Grebe. Bujf. tom.
*5 y P - 373- Arcl. Zool. 1 . p. 498. La Louù
fane.
* Le G rebe a joues grises. 7. C. Rubficollis.
C. Corpore fuprà fufco ; fubtus, cinereo : genis
canefcentibus : collo anterioriferrugineo : peclore
maculis lunulatis j confpicuo : roftro fubfufco
inferne lutefcente : pedibus obfcuris.
Le dedus du corps brun ; le dedous cendré :
les joues grifes : le devant du cou roudatre :
la poitrine marquée de taches en croiflant :
le bec brun ôc jaunâtre en dedous : les pieds
d’une couleur fombre. ( PI, 46 ,fig. 4. )
La couleur brune domine fur le dos , fut
la partie fupérieure du cou & fur le fommet de
la tête. Les joues & le menton font gris. Derrière
les oreilles, paroît une bande roufle , qui
fe prolonge jufqu’au bas de la poitrine. Sa couleur
eft très-foncée du côté de la tête ôc s’éclaircit
à mefure qu’elle approche du ventre ;
de forte que diminuant d’intenfité par degrés
infenfibles, elle fe transforme fur le ventre eu
une teinte cendrée, ondée de brun. On ap-
perçoit fur l’aîle une tache blanche. Le bec,
qui eft brun dans toute fa longueur, eft mar-*
qué , de part & d’autre, d’une tache jaune au-
dedbus des narines. Après avoir examiné avec
foin le Grebe décrit dans l’Ouvrage de M. Jac-
quin fous le nom de Colymbus fubcriflatus,
j*eftime que c’eft un individu de l’efpèce dont
il eft ici queftion. Quelques plumes du fommet
de la tête relevées en forme de huppe, ôc
un plaftron bianç appliqué fur le bord anté-r
rieur de l’aîle, conftituent les feuls traits qui les
diftingüent : mais ces légères variations qui font
peut-être produites par la différence de l’âge ou
du fexe-, fuffifent-elles pour établir deux ef-
pèces diftin&es ? On dit que cet oifeau eft de
la grofleur du Canard ordinaire. Buff, , tom, 1 c,
P• 374 » Arçl. Zool, 1. p, 499. C. Jacquin
Beytr, 3p. 3 y , tab. 1 8. La Norvège ^ le Dan-
nemarck , les bords de la mer Cafpiçnne j le lac
Lenfe'e en Autriche,
L. 17. E.. B.. R..
* L e Grebe au long bec. 8. C, Longiroflris. C
corpore fuprà ex cinereo fufco ; fubths çinereo*
argentato : capite Uvi \ temporibus albis , nigro-
Jlriatis : collo ferrugineo ; rojlro fuprà nigris.
cante ; infrà lutefcente : pedibus plumbeis.
Le deflus du corps d?un cendréfbrun $ le def-
fous gris & argenté : la tête unie : lés tempes
blanches ? rayées <3e noir \ le çop roij$ j le bée
noirâtre en deflus,' jaunâtre en deflous : les
pieds d’une couleur plombée. ^
J’ai compofé cette defcriptiori fur un individu
qui a été tué près de Rodés en Rouergue
vers la fin de Décembre 1789. Le bec eft droit,
pointu, long d’environ deux pouces, brunâtre
en-deflus & d’un jaune-fale en deflous. Le
front & le fommet de la tête font bruns, mêlés de
fauve , avec quelques reflets verdâtres. Les parties
latérales de la tête font blanches & mar- j
qiiées , de part & d’autre, de bandelettes noires
qui s’étendent vers l’origine du cou. La. gorge
eft pareillement [blanche j ôc la poitrine tachetée
de roux fur un fond gris-fatiné. Chaque
plume eft obfcurcie dans le 'centre d’une teinte
grifâtre. Les plumes extérieures des cuifles font
cendrées; & cette couleur devient plus foncée
â mefure qu’elle s’approche du dos. Les couvertures
des ailes font brunes, ainfi que les
douze premières pennes ; les quatre qui fuivent
font blanches aux deux bouts ; la dix-feptième
& les fuivantes jufqu’à la vingt-quatrième,
font d’un blanc pur , excepté la tige ; enfin les
plus proches du corps font variées de brun ôc
de blanc. La queue eft très-courte ; elle n’eft
. pas compofée de pennes véritables , mais feulement
de plumes aflez femblables à celles du
dos., J’avois déjà livré mon manufcrit a 1 im-
preflion , lorfque j’ai vu dans le Dictionnaire
de P Encyclopédie Méthodique (article
Grebe au long bec ) une autre defcription de
cet oifeau par M. de la Peyroufe. Je 1 ai trouvée
entièrement conforme à mes obfervations ; ôc
alors pour ne pas trop multiplier les dénominations
, j’ai adoptée celle que cet Obferva-
teur éclairé lui a donnée. 11 n y a qu a jetter
un coup-d’ceil fur la figure ôc la defcription du
Colymbus Pàrotis de M. Sparrman , pour fe
convaincre que cet individu ne conftitue avec
le Grebe au long bec qu’une feule ôc meme efpèce.
Cet oifeau fréquente les eaux douces ôc j
boiftbeufes : il eft inquiet, méchant ôc frappe
rudement de fon bec. Il a un cri grondeur qu il
fait entendre fréquemment. On dit qu il marche
avec peine ôc qu’il vole encore plus difficilement.
M. de la Peyroufe , Encyclop, Meth,
Ornith. arcl. Grebe au long bec. Muf Caris, j
tab. 9. Les provinces méridionales de France.
L. 14, E.. P. 30, R.
L e G r e b e cornu. 9. C. Cornutus C. corpore fuprà
nigricante ; fubths albo : criftâ duplici nigrâ
in, yertice : plumis elongatis 3 nigris collum
ambientibus : peclore Argenteo : roflro incarnato,
apice fufco : pedibus obfcuris.
Le deflus du corps noirâtre ; le deflous blanc :
une huppe noire, divifée comme en deux cornes
fur le fommet de la tête : de longues plumes
noires antour du cou : la poitrine argentée
: le bec rouge, & brun à l’extrémite :
' les pieds d’une couleur fombre. (PI. 46 yfig. 1.)
La phyfionomie de cet oifeau eft tout-a-faic
étrange Ôc l’a fait regarder comme une efpèce
de monftre. Il a fur la tête une huppe
-noire, longue de dix-huit lignes ôc comme
partagée en deux cornes. De plus, la partie pof-
térieure de la tête eft entourée de longues plumes
étroites, roufles à la racine , noires à la
pointe qui retombent vers le cou ôc forment
en cet endroit une crinière d’une conftruébion
| bizarre. Le defTus du cou , le dos , les couvertures
ôc les grandes pennes de l’aîle font brunes;
& les moyennes, depuis la quinzième jufqu’à
la vingt-cinquième, blanches. Les pieds font d’un
cendré-bleuâtte en dehors ; d’un brun-rougeâtre
en dedans & le long des doigts. Suivant M. le
Comte de Razoumowski, le bec eft noir fur la
plus grande partie de fa longueur ôc blanchâtre à
la pointe. Cette efpèce eft fort répandue ; on la
trouve en Italie, en Suifle ^en Allemagne ôc en
Pologne, en Angleterre & en Sibérie. Elle eft de
la grofleur du Canard domeflique. La femelle
pond quatre oeufs aflez femblables à ceux du
Pigeon. Buff. , tcfm. 1 $ ^ p. 365. Hifi. Hat. du
Jorat par M. le Comte de Razoumowski j p. 64.
1 5 . p. $6$.p. 5 8 9 . VEurope.
L. 23 , E. z 6\ , P. 30 , R.
a. On diftingue deux variétés de cette efpèce :
l’une a le bec noir ôc le cou verdâtre. Befeke
Schr. der. berl. naturf. Gef. 7. p. 460.
b. L’autre a l’orbite des yeux jaunâtre ; la
gorge blanche ; le dos enfumé ; le ventre brun
Ôc les àîles noirâtres. Ibid.
L e G rebe Huppé. 10 .C . Criflatus. C. corpore fuprà
nigrefcente ; fubths argenteo : criftàin vertice
nigrâ : giitture fafciculô utrinquè plumofo : tec-
tricibus alarum albis : rojlro pedibusque viref-
centïbus.
Le deflus du corps d’un brun-fombre; le
deflous argenté : une huppe noire fur le fommet
de la tête : un pinceau de plumes alongées
de chaque côté de la gorge : les couvertures
' de l’aîle blanches : le bec ôc les pieds verdâtres.
Les plumes du fommet de la tête s’alon