
avec une petite tache noire vers le bout de chaque
plume 3 les pennes d’un gris rayé de brun 3
la gorge est d’un roussâtre uniforme 3 le devant
du coii et la poitrine ont, sur un fond de cette
couleur, des petites lunules noires 3 le ventre et
les parties postérieure# sont d’un blanc pur; les
ongles, bruns 3 le bec est couvert dé plumés à sa
base. Le pays de cet oiseau n’est pas connu : on
soupçonne qu’il se trouve dans l’Inde. Un individu
de cette espèce, le seul que l’on con-
noisse, est au Muséum d’histoire naturelle, inédit,
du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 34. pl, G, 36.
Jig. 2. Les Indes.
L. 6. E.. P.. R.. 10.
* Le T urnix MeifFREN. 13. T. Meiffrenïi.
T. Corpore supra rufo alboque varioy subtus albo ÿ
remigibus primants nigricantibus , Jlavescente-
albo extus marginads ; rostro graciliore in medio’
albido y basi apiceque obscur0 3 pedibus incarnatis.
Le dessus du corps varié de blanc et de roux 3,
le dessous blanchies tectrices primaires noirâtres
et bordées de blanc-jaunâtre à l’extérieur 3 le bec
très-grêle > blanchâtre dans le milieu, sombre à
sa base et â sa pointe 3 les pieds, de couleur de
chair. [PL. 2 3 9 .^ .1 .)
• Ce Turnix y nouvellement découvert au Sénégal,
fait partie de la nombreuse et précieuse
collection de M. le baron Meiffren-Laugier,,
auquel je l’ai consacré 3. il diffère de tous les-
autres en ce que le bas des jambes est dénué de
plumes sur l’étendue de quatre lignes , et par la
longueur de ses pieds, proportionnément à sa
petite taille, ce qui le rapproche des oiseaux de
rivage et nous fait soupçonner qu’il a des habi?-
tudes différentes de celles de ses congénères 3. le
capistrum, une bandelette qui part du bec, passe
en dessus de l’oeil et qui s’étend jusqu’à la nuque,,
le mentony la poitrine,, toutes les parties
postérieures et le dessous des ailés sont d’un
beau blanc, qui cependant est un peu lavé de
roux sur là gorge 'r une tache de çette dernière,
teinte: est sur les joues „au-dessous de l’oeil,. et le
dépasse un. peu en avant et en arrière 3, le dessus
de la tète est d’un roux sombre 3. le dessus et les
cotés du cou , le dos,, le croupion ,, les couvertures
supérieures.de la queue, celles des ailes les
plus proches du corps,. et leurs pennes, secondaires
sont tachetés de blanc sur un fond roux,.
de même qu’un collier situé à la base de la
gorge, qui- paroît un peu lavé de roussâtre3,quelques
petits traits noirs se font remarquer sur le
manteau 3. les pennes primaires sont noirâtres* I
bordées de blanc-jaunâtre en dehors, et terminées
de roux , à l’exception de la première qui
l’est de blanc ; cette couleur couvre en entier le
haut de l’aile et ses couvertures extérieures, de
manière qu’elle prend la forme d’une large
bande qui s’étend depuis le pli de l’aile, jusqu’aux
deux tiers de sa longueur 3 les pennes caudales
sont rousses, et les deux intermédiaires
ont trois taches transversales d’un blanc un peu
roussâtre et bordées par le bas d’un petit liséré
noir 3 les ongles sont blanchâtres, très-courts et
très-grêles. Grosseur du moineau commun 3 longueur
du bec, cinq lignes 3 du tarse, huit lignes 3.
de la partie nue de la jambe, quatre lignes3 du
doigt du milieu, cinq lignes y compris l’ongle 3 de
l’extérieur, quatre lignes, de l’intérieur, trois,
lignes. i e édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat.
tom. 34. L’Afrique.
L .4 .E .. P.. R. 12.
I V e G E N R E..
OUTARDE. Ods. Page 8 de cette Ornithologie*
* L’O utarde exe l’île de Luçon.. 9. O.Luco-
niensis. O. Cristâ nigrà cinereâque 3. corpore supra
fusco ÿ collo e t pectore transversim nigro
striatis ; abdomine albo ; rostro nigro.
Les plumes de la huppe noires et grises 3. dessus-
dn corps, brun 3.le cou et la poitrine rayés transversalement
de noir 3. l’abdomen blanc 3, le bec
noir*
Latham- regarde cette Outarde comme un inr
dividu de l’espèce du Lohong, ou de Y Outarde
huppée d’Afrique ; mais Sonnini la donne pour
une espèce particulière et distincte 3. en effet <> son.
plumage présente des dissemblances assez prononcées
pour adopter son opinion. On la trouve
à Trie de Luçon,, où elle porte le nom de petit
Paon sauvage..
' Elle porte une huppe de même forme que
celle du Lohong ; mais les plumes supérieures de
cette huppe sont noires et les inférieures grises,,
avec des. bandes noires en travers 3 d’ailleurs son-
plumage est d’un gris clair, avec des raies noires
transversales et demi-circulaires sur la tête, le
cou et la poitrine 3, brun, sur le dos, les ailes et la
queue 3, blanc sur le ventre 3 de cette couleur'
terminée de gris sur les plumes qui recouvrent
le pli de l’aile. Sonneraty Voyage à la Nouvelle-
Guinée y p* &<? et pl. 49., 2 e édit. du nouv.. Dieu
d’Hist. nat. tom. 14. p. 194. Les îles Philip-
pines.
L .3 6 .E ..P ..R ..
L’Outarde passarage. 10. O. Aurita. O.
Corpore supra, fusco reticulato ; occipite pennis
utrinquè quatuor capillaribus apice rhombeis , macula
alarum auriumque albâ.
. Le dessus du corps brun, avec des raies en
forme de mailles 3 l’occiput garni sur chaque coté
de quatre plumes étroites et rhomboïdes à leur
extrémité 3 une tache blanche sur les oreilles et
les ailes* .
Dans l’Inde,. on donne à cet oiseau le nom
de Pluvier passarage ÿ mais Latham , qui nous
l’a fait connoître, le regarde comme une Outarde.
La tête, te cou , la poitrine et le ventre sont
noirs; une large tache blanche entoure les oreilles,,
et une bande de cette couleur est entre le cou et
le dos 3 le dessus du corps, les ailes et la queue
ont des petites lignes noires et brunes , et disposées
en forme de mailles de filet 3. les grandes
couvertures des ailes sont blanches 3 quatre paires
de plumes étroites de différentes longueurs,, et
terminées en fer de lance , prennent naissance
sur chaque côté du derrière de la tête 3 les quatre
de dessus ont quatre pouces de longueur, et les
autres sont très-courtes et $ élèvent rarement 3
le bec est long,- grêle, brun et blanc a les pieds
sont robustes et d’un jaune pâle 3 les doigts,,
divisés à leur origine 3 longueur totale, dix-sept
pouces anglais..
Un individu que l’on croit la femelle de
cette espèce,. et que les Indiens appellent Oo-
rcLil et les Anglais Flerchery a plus de dix-huit
pouces de longueur et un plumage à peu près
pareil â celui de la Canepedère, mars plus joli.
Cet oiseau est très-recherché 3. mais quoiqu’assez
commun,. on le prend rarement, attendu qu’il
est très-défiant. Latham y Supplèm. du general*
Synopsis y p. 218.2e édit du nouv. Dict. d’Hist.
nat. tom. 24. p. 196. Les Indes orientales.
L. 17. E.. P.. R.*
L’Outarde DU SÉNÉGAL. 11. O. Senegalen-
sis. O. Corpore supra luteo-fulvo y lineis rufescen-
dbus vario j subtils albo 3 vertice remigibusque
primariis nigris ; occipite y colli partem anteriori
cctrulescentibus ÿ rostro jlavescente y apice nigro ÿ
pedibus virescendbus.
Le dessus du corps d’un fauve-jaunâtre, varié
de lignes roussâtres 3 le dessous blanc 3, le vectex
et les rémiges primaires noirs 3 l’occiput et la
partie antérieure du cou bleuâtres 3 le bec jaunâtre
et noir â sa pointe 3 les pieds verdâtres.
Cette Outarde "a été envoyée du Sénégal à
M. le comte de Riocourt, qui la conserve dans
sa collection. Quoique je la décrive isolément,
je ne garantis point qu’elle constitue une espèce
particulière 3 cependant je ne trouve pas dans
les auteurs et les voyageurs, une description
qu’on puisse lui approprier. Seroit-ce Y Autruche
volante du Sénégal y dont le Maire parle dans
son voyage aux îles Canaries, Cap-Vert, Sénégal
, etc., page 106 ? Mais il en dit trop peu de
chose pour déterminer cet oiseau, et il lui donne
la grosseur d’un cigne, ce qui ne peut convenir
à cette Outarde. Est-ce l’outarde tuée au Sénégal
par Adanson , qui nous assure qu’elle ressemble
, à bien des égards, à notre Outarde d’Europe
3 mais qu’elle en diffère par la couleur du
plumage, qui est généralement d’un gris cendré;
par son cou,, qui est beaucoup plus long,
et par une espèce de huppe qu’elle a derrière la
tête. Voyage au Sénégalyp. 16o.
Au reste, Y Outarde du Sénégal s qui fait le
sujet de cet article, a une grosseur moyenne
entre notre Outarde et la Canepedère ; le cou
alongé, une partie des plûmes du bas de l’occiput,
un peu plus longues que les autres 3 le front,
le sommet de h tête , les pennes primaires et
intermédiaires de l’aile, d’un noir profond 3 cette
couleur forme une large tache sur la nuque, et
une bandelette sur les côtés de la tête, laquelle
parc du haut de l’oeil, s’étend de - là jusque
derrière l’occiput et l’entoure 3, une grande, tache-
du même noir se fait encore remarquer sur le
milieu de la gorge,,et descend en- forme de V
renversé sur le devant du cou 3 l’occiput , le-
reste de la nuque,. la moitié du dessus du cou
et sa totalité en dessous sont d’un joli gris-bleu 3.
le reste de cette partie,. le haut de la poitrine ec
les couvertures supérieures des pennes primaires,
d’un fauve uniforme 3 cette teinte règne aussi
sur le dos,, le croupion, les côtés du corps,
en dessous,. les pennes secondaires de l’aile et
leurs couvertures supérieures 3, mais là elle est
parsemée de petites lignes transversales et en
zigzags d’un roux rembruni 3. le menton , les
sourcils, les côtés du front et de la gorge , le
milieu du bas de la- poitrine, du ventre et des.
parties postérieures, le pli et le dessous de l’aile
sont blancs 3. les pennes caudales ont leur extrémité
noire, et vers leur milieu une bandelette de
cette couleur 3, elles sont depuis cette bandelette