
OR NI THOLOG I E .
n. 448. p. 56$. 2e édit, du nouVi Dict. d’Hist.
nat. tom. 1 2.p. 47. VAmérique méridionale.
L. 15 7. E..P.. R. 14-
* La P oule d’eau ou Gallinule couleur
DE'PLOMB. 12. G. Plumbea. G. Fronte rubrâ j
plumis dorsi nigris et apice plumbeis ; corpore'
subtils cinereo - c&rultscente alboque ; remigibus
cinereo-fuscis , griseo et albo introrsum striatis ;
rostro rufo -flavescente.
Le front rouge; les plumes du dos noires et
terminées d’une couleur de plomb ; le dessous du
corps blanc et d’un gris-bleuâtre ; les pennes des
ailes d’un gris-brun et rayées de gris et de blanc
en dedans ; le bec d’un roux-jaunâtre.
Cette Poule d'eau, que l’on trouve dans 111e
de Java, diffère dé ses congénères en ce que la
plaque frontale s’avance sur sa tête en forme de
fer de lance. Un gris de plomb couvre le reste de
cette partie , le cou et tout le dessous du corps,
avec une bandelette blanche â l’extremité des
plumes, mais presqu’imperceptible; celles du
dos sont noires , et terminées par un gris de
plomb; les grandes couvertures des ailes, les
plus proches du corps, noirês et largement bordées
d’un roux clair ; les pennes ; d’un gris-brun
et rayées de gris et de bltyic en dedans; les couvertures
inférieures de la queue présentent les
mêmes raies ; la membrane du front est d un
rouge vif. 2e édit, du nouv. Dict. .d Hist. nat.
tom. 12.p. 404. Les Indes.
L. 20 E.. P.. R.
XVI I Ie G e n r e.
OISEAU DU SOLEIL. Page 64 de cette Ornithologie.
-* L’O iseau du s o l e il ou l’H éliokne
D’Afrique. 2. H. Senegalensis. H.Corpore supra
jusco j subtils albo ; colli lateribus et dorso nigro
maculatis ; caudâ cuneijormi, rigidâ j angustâ j
rostro pedibusque rubris.
Le dessus du corps brun ; le dessous blanc; les
côtés du cou et le dos tachetés-de noir; la
quéue cunéiforme, roide et étroite ; le bec et les
pieds rouges, (PL 234,-fig. 3.)
Cette espèce , qu’on conserve au Muséum
d histoire naturelle , habite le Sénégal, et. est .
presque de la taille de YAnhinga; elle a la têce,
Ja partie supérieure du cou, le dessus du corps,
les ailes et la queue, brunes; cette couleur prend
jan ton sombre sur la tçte et sur le dessu? du cou,
dont les côtés ont, de même que .le dos et les
flancs, des mouchetures noires ; une raie blanche
part du bec, passe au-dessus de l’oeil, et descend
sur les côtés de la gorge et du cou , dont le devant
est blanc, de même que toutes les parties postérieures
; les pennes de la queue sont étagées,
roides, un peu étroites, et orangées sur leur tige.
Cet Héliorne porte une tête, un cou et une
queue d’Anhinga, un bec de Grèbe et des pieds
deFoulque; c’est-à-dire, que ses doigts antérieurs
sont bordés de lobes distincts ; que les extérieurs
sont unis seulement à leur base, et que
l’intérieur est totalement libre ; mais le postérieur
n’est pas pinné. 2e édit, du nouv. Dict,
d’Hist. nat. tom. 14. p. 277. L’Afrique.
L.. E.. P.. R..
X X Ie G e n r e .
PÉTREL. Procellaria. Page 74 de cette Ornithologie.
* Le P é trel échasse. 24. P. Grallana. P.
Corpore suprà cinereo-c truies cente j subtils albo ;
alis , caudâ y rostro pedibusque nigris.
Le dessus du corps d’un gris-bleu ; le dessous
blanc; les ailes, la queue, le bec ef les pieds
noirs.
Ce Pétreli des mers australes, a les ailes et la
queue noires ; la tête , le cou en entier, la gorge,
le dos, les scapulaires et les couvertures supérieures
des ailes , d’un gris-bleuâtre sombre; la
poitrine et les parties postérieures, blanches ;
les pieds longs et grêles. Du Muséum d’histoire
naturelle. 2e édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat,
tom. 25. p. 418 .La Nouvelle-Hollande.
L. 7 j. E.. P.. R..
* Le P é t r e l - P uf fin fu l ig ineux. 25. P.
Leucorhoa. P. Corpore fuliginoso ; remigibus ,
tectçicibus superioribus caudâ. albis ,• rostro pedibusque
atris.
Le corps couleur de suie; les pennes alaires
et caudales , noires ; les couvertures supérieures
de la queue, blanches; le bec et les pieds,
noirs.
M. Bâillon conserve cet oiseau dans sa collection
, et l’a trouvé sur les bords maritimes de
la Picardie ; et on le rencontre sur l’Océan,
jusqu’au Brésil. Son plumage est noir sur les
pennes des ailes et de la queue; d’une couleur
de suie, sur le resce du plumage , à l’exception
des couvertures supérieures de la queüe, qui sont
blanches,
O R N I TH
blanches, et d’un liseré gris-blanc, qui est à
l’extrémité des pennes secondaires de l’aile ; la
queue est fourchue. i e édit, dû nouv. Dict. d’Hist.
nat, tom. 25.p. 422. VOcéan atlantique.
L. 7 tv E.. P.. R. 12.
X X I I e G e n R E.. ,
GOILAND ou GOELAND. Larus. Page 82
de cette Ornithologie.
* La Mouette a tête cendrée. 18. L. Cirrocephalus.
L. Capite, collo , corpore suprà cine-
reo-c&rulescend , subtus albo ; remigibus septem
primariis nigris albisque j rostro et pedibus rubris.
La tête, le cou et le dessus du corps , d’un
gris-bleuâtre ; le dessous blanc ; les sept premières
rémiges noires et blanches ; le bec et les
pieds rouges.
M. de Lalande fils a rapporté du Brésil
cette Mouette j qui fait partie de la collection du
Muséum. ,
La têce, la gorge, la partie antérieure du
cou , dessus et dessous sont d’un joli cendré
bleuâtre, qui devient presque blanc sur le front
et le capistriim ; le dos, les scapulaires, les cou-
. vertures supérieures de l’aile, le dessus de ses
pennes intermédiaires et des secondaires, pareils
à la tête ; le reste du cou, la poitrine, les
parties postérieures ., le croupion, toutes les couvertures,
et les pennes de la queue, d’un blanc de
neige ; les sept pennes primaires des ailes, noires
et blanches ; cette dernière couleur n’est qu’à la
base et vers la pointe de la première, et occupe
d’autant moins d’espace sur les autres, qu’elles en
sont plus éloignées, de manière que la septième
n’est noire que vers son extrémité, sur un pouce
environ. Ces sept pennes sont noirâtres en dessous
, et toutes les autres, du même cendré que
le dos, mais d’une nuance plus foncée ; les ailes, :
en repos, dépassent la queue de deux pouces. '
Il y a au Muséum d’histoire naturelle, un
individu qui ne diffère du précédent, qu’en ce
qu’il a la tête d’un blanc pur.
-Le Gabiota cinicienda , décrit par M. de Azara,
dans son Apuntamientos para la Historia natural
de los Paxaros del Paraguay> etc. tom. 3, p. 5 50,
n° 410 , me semble appartenir à l’espèce de la
Mouette à tête cendrée ,* elle a la tête entière, et un
peu de la partie antérieure du cou, cendrés ; le
front blanc; le dos, le croupion, cendrés, de mêmeA
que les ailes, à l’exception de l’une des pennes
O LO GIE. 345
extérieures, qui sont blanches dans une bonne
partie de leur extérieur, et noires dans le reste ;
les deux premières ont une tache blanche en
dessus, et du noir à leur extrémité ; le reste du
plumage est d’un beau blanc , et 1 iris d un
blanc d’ivoire. Longueur, quinze pouces crois
quarts. Ce, savant' naturaliste espagnol indique
plusieurs variétés, et donne pour femelles les
individus qui ont beaucoup de blanc, mêle au
cendré de la tête, et n’en ont point aux deux
premières pennes de l’aile. Cette espèce, très-
criarde, est très-commune à l’embouchure de la
rivière de la Plata. i ' édit, du Dict. d’Hist.. nat.
tom. n . p . 5dis'! Le Brésil et Buenos-Ayres.
L. 13 à i j . E.. P.. R. n .
* Le Goéland a front gris. 19.X. Frontales.
L. Corpore sppràplumisfuscis, margine rufescentï-
bus, sublus juseo-cinereo j mento albido , fusco ma-
culato 3 rostro auranlïo ÿ pedibus flavescentibus.
Les plumes ■ du corps brunes. et bordées de
roussatre ; le dessous d’un brun-cendré ; le front
cendré ; le menton blanchâtre et tacheté de brun ;
le bec orangé, et les pieds jaunâtres:
Ce Goéland, qui est au Muséum d’histoire
naturelle , a été rué par M. de Labillardière, à
i’île Matiafllprès la terre de Diémen. Il a le
bec très-épais ; la queue, un peu courte ; le front,
d’un gris-cendré ; le menton , blanchâtre et
tacheté de brun 3 lés plumes de la tête , de la
gorge, du cou, et de toutes les parties postérieures,
blanches , depuis leur origine jusqu au-
delà du milieu, et ensuite brunes 3 celles du dos,
des scapulaires, des couvertures supérieures des
ailes, des pennes secondaires les plus proches
du corps et des couvertures inférieures de la
queue , brunes dans leur milieu , bordées et terminées
de rousîâtre ; les premières rémiges et
les pennes caudales, noires 3 le pouce très-court
et armé d’un ongle très-aigu. i c édit, du nouv.
Dict. d’Hist. nat. tom. z i p. 503. Les mers
australes.
L.. E.. P.. R. ia.
* Le Goéland des mers australes, io.
Z. Pacificus. L. Fuscus , pectore uropygioque albi-
dis ; rostro fulvp propre apicem nigro. .
Le plumage brun; la poitrine et le croupion
blanchâtres ; le bec fauve, mais noir à sa pointe.
Cette, espèce que l’on voit dans , les mers
de la Nouvelle-Galles du sud , porte un plumage
brun ; cette couleur devient très-pâle et presque
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