
nat. tom. 32. p. 16 è. U Amérique méridionale.
L . 14. E. 33. P. 25). R. 12.
L ’ H i r o n d e l l e d e m e r l e u c o p t e r e . 2 8 .
S. Capite j collo y pectore ventreque nigris ; scapu-
lariis cineraceo-atris ; uropygio et caudâ albis;
tectricibus majoribus y remigibusque secundariis
c&rulescenti-cinereis ; rostro pedibusque rubris.
La tête , le cou , la poitrine et le ventre
noirs 3 les scapulaires d’un noir cendré 3 le croupion
et la queue blancs 3 les grandes couvertures
et les pennes secondaires de l’aile, d’un gris-
bleuâtre 3 le bec et les pieds rouges. (PL 235.
fis■ 3*)
On rencontre cette espèce sur lès bords de
la Méditerranée, les lacs , les rivières et les
marais, au-delà des Alpes 3 elle se montre quelquefois
sur le lac de Genève, et elle est assez
commune sur ceux de Lucarno, de Logano et
de Como. Il paroît quelle est fixée dans le
midi de l’Europe , car on ne la voit pas dans
le n o rd n i sur les côtes, maritimes de nos contrées
septentrionales.
L’oiseau adulte r mâle ou femelle a la'tête y
le cou ,. le haut du dos, la poitrine y le ventre
et les couvertures du dessous des ailes,. d’ün*noir
foncé 3 le bas du dos et les scapulaires, d’un noir
cendré y les petites et les moyennes couvertures
des ailes y le croupion,. les pennes de la queue,
et toutes les. couvertures, blancs 3. les grandes
couvertures des ailes y et leurs pennes secondaires,,
d’un cendré bleuâtre ; une large bande longitudinale
, d’un blanc pur, â l’intérieur des deux
premières rémiges 3 l’iris ,. noir 3. la queue très-
peu fourchue 3. les ailes, en repos, la dépassent
de deux pouces quatre lignes. Chez, le jeune,
dans sa première année y le blanc de l’aile est
moins pur et nuancé- de cendré 3, les pennes de
la queue sont cendrées 3 la pointe du bec est :
noirâtre 3. le noir du plumage teint de cendré 3;
„ le front d’un cendré, clair 3. toutes les plumes des
parties- supérieures ont plus ou moins de cendré
blanchâtre â leur extrémité; Temminck y Manuel
d’Ornith. ,p .. 4 8 3 .. 2 e édit, du nouv. Dict. d’Hist..
nat. tom.. 32. p. 1=69...VEurope méridionale.
L. 9. B E.. P.. R. 12..
L ’H i r o n d e l l e d e m e r d e s m a r a j s .. 2 9 . .
S. Aranea. S. Vertice colloque s uprà: nigris ; cor-
pore supra c&rulescente- cinereo y subtils niveo j
remigibus primants apice. cinereo-fuscis ; rostro
pedibusque nigris.
Le dessus de la tête et du cou „Hoirs 3 le dessus
du corps d’un gris-bleuâtre j le dessous d’un blanc
de neige 3 les pennes primaires de l’aile d’un
gris-brun à leur pointe} le bec et les pieds
noirs.
Ce Sterne se trouve dans l’Amérique septentrionale
, où il se tient sur les côtes maritimes
du cap May. Il y fréquente les marais salés,
surtout à l’époque où l’on y voit en abondance
une espèce de grande araignée noire qui construit
sa toile dessus et dessous l’eau, et dont cet
oiseau fait sa principale nourriture.
Cette espèce habite aussi l’Europe 3 car M. 3 ules
de Lamotte, naturaliste observateur et très-zélé
pour les progrès de la science, a eu la complaisance
de me confier un individu qui a été tué le
23 mai 1818, en Picardie, dans des prairies*
assez éloignées de la mer, où il prenoit au vol
des gros insectes qui, à ce qu’il paroît, composent
sa nourriture principale;, car cet amateur n’a
trouvé dans son estomac, que des débris de gros
scarabés, et nulle trace de poisson.
Le bec est épais, robuste, anguleux, et pareil
à celui d’une Mouette y long de dix-huit lignes
depuis lés plumes du capistrum, et de deux pouces
depuis les coins de la bouche 3 le dessus de la tête
jusqu’aux yeux , l’occiput et le dessus du cou
sont noirs 3 le reste de la tête, la gorgeles eôcés^
et le devant du cou, la poitrine et les parties
postérieures y d’un blanc de neige „de même que
le dessous de la queue et les tiges des pennes*
alaires et caudales; les primaires des ailes, d’un
cendré sombre à leur extrémité et sur leur bord,
internele long de leur tige 3. le dos ,.les scapulaires
, le croupion , les couvertures* supérieures
et les dernières pennes des ailes, d’un joli cendre
bleuârre 3. cette teinte est plus foible sur le dessus*
des pennes de la queue;.les pieds sont robustes..
La femelle et le mâle se res.semblent.Le jeune,
dans sa première année, a les plumes du sommet
de la tête blanches à leur extrémité, et noirâtres
dans le resté3, une ligne n o ir e à travers l’oeil,,
laquelle descend sur les côtés de la gorge, et la
-couvre sur un espace de trois lignes 3 le bec est
noir, et le tarse d’un orangé terne, tacheté de
noirâtre ^ les pennes primaires présentent la dernière
teinte sur leurs bords et à leur pointe.
Cette Hirondelle de merz beaucoup de rapport
avec la Sterne-Boys, ce qui peut avoir donne
lieu de les confondre 3; mais celle-ci „outre qu’elle
est plus grande „.que sa queue, est très-fourchue
et que ses deux plumes latérales sont beaucoup
plus longues que chez l’autre, elle a le bec plus
alongé , grêle et presque régulièrement subtile
avec sa pointe jaunâtre 3 les pieds et les doigts
plus courts, surtout celui du milieu, et enfin les
ongles plus crochus. Il y a encore d’autres différences
dans le plumage. L’Hirondelle de mer des
marais est décrite dans le Supp. de l*Ornitholo-
gical Dicdonary, par Montagu y sous le nom
de Tern Gull.-Billed. (Sterna anglica.) Wilson,
American Ornithologyy vol.... pi. 72. fig. 6. 2e
édit, du nouv. Dict: d’Hist, nat. tom. 32. p. 169.
L’Amérique et l’Europe.
L. 11 â* E.. P.. R. 12..
* L’H irondelle de mer aux pieds verdâtres.
3 0. S. Chloripoda. S. Vzrtice y corpore
supra c&ruleo-albis y subtus niveo ; retricibus quatuor
exterioribus fuscis ; maculâ oculari nigraj
auribus albis ; rostro flavo ; pedibus virescente-
fiavis.
Le dessus de l’a tête et du corps d’un blanc-
bleu 3 le dessous blanc 3 les quatre pennes extérieures
de la queue brunes y une tache noire, près
des yeux 3 les oreilles blanches 3 le bec jaune 3
tes pieds d’un jaune-verdâtre.
M. de Azara appelle cet oiseau du Paraguay
Hatis cagote obscuroIl a à l’angle antérieur de
i’oeil une petite tache très-noire qui l’entoure
presqu’en entier 3 l’espace entre cette tache
et le bec, blanc; une autre petite tache, large de
quatre lignes „ part de l’angle postérieur de l’oeil,
couvre l’oreille, et se termine aux côtés de l’occiput
qui est noirâtre ;;le dessus de la tête, du cou
et du corps, les petites couvertures supérieures
de la partie interne de l’aile sont d’un blanc
trrès-mêlé de bleu , et les grandes couvertures,
d’un blanc qui commence à l’angle de l’aile; les
pennes extérieures et leurs couvertures, et les •
autres pennes, d’un blanc foiblement lavé de
bleuâtre 3 les quatre pennes extérieures de chaque
côté de la queue, brunes; les autres, pareilles au
dos; toutes les parties inférieures, blanches;
cette couleur remonte en pointe vers la nuque 3;
le bec est gros ,. très-fort, et long de vingt-huit
lignes et demie. De A^ara, Apuntamientos para
la Historia natural de los Paxaros del Paraguay
y Kio-de-la-Plata, tom. 3. p. 3 7^ n.^11. 2e édit:
du nouv Dict. d Hist. nat tom. 3 2. P- ^71. L A-
mérique méridionale.
L.. 14, E.. 33. P. 29, R. 12.
L’H irondelle de mer ros é e . 31. S. Don-
gallïi. S. Vertice nucâque nigris • corpore supra,
c&rulescente-çinereo y subtîis rosaceo albo ; remige
prima nigro marginato 3, tectricibus duabus exteruyrïbus
longissimis angustis y tenuissimis 3 rostro
basi aurantio , deirtdè nigro ; pedibus rubris.
Le vertex et la nuque noirs ; le dessus du corps
d’un cendré bleuâtre ; le dessous d’un blanc-rosé ;
la penne la plus extérieure de chaque côté de la
queue, très-longue, étroite et très-grêle; le bec
orangé â sa base, et noir dans le resce ; les pieds
rouges. {PI. z$$.fig. a.)
Nous devons encore la connoissance de cette
Hirondelle de mer a. M. Jules de Lamotte, qui 1 a
observée dans les îles de la Bretagne, surtouc
celle que l’on appelle Vile aux Dames. Cette espèce
, qu’on trouve aussi en Angleterre, place
son nid à la cime des rochers. Son cri diffère un;
peu de celui du Pierre- G-arrin, et les oeufs sont
plus petits.
Cette espèce a le bec long de 14 lignes,!
depuis les coins de la bouche, et un peu courbe ;
les ongles et l’iris noirs ; le dessus de la tête jusqu’aux
yeux l’occiput et la nuque, de cette
couleur;, mais les plumes des deux dernières parties
sont blanches à leur base; le lorum, les
côtés de la tête au-dessous des yeux, la gorge,
le cou en entier, toutes l'es parties inférieures,
le dessous des ailes, les couvertures et les pennes,
de la queue, sont d’un blanc éclatant ; une teinte
rosée se fait remarquer sur le devant du cou, la
poitrine et sut le dessous du corps ; un joli gris
très-clairet un peu bleuâtre règne vers le bas du cou
en dessus ,sur le dos, les couvertures supérieures,,
et les pennes des ailes ; cette teinte est plus foncée
sur les pennes primaires,. dont la première a
son bord intérieur noir, ainsi que celui de la tige
en dedans , qui ensuite est de même que celles-
des autres, d’un beau blanc ;, les ailes en. repos-
s’étendent jusqu’à un- demi-pouce au-delà de la
cinquième tectrice;.les deux pennes les plus extérieures
de la queue ont sept pouces de longueur
totale , et près de cinq de plus que les deux du
milieu ;. elles sont très-étroites et très-grêles,
dans la partie qui excède les deux plus proches-
d’elles ; la queue est très-échancrée. Si l’on .ne
consultoit que le plumage de cette Sterne, il selon
facile de la confondre avec lés Hirondelles-
de mer, Pierre - Garnit et Boys ; mais .elle
diffère essentiellement du. Pierre-Garrin par
beaucoup moins de grosseur, par la couleur du-
bec, par les pieds et les doigts moins longs, par
toutes les dimensions et proportions plus courtes,,
par les deux brins de sa queue beaucoup plus.
- alongés et plus grêles.. La couleur- des pieds,
suffic pour ne point la rapporter au- Boys , quii
d’ailleurs a une taille plus, forte , les ailes et. les*