
mois de septembre , époque où elle émigre pour
se transporter en Provence, en Piémont, à l’île
de Sardaigne et même aux îles Canaries ; elle
habite aussi dans les landes de Bordeaux.
La Calandrelle a le dessus de la tête, du cou
et du corps d'un gris-roussâtre tacheté de brun ;
l’espace entre le bec et l’oeil, et les sourcils d’un
blanc sale; les plumes des oreilles brunes; la
gorge et routes les parties postérieures d’un blanc
pur chez des individus, un peu lavé de roux chez
les autres ; une lunule brune sur chaque côté de
la partie antérieure du cou ; les couvertures du
dessus de'l’aile et ses pennes de cette couleur,
et bordées à l’extérieur de gris-roussâtre ; le
pli de l’aile et ses Couvertures inférieures d’un
blanc sale ; les deux pennes intermédiaires de la
queue brunes ; les autres noirâtres ; les plus extérieures
de chaque côté d’un blanc un peu lavé de
■ fauve en dehors , et le long de la tige en dedans ;
la suivante pareille seulement sur son bord externe
vers le bout ; la troisième- très-peu frangée
de cette teinte ; le bec assez robuste, presque
droit et d’une couleur de .corne blanchâtre,
plus sombre en dessus qu’en dessous; l’ongle
postérieur droit et plus long que le doigt. La femelle
ne diffère du mâle qu’en ce qu’elle n’a
point de lunule brune sur les côtés du cou, et
qu’elle est plus- blanchâtre en dessous : les lunules
n’existént point ou sont peu apparentes
chez le mâle après la mue, époque à laquelle ses
couleurs sont plus chargées, ainsi1-qu’on le remarque,
jusqu’au printemps, chez toutes les
Alouettes. Le jeune, dans son premier âge, porte
une livrée mouchetée et assez semblable à celle
d’une jeune Alouette commune. 2 e édit, du nouveau
Dictionnaire d’Histoire naturelle , tom. i .
P•. 3.4 3 > et tom' 5 • P■ s 6. La Champagne 3 la Pro -
vence 3 le Piémont, les Canaries*
L. 5 -j, E.. P.. R. la.
* L’Alouette a calotte rousse. 33. A.
Rufipilea. A. Capite fusco - castaneo 3 nigroque
maculato ; corpore supra- rufo3 transver sim nigri-
cante striât0 3 subtus albido j remigibus rufescente-
fuscis ’ rostro pedïbusque fuscis.
La tête tachetée de brun-marron et de noir;
le dessus du corps brun et traversé par des lignes
noirâtres, le dessous blanchâtre ; les rémiges
d’un brun-roussâtre; le bec et les pieds bruns.
■ Ce tte espèce, qu’on rencontre au Cap de
Bonne - Espérance, a les plumes du dessus de la
tête d’un brun-marron et grivelées de noir sur
leur milieu ; le dessus du corps et les couvertures j
supérieures de l’aile d’un brun-terreux, parsemé
de lignes transversales noirâtres ; la gorge et les
parties postérieures d’un gris-blanc sale, qui
prend une teinte jaune, et mélangée de quel-
. ques grivelures sur le ventre et les couvertures
inférieures de la queue ; les pennes alaires d’un
gris-brun roussâtre et ondé de brun-noir ; )a
queue d’un blanc sale sur les côtés; le bec, les
pieds et les ongles bruns ; l’iris d’une couleur de
marron vive. La femelle ne diffère du mâle
qu’en ce qu’elle est plus petite, et que ses couleurs
sont, plus ternes. Levaillant, Histoire des
Oiseaux d Afrique, pl. 198, i e édit, du nouveau
Dictionnaire d’Histoire naturelle 3 tom. 1. p. 34?.
Le Cap de Bonne-Espérance.
L.. E.. P.. R. 12,
* L’Alouette a dos roux. 34. A. Pyrrhono-
tha. A. Dorso uropygioque rufesçentibus ; corpore
subtus albido ; pectore lineis fuscis insignito j rostro
pedibusque fuscis.
Le dos et le croupion roussâtres ; le dessous du
corps blanchâtre ; la poitrine couverte de lignes
brunes ; le bec et les pieds bruns.
Cette Alouette se plaît: dans les plaines garnies
de broussailles, se perche.volontiers sur les buissons
et même sur les arbres qui sont à la lisière
des bois. Elle, porte au Cap de Bonne-Espérance
le nom d'Inkerde-Liwérk. A l’exception du dos
et du croupion qui sont roussâtres, toutes les
parties supérieures, offrenr un mélange, de gris-
brunatre clair et de brun-noir; la gorge et
toutes, les parties. postérieures, s,ont d’un blanc
sale, mais varié de lignes brunes sur la poitrine;
cette -couleur est aussi celle du bec, des pieds et
des ongles. La femelle est un peu plus petite que
le mâle et porte des couleurs plus foibles. Le
\ jeune n’a point de-roux sur le dos , et est assez
généralement d’une couleur fauve. Lev aillant 3
Hist. des Ois. d’Afriq. , pl. 197, zt édit, du nouv.
Dict. dlHist. riat. tom. 1. p. 3 61.. Le Cap de
Bonne-Espérance.
S L.. É..P.. R. 12.
L’Alouette roussette. 3 5. A. Rufescens. J .
*Corpore supra fusco et rufescente , subtus albido 3
fusco maculato ; rostro incarnato ; pedibus fuscis '.
Le dessus du corps brun et roux ; le. dessous
blanchâtre et'tacheté'de brun ; le bec couleur de
chair ; les pieds bruns.
Le naturaliste Mangéa rapporté cette Alouette
de Ténériffe. Les plumes de toutes les parties
supérieures sont roussâtres sur les bords, et brunés
dans leur milieu; toutes les inférieures ont
des taches brunes sur un fond blanchâtre, qui
est plus pur sur la gorge et seulement piqueté de
brun : cette espèce, se rapproche de l'Alouette
calandrelle en ce qu’elle a le bec et l’ongle pos-
tieur conformés de même. 2e édit, du nouv.
Dict. d’Hist. nat. com. 18. p. 5 16.
L’Alouette JAUNE. 36. A. Crocea. A. Corpore
supra p lu mi s fuscis 3 rufescentiflaveo margi-
natis te cto 3 subtus et superciliis flavis j fasciâ
pectorali nigrâ ; rectricibus lateralïbus albis et
fuscis ,* rostro fusco ,* pedibus incarnatis.
Le dessus du corps brun et d’un jaune-rous-
sâtre; le dessous et les sourcils d’un beau jaune ;
une bande en fer à cheval sur le haut de la poitrine
; les rectrices latérales brunes et blanches ;
le bec brun ; les pieds couleur de chair. {Pl. 232..
h - 1- ) . . ■ ■ ■ M M
On trouve cette Alouette â l’ile de Java; elle
est remarquable par la longueur de ses doigts ,
dont l’intërmédiaire a un pouce; les deux latéraux
ont chacun huit lignes, et le postérieur
est long de dix lignes, ainsi que son ongle qui est
presque droit. Elle a le becéchancré vers le bout
de sa partie supérieure, et les ailes ne dépassent
pas l’origine de la queue; le bec est long de dix
lignes, un peu arqué, robuste, brun en dessus , j
blanchâtre en dessous, noir sur ses côtés, à son .
origine et à sa pointe ; les angles de la bouche
sont garnies de quelques poils longs, roides et
noirs; elle a les sourcils jaunes, des petits traits
noirs sur les joues ; les plumes de la tête et de
tputesles parties supérieures, d’un jaune-roussâtre
sur les bords, et d’un brun foncé dans le milieu
; les'couvertures supérieures des ailes et de
la queue, de la dernière teinte et jaunâtres en dehors;
un hausse-col non en forme de fer à cheval
, sur le devant du cou ; sa convexité descend
sur le haut de la poitrine L et ses deux branches
remontent jusqu’aux angles de la bouche, de
manière que le fer à cheval entoure le beau
jaune qui s’étend sur la gorge et sur le devant du
cou ; toutes les parties postérieures sont de la
même couleur, avec quelques taches brunes sur
les flancs ; le pli de l’aile et le dessus de ses
pennes primaires sont jaunes ; cette teinte prend
un ton roussâtrè â l’extérieur des secondaires, et
toutes sont brunes dans le reste, ainsi que les deux
pennes intermédiaires de la queue; mais les quatre
suivantes ne sont de cette couleur qu’à l’origine et
sur leur côté externe ; ensuite elles Sont blanches
de même que les quatre autres dont le bord extérieur
est jaune. 2e édit, du nouv. Dict. d Hist.
nat. tom. 1. p. 573. Vîle de Java.
L. 7. E..P..R. 12. |
* L ’ A l o u e t t e a gros bec. 3 7 . A. Crassiros-
tris. A. Corpore supra fusco 3 subtîis albido ; pec~
tore nigricante maculato ; rostro pedïbusque obscuris.
Brune en dessus, blanchâtre en dessous ; poitrine
tachetée de noirâtre ; bec et pieds d’une
teinte sombre.
Cette Alouette 3 dont on doit la connaissance
• à M. Levai liant, et à laquelle les colons du Cap
de Bonne-Espérance donnent le nom d'Eubeld-
Liweck (Alouette double), ne chante point et
ne s’élève jamais dans les airs , comme les autres.
Son nid, qu’elle place dans une petite fosse,
.est composé d’herbes et de crins, et sa ponte, de
quatre oeufs d’un gris-vert, piquëté de roux.
Les plumes des parties supérieures sont d’un
• brün-noirâtve dans leur milieu, et d’une teinte
plus claire sur leurs bords; toutes les parties inférieures,
d’un blanc sale, avec des grivelures d’un
brun-noir sur la poitrine ; le bec et les pieds noi-
• râtres; l’iris est brun. Lev aillant 3 ’Hist. des Ois.
d! A friq. pl. 1.9 3 , 2e edit. du nouv. Dict. d’Hist.
nat. tom. 1. p. 373. Le Cap de Bonne-Espérance,
L.. E.. P..R. 12.
* L ’A l o u e t t e m i n e u s e . 3 8 . A. Cunlcularia.
A. Corpore suprà fusco , subtils rufescente-albo ;
sùpercïlüs rufesçentibus j caudà nigrâ albâque ;
pedibus nigris.
■ Le dessus du corps brun , le dessous d’un
blanc-roussâtre ; la queue noire et blanche ; les
pieds noirs. .
Le nom de Minera 3 que M. de Azara a imposé
à cet oiseau , vient de ce qu’il se creuse des
trous dans quelque petit ravin , à la profondeur
de deux pieds ou de deux pieds et demi, pour y
déposer son nid, sur une couche de paille arrangée
dans le fond , qu’il façonne en rond.
Il se laisse approcher de ” très - près, rie se
perche point, et prolonge beaucoup son vol. Il
diffère des autres Alouettes par son corps, plus
court et plus' épais à proportion. Cette espèce
se tient par paires ; le mâle et la femelle se
poursuivent dans le temps des amours, en fàir
sant entendre un petit son aigu, semblable à un
éclat de rire. Ils ont, sur les côtés de la rêne ;
un petit trait d’un blanc- roussâtre, qui s’étend
depuis les narines jusque derrière l’oreille ; le
dessus et les côtés du cou, et toutes les parties
S s 2