
traîasic. Il a le dessus de la tête et du cou gris;
le bord des plumes du dos de cette même reinte
sur leurs bords , et d’un gris-brun sur leur milieu;
les pennes alaires ét caudales de cette couleur ;
routes les parties inférieures blanches. 2 e édit,
du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 8. p. 86. L’Australasie,
L. 24. E.. P.. R..
Nota. Les Cormorans composent, dans le
Dictionnaire cité ci-dessus, un genre particulier
sous le nom latin d’Hydrocorax ; mais Bon-
naterre les ayant laissés dans le genre Pele-
çanus, nous avons dû nous y conformer, pour ne
pas jeter de la confusion dans la nomenclature
q,u’il a adoptée.
Le C ormoran l e u - t z e . 19. P.Sinensis. P.
Corpore supra fusco ; subtàs albido maculisfuscis;
gulâ albâ • caudâ rotundatâ ; rostroflavo ; pedibus
nigricantibus.
Le corps brun en dessus.» blanchâtre et tacheté
de brun en dessous; la gorge blanche; la
jqueue arrondie ; le bec jaune ; les pieds noirâtres
»
Leu-t^e est le nom que ce Cormoran porte à
la Chine, où l’on s’en sert pour la pêche qui se
fait ordinairement sur un grand lac que forme la
rivière de Lenen à une journée de Han-Choo-
J-Ioo. Les bateaux dont on se sert pour cette pê-
phe sont d’une telle légèreté que les hommes
peuvent facilement les transporter dans telle
partie du lac qu’il leur plaît. Il y a sur chaque-
bateau dix â douze de ces Cormorans qui, à un
signal du conducteur, plongent dans l’eau tous
ensemble, et on est'étonné de voir la grosseur
énorme des poissons qu’ils rapportent dans leur
bec. Ces oiseaux sont si bien dresssés qu’ils n’a-
yaient ni même n’endommagent leur capture,
quoiqu’ils n’aient le cou entouré rçi d’un anneau
ni de tout autre lien, si ce n’est lorsqu’on
leur permet de pêcher pour leur compte, soit
pour les encourager, soit pour leur nourriture.
Ces Cormorans ont l’iris bleu ; toutes les parties
supérieures d’un brun sombre; le menton
blanc; le dessous du corps blanchâtre et tacheté
de brun; la queue arrondie. Lat hamzs Supplément
du général Synopsis, p. 364. n. 3. z? édit,
du nôuvK Dieu d’Hist. nat. tom. 8 . p , . . . . . La
Chine.
L..E..P.. R. 12. •
Le C ormoran n o ir . 20, P. Niger, P. Capite
et corpore sùprà subtusque nigris j rostro ru-
bescenti.
La tête et le corps noirs en dessus et en dessous ;
le bec rougeâtre.
On trouve cette espèce dans les Indes orientales;
sa taille est celle de notre Sarcelle.
2e édit du nouv. Dict. d’Hist. nat. toîh.Ü.p. 88.
Les grandes Indes.
L.. E..P..R..
* L e C ormoran no ir e t blanc. 21. P. Melanoleucus.
P. Corpore supra nigro * subtàs ,
superciliisque albis ; rostro corneo ; pedibus nigris.
Le corps noir en dessus ; blanc en dessous et
sur les sourcils ; le bec couleur de corne; les
pieds noirs.
Cette espèce, que l’on trouve dans l’Austra»-
lasie, fait partie, ainsi que-le précédent, du
Muséum d’histoire naturelle. Elle a le dessus de
la tête, du cou, du corps, les-ailes et la queue,
noirs; les sourcils , les joues, la gorge et toutes
les parties postérieures d’un beau blanc ; sa taille
est un peu inférieure à celle du Canard sauvage.
2Ç édit, du nouv, Dict. d’Hist. nat. tom. 8. p. 88.
La Nouvelle-Hollande.
L ..E ..P ..R ..
* L e C ormoran a v e n t r e bla.n c . 2 2 ..P,
Leucogaster. R. Corpore supra ex violaceo nigro ;
loro glabro CArulesantique/ ventre albo.
Le dessus du corps d’un noir changeant en
violet; l’espace entre le bec et l’oeil, nu et bleu;
le ventre blanc.
Chez ce Cormoran y que l’on rencontre en
Russiey la tête, la gorge, la poitrine et tout le
dessus du corps sont noirs; cette couleur reflète
en violet sur le manteau; la partie de la tête qui
sépare l’çpil du bec est nue et d’un beau blanc;
le ventre et les, parties postérieures sont d’un
blanc pur. Sa taille est celle du Cormoran nigaud.
ze édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat.,tom. 8,
p. 90. La Russie.
L. 24. E . P.. R..
* Le C ormoran V ig u a . 23. P. Vigua. P. Cor->
pore supra subtusque nigro ; mei^to, plumis auri-
eulanbus albis ; rostro basi suprçt nigro j subtàs
flavo % ad apieçm fusco.
Le dessus-et le dessous du corps noirs ; le menton
et les plumgs des oreilles, blancs ; le bec d
sa base noir en dessus, jaune en dessous, et brun
dans le reste.
Cette espèce, que M. de Azara-a décritesous
le nom de Zaramagullon negro , n’est pas rare au
Paraguay ni à la rivière de la Plata, quoiqu’on
y rencontre, pour l’ordinaire ces Cormorans seuls
ou par couples; on en voit quelquefois des troupes
de cent.
Un médecin du Paraguay a assuré â M. de
Azara qu’une dame attaquée de l’asthme, ayant
ouvert un Z aramagullon negro ^ et se l’étant appliqué
sur la poitrine, avoit tout dé suite été
guérie de son mal. Notre Cormoran auroit-il
la même vertu ? C’est un essai.que l’on devroic
faire.
Tout le plumage est d’un noir profond à quelques
exceptions près; la teinte des plumes scapulaires
et des couvertures supérieures des ailes est moins
foncée, et leurs bords sont noirs aussi bien que
leur tige ; une petite bordure de plumes blanches
est à la base de la mandibule inférieure, derrière
l’angle de la bouche ; il y a des points de la
même couleur sur les côtés de la tête ; quelques
plumes longues de dix-huit lignes , blanches,
foibles, à barbes courtes et déliées, qui flottent au
gré du vent, et qui naissent au milieu d’autres
plumes noires très-courtes et serrées, se font remarquer
derrière les oreilles : on en voit d’autres
comme semées sur la moitié des côtés du cou ;
l’iris est couleur d’émeraude.
'Quelques individus ont le plumage noirâtre,
et des veines blanches et noirâtres suf la gorge,
le devant du cou et la poitrine; sur d’autres, la
teinte noirâtre est plus claire sous le corps ; mais
. aucuns n’onf les plumes blanches flottantes, ni
les points blancs du premier, ce qui fait soupçonner
que cêlui-ci est un mâle adulte, et les
autres des femelles, ou peut-être des jeunes.
Don Félix de A^ara j Apuntamientospara la His-
toria natural de los Paxaros del Paraguay y Rio-
de- la-Plata. 2e édit, du nouv. Dict. d’Hist, nat.
tom. 8. p. 82. VAmérique méridionale.
L. 29. E. 19. P.. R. 12.
X V I Ie G e n r e .
FOULQUE. Fulica. Page 61 de cette Ornithologie.
* L a F oulque l e u c o p t è r e .i o . F. Leucoptera.
F. Corpore capiteque nigris ; tectricibus inferiori-
bus cauda et alarum albis ,* rectricïbus 12 acut'is ÿ
rostro basi virescenti > posteâ rubineo ’ pedibus
antice viridibus3 in reliquo nigricantibus.
Le corps et la tête noirs; les couvertures inféri
eu res dé la queue et des ailes, blanches; les
pennes caudales au nombre de douze, et pointues ;
le bec verdâtre .à la base, ensuite lougeâtre; les
pieds verts en devant, noirâtres dans le reste.
M. de Azara a fait connaître cette Foulque du
Paraguay, sous le nom de Focha. Elle, a le tarse
très-comprimé ; la base du bec avancée sur le
front, presqu’en demi-cercle; la queue, composée
de pennes pointues ; la.tète , entière, et la
moitié du cou, d’un noir profond; le reste du
plumage d’une nuance moins foncée, particulièrement
sur les parties inférieures ; les couvertures
du dessous de la queue, l’extrémité des
pennes alaires les plus proches du corps, les
bords de la première et le haut de l’aile, blancs ;
les pennes de l’aile en dessous, et ses grandes
couvertures inférieures , de l'a couleur de l’argent;
les autres couvertures noirâtres; la partie
nue delà jambe, d’un vert-jaunâtre; l’iris, ronge
de sang. De A^ara> Apuntamientos para la Histo-
ria natural de los Paxaros del Paraguay y Rio-de-
la-Plata j tom. 4 . n. 4 4 7 . p. 4 7 4 . 2 e édit, du nouv.
Dict. d’Hist. nat. tom. 12. p. 48. LeParâguay et
la rivière de la Plata.
L. 12 -f. E.. P.. R. 12.
* L e F ou lq ue a ja r r e t iè r e s rouges du
PARAGUAY. I l .F. Armillata. F. Suprà subtùs-
que atra ; armillis rubris ; rostro flavo-virescente,
suprà sanguinolente• pedibus antice pallidè vires-
centibus, in reliquo nigricantibus ; rectricibus 14 ,
rotundatis.
Le plumage totalement noir; une jarretière
rouge sur la partie nue de la jambe; le bec d’un
jaune-verdâtre, et couleur de sang, en dessus ;
les pieds d’un verdâtre pâle en devant, noirâtres
dans le reste ; les pennes de la queue au nombre
de quatorze, arrondies.
Folca de ligas roxas, est la dénomination
sous laquelle M. de Azara a décrit cet le Foulque f
qu’il présente comme une espèce distincte de la
précédente. En effet, elle a trois pouces environ
de plus de longueur ; sa queue est composée de
14 pennes, qui ne se terminent point en pointe ;
le tarse est peu comprimé, et la base du bec nullement
circulaire â soft insertion dans la tête. D e
plus, les pennes alaires les plus rapprochées du
corps n’ont point, de blanc à leur extrémité;
le bas de la jambe est d’un orangé vif. Du reste
elle ressemble à la Foulque leucoptère. De A-çara,
Apuntdmientos para la Historia natural de los
Paxaros del Paraguay y Rio - de-la-Plat a 3 tom. 4.