
cou, la poitrine , le haut du ventre et une
partie des couvertures intermédiaires qui recouvrent
l’aile en dessus, de la même couleur, avec
des taches noires sur le milieu de chaque plume ,
lesquelles bordent leur tige dans toute sa longueur;
les autres couvertures supérieures des ailes, les
plumes des oreilles , les côtés du cou et le dos,
bruns, avec quelques taches blanches; le sommet
de la tête, l’occiput, la nuque et le dessus
du cou, d’un gris-cendré clair,’ varié de petites
lignes rembrunies; le reste des premières rémiges
, noir ; la queue étagée, blanche et noire
sur ses pennes latérales, d’un gris clair sur ses
intermédiaires, qui sont traversées par des bandelettes
irrégulières d’un gris sombre. 2 e édit,
du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 23. p. 232. La
Nouvelle-Hollande.
L. 19 à 20. E.. P.. R. 12.
V Ie G e n r e .
ECHASSE. Himantopus. Page iC de cette Ornithologie.
* L’ÉchASSE A QUEUE NGIRE. 2. H. Melanurus.
H. Vertice3 dorso 3 uropygio j corporeque subtils
albis; occipite 3 alis 3 caudâ } rostroque nigris ;
pedibus rubris.
Le dessus de la tête, le dos, le croupion et
le dessous du corps , blancs; l’occiput, les ailes,
la queue et le bec, noirs ; les pieds rouges.
Cette É chasse j qui se trouve au Paraguay* est
décrite par M. de Azara , sous la dénomination
de Mbatuitui^ancüdo. Elle se tient tantôt seule,
tantôt en petites troupes, vit sédentaire et fréquente
les amas d’eau pure, dans laquelle elle
entre jusqu’aux genoux ; elle est médiocrement
farouche, marche d’un air fier et à grands pas.
Son cri, qu’elle fait rarement entendre, exprime
la syllabe gau 3 d’un son de voix désagréable.
L’iris est d'un rouge-carmin ; le dessus de la tête
blanc; et cette couleur communique, par l’angle
de la bouche à la gorge, au-devant du cou, au-
dessous du corps, ensuite au croupion et au dos ;
la queue est noire, de même que les ailes, les
côtés et le derrière de la tête, le dessous du cou,
au bas duquel il y a un demi-collier blanc ; des
individus ont du noirâtre au lieu de’noir, et du
brun au lieu de noirâtre. Don Félix de A-çara,
Apuntamientos para la Historia natural de los
• Paxaros Àel Paraguay y Rio-de-la-P lata. tom. 3.
n. p. 297. 2e édit, du nouv. Dict. d’Hist.
nat. tom. 10. p. 42.'Le Paraguay.
L. 13 11 E. 27. P. 27. R. 12.
* L ’ÉCH A S SE A COU BLANC E T NOIR. 3 .H.Nigri.
collis. H. Corpore supra ri’gro ; subtils fronttque
albis caudâ cinereâ; rostro nigro ; pedibus rubris.
Le dessus du corps noir ; le dessous et le front
blancs ; la queue cendrée ; le bec noir ; les pieds
rouges;
Cette espèce, qu’on rencontre dans l’Amérique
septentrionale, construit son nid dans les
marais salés, avec une petite quantité d’herbes
sèches, mais suffisante pour mettre les oeufs à.
l’abri de l’humidité ; Jet afin d’éviter la crue des
eaux, elle élève cette couche avec des branches
d’arbrisseaux marécageux, des tiges d’herbes salées,
des algues ët divers autres matériaux. Sa
ponte est composée de quatre oeufs d’une couleur
d’argile jaunâtre obscure , très-chargés de
grandes taches noires. Sept ou huit couples nichent
à une distance de cinquante à soixante
pieds, parmi des touffes épaisses d’herbes, et
semblent former une espèce d’association qui
dure pendant toute la belle saison. Quand on les
inquiète, les mâles, dispersés dans les marais
voisins pendant l’incubation, se réunissent aussitôt
, s’élèvent dans les airs où ils .semblent converser
ensemble, en exprimant d’une voix criarde
les syllabes chick3 chick 3 chick : alors ils descendent
fréquemment sur le terrain sec des marais,
laissent alors pendre leurs ailes, se tiennent sur
leurs pieds à moitié, tendus, etchancèlent comme
s’ils de pouvoiënt garder leur équilibre et soutenir
le poids de leur corps; ils restent dans cette
position pendant plusieurs minutes, et font entendre
une sorte de son qui correspond avec le
tremblement de leurs ailes et de leurs pieds.
Cette E chasse a le front blanc , ainsi qu’une
tache en arrière de l’oeil, la gorge, les côtés et
le devant du cou, la poitrine et les parties postérieures;
le reste du plumage , îîoir, avec les.
couvertures supérieures et les pennes de la queue
d’un gris clair. La femelle diffère du mâle en ce
qu’elle est un peu moins longue, que son dos,
ses scapulaires et les pennes tertiales de ses ailes
sont d’un brun foncé- Wilson 3 Americ. Or-
riit hology. tom. 7. pl. 18. fig. 2. 2e édit, du
nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. io . p. 41. L’Amérique
septentrionale.
L. 13. E.. P.. R. 12.
* L ’ECH A S SE A QUEUE BLANCHE. 4. H. Leu-
curus. H. Fertice nigro ; alis supra subtusque nigro
et albo variis j caudâ rostroque nigris; pedibus
rubris.
Le sommet de la tête, noir; les ailes variées
de noir et de blanc en dessus et en dessous ; la
queue et le bec noirs ; les pieds roüges*
Elle est un peu plus grosse et a trois pouces
de plus de longueur et de hauteur que YEchasse
d’Europe ; le dessus de la tête est noir ; les ailes
sont en dessus et en dessous variées de noir et
de blanc ; sa queue est totalement de la première
couleur. Fernandez l’appelle Comaletecalt. On ne
la voit au Mexique que pendant l’hiver. Brissonj
Ornithologie j tom. 5. p. 3 6.
L. 17. E.. P.. R. 12.
V I I e G e n r e .,
HUITRIER. Hamatopus. Page 25 de cette Ornithologie.
L’H uitrier A LONG BEC. 2. H. Longirostris H.
■ Corpore nigro j parte inferiore pectoris abdomine-
que albis j rostro pedibus que rubris.
Le corps estnoir, à l’exception du bas de la poitrine
, du ventre et des parties postérieures qui
sont blancs ; le bec et les pieds rouges, plus longs
que celui de YHuîtrier d’Europe. On le trouve
dans l’Australasie,, où l’on rencontre aussi un
autre Huîtrier totalement noir. Le premier est
au Muséum d’histoire naturelle; 2e édit, du nouv.
Dict. d’Hist. nat. tom. 15. p. 410. La Nouyelle-
Hollande.
** G e n r e .
ÉROLIE. Erolia. 2e édit, du nouv. Dict. d’Hist.
nat. tom. 10. p. 409.
Corpus ovaium 3 altum, fusco, albo cinereoque
varium.
Caput subrotundum.
Rostrum basi cylindricum 3-capite longius, ar-
çuatum , apice subobtusum ; mandibulasuperior la-
teraliier sulcata.
Nares lineares , basi rostris in sulco sita.
Lingua brevis 3 acuta.
Collum sublongum.
AU ad volandum idonea ; remex prima reliquis
longior.
Cauda integra.
Femora extra abdomen posita ; tibia in parte
inferiori plumis denudata ; tarsi subelongaù ; di-
giti très anterïores} médius cum exteriore mem-
brana basi junctus ; posticus nullus. ^
Erolia habitant in Africa. Nidus 3 ovaque ignoti
sunt.
Le corps ovale élevé, varié de brun, de blanc
et de cendré.
Tête un peu arrondie.
Le bec cylindrique â sa base, plus long que
la tête, arqué, un peu obtus à son extrémité; la
mandibule supérieure sillonnée sur les côtés.
Les narines linéaires situées à la base du bec
dans un sillon.
La langue courte, pointue.
Le cou un peu alongé.
Les ailes propres au vol ; la première rémige
la plus longue de toutes.
La queue entière.
Les cuisses posées hors de l’abdomen ;. les
jambes dénuées de plumes sur leur partie inférieure
; les tarses un peu alongés ; trois doigts
dirigés en avant : l’extérieur et l’intermédiaire
réynis â leur base par une membrane ; le- postérieure
nul.
Les Erolies se trouvent en Afrique. Leur nid
et leur oeufs sont inconnus.
* L ’E ro l ie VARIÉE, i . E. Variegata. E. Corpore
supra cinereo alboque maculato ; pectore fusco li•
neato ; alis caudâque nigricantïbus ; rostro et pedibus
nigris,
Le corps tacheté en dessus de gris çt de
blanc; la poitrine avec des lignes brunes;. les
ailes et la queue noirâtres; le bec et les pieds
noirs. {Pl. i^ -fig . i .)
Le seul individu dont se compose ce genre,
est au Muséum d’histoire naturelle. Il est tacheté
de gris et de brun sur toutes les parties
supérieures ; blanc et varié de lignes brunes
sut le devant du cou et de la poitrine ; blanc
entre le- bec et l’oeil; noirâtre sur les. pennes
alaires et caudales ; noir sur le bec et les pieds ;
de la taille de l’Alouette de mer3 mais plus haut
monté. 2e édit, du nouv. Dict. d'Hist. nat„
tom. 10. p. 409. L’Afrique.
X I V e G e n r e .
PÉLICAN. Pelecanus. Page 42 de cette Orni-
! ‘thologie.
* Le C ormoran gris-brun. 18.P.Fuscescens.
P. Corpore supra cinereo-fusco ; subtus albo;
rostro cornco; pedibus fuscis.
Le dessus.du corps gris-brun; le dessous
-blanc ; le bec couleur de corne ; les pieds bruns.
Le plumage terne de ce Cormoran 3 qu’on
, voit au Muséum d’histoire naturelle, me fart
soupçonner qu’il n’est pas encore parvenu à sa perfection
; mais nous ne pouvons assurer que c’est
une espèce particulière. O11 le trouve dans l’Aus