
—• Couvertes de plumes (Permis obteB<*). Les
plumes de la bafe du bec, qui, dans quelques
e fp è c e s fo n t retournées en feus contraire,
recouvrent fouvent l’ouverture des
narines : le Corbeau, le Vie, le Hibou.
r— Renflée*( Gibbofce). Elles forment un renflement
au-deflus du bec : les Pigeons, la Tourterelle.
C ouvertes de vibrisses (VibriJJîs teftd). Les
vibrifles, en fe prolongeant, couvrent les narines:
les Torchepots.
►— C ouvertes d’une peau membraneuse
( Membranâ teftoe). On trouve une efpcce de
membrane fur les ouvertures, dans plu fleurs
familles d’oifeaux: les Gallinacées & les Oifeaux
d'eau.
— O u v e r t e s (PatuU). Il n’y a ni plumes, ni
poils , ni membranes, au-deflus des narines :
piufieurs efpèces d’oifeaux.
*— H o r iso n t a l e s (Super incambentes). Au lieu
d’être verticales, les narines de quelques individus
forment deux tubes couchés horifon-
talement fur la longueur de la mandibule fu-
périeurê : les Petrels.
*— D e r r iè r e la base d u b e c (Ponè rojlrum).
Les Macarins, les Pingouins j ont les narines
fituées derrière le bec, fur les parties latérales
de la mandibule fupérieure.
•—- A la base du bec ( Ad bajîm rojiri). Dans
la famille des Hirondelles de mer, les narines
font à 'l’origine du bec.
Au MILIEU DU BEC (In medio rojiri), Les
Goélands} & les Alouettes, ont les narines également
éloignées de l’extrémité & de la bafe de'
la mandibule fupérieure.
Supérieures ( Superce). Elles occupent la
partie la plus élevée de la mandibule d’en
haut: la plupart des oifeaux.
~ L a t é r a l e s ( Latérales). Eli es font placées
fur les côtés du bec, dans quelques efpèces
feulement.
iV. LES MOUSTACHES ( Myjlaces) font des'
plumes Amples, alongées, fituées aux angles
dé la bouche.
E lles sont pendant e s (Dependentes). Ordinairement
elles fe dirigent vers les parties latérales
du cou : l’Outarde.
E n fo rm e d e f ilam en s (Setacce). Les barbes
de ces plumes font fl étroites qu’elles relie m-
à des fils ou à des foies.
VI. LA BARBE ( Barba) confifle en une touffe
de plumes Amples, pofée fur le menton: le
Lemmer-mayer efl pourvu d’une femblable
barbe.
V I I . LES VIBRISSES ( Vibriffoe ) font des
efpèces de poils roides, fitués autour de la
bafe du bec.
Elles sont alongées (Elongata). Elles s’étendent
jufques vers le milieu du bec: les
Todiers.
— Courtes ( Brèves). Elles font à peine plus
longues que les plumes qui les environnent:
le Torchepot.
V III. LA FACE (Faciès) efl cette partie qui
forme les côtés de la tête; favoir, l’efpace
qui environne les yeux, les joues & les
tempes.
E lle est nue (Nuda). A la place des plumes
on voit u n e membrane très-fouvent colorée :
le Pélican.
----M ammelonée ( Papillofa ). Cette membrane
eft quelquefois recouverte de mammelons
charnus : la Pintade.
On donne le nom de J oues ( Gence) à la partie
qui fépare les yeux des angles de la bouche.
L es t em p e s ( Tempora) comprennent l’efpace
qui fe trouve entre les yeux & les oreilles.
IX . LA CARONCULE (Caruncula) eft une
excroiflance charnue, molles, colorée & dégarnie
de plumes, qu’on trouve tantôt fur
le front, tantôt fur le fommet, & quelquefois
fous la gueule ou fur la gorge.
Elle e s t comprimée ( CompreJJ'a). Ses côtés font
applatis : le Dindon.
— R étractible [Reirablilis). Elle efl fufeep-
tible de s alonger & de fe racotircir.
— F lexible (Laxa ). Elle n’a prefque pas de
roîdeur & Te plie avec facilité.
—• DrvisÉE en d eu x p a r t ie ,s ( Bipartita). A
fa bafe même elle fe partage en deux lobes.
■— R id é e (Rugofa). On voit une multitude de
plis ou de rides tranfverfales fur fa furface.
On appelle, en latin (Palearia) ces deux appendices
qu’on trouve dan? quelques efpèces,
à la bafe de la mandibule inférieure: la Pintade
, l’Etourneau du Cap.
X. LE FRONT f Frons) efl cette partie com-
prife entre la bafe du bec & le fommet de la
tète.
I l est c h a u v e (Calva).II n’y a ni plumes, ni
poils : la Poule d*eau.
U Osseux ( OJfea ). On trouve une plaque
ofleufe fur le front du Calao.
Charnu ( Carnofa}. Il efl couvert d’un renflement
charnu : la Macroule,
— Garni d’une crête (Crijlata). On trouve
une caroncule comprimée latéralement & qui
règne fur toute fa longueur : le Coq.
G a rni d ’une corne ( Cornuta). Le Kamichi
I a le front armé d’une petite corne.
IX I. LES YEUX ( OcuIl) font les organes de la
| vue. Ils font compofés de l’orbite, des pau-
f pièreSj de la membrane clignotante, de l’iris
[ & de la prunelle.
L’orbite (Orbita) efl un efpacenû, fouvent
t coloré, qui environne les yeux.
L es pa u p iè r e s ( Palpebroe) font des membranes
l mobiles au gré de l’oifeau, & qui fervent à
I garantir les yeux de la pouflière & du contaét
[ des corps étrangers.Lorfque l’oifeau prend les I douceurs du repos il ferme les paupières.
[La membrane c l ig n o t a n t e (Membrana nic-
| titans) efl une peau intérieure fituée dans
B l’angle de l’oeil, qui fert à dérerger la pru- I nelle 8c à modifier le trop grand éclat de la
I lumière. '
i L’ir is (Iris) efl ce cercle coloré qui environne
K la prunelle.
|L a prunelle ( Pupilla ) forme le centre de l’oe ii,
I & reçoit les rayons qui vont aboutir à la
B retint.
■Ell e e st a r r o n d ie ( Orbiculata). Elle repré-
B fente un cercle parfait : prefque tous les
B oifeaux.
I*— O blongue ( Obtonga). Le diamètre tranf-
I verfal furpalfe celui de la hauteur : quelques
I individus feulement.
Quelques efpèces d’oifeaux , comme les
K Gélinotes , le Secrétaire, ont des efpèces de
■ fourcils mammeloni és au-deflus des pair-
S pières.
|On appelle R é g io n o p h t a lm iq u e (Regio oph-
B talmica / les parties voifines de l’oeil.
■X 11. LES OREILLES ( /dures ) confiflent en
B deux cavités , placées fur les parties latérales
| de la tête. Dans cet ordre d’animaux on ne
I trouve point de conque faillame ; quelques
B oifeaux de nuit ont feulement des plumes
I redreflees autour du méat auriculaire.
BOn nomme Région parotique (Regio parotica
) , l’efpace qui environne le trou des
oreilles.
XIII. LA LORE ou BRIDE (Lorum> eft une
efpéce de bandelette dépourvue de plumes,
qui, dans quelques efpèces , s’étend de part
& d’autre, depuis l’angle de l’oeil jufqu’à la
bafe du bec.
$. I |
L E T R O N C .
Le tronc (Truncus) efl: la partie du corps
qui fe prolonge depuis la nuque jufqu’à l’extrémité
du croupion, en faifant néanmoins
abflradion des pieds & des ailes. II comprend
donc le cou , la gueule ou le menton, la
gorge", la poitrine, le ventre, les hyppo-
chondres , les aifleles , l’anus , le dos , les
épaules& les plumes qui recouvrent ces différentes
parties.
I. LE COU ( Collum) efl cette partie arrondie
du corps qui joint la tête avec le tronc.
Il e s t t r è s -l o n g (longijjimum). Les Cygnes,
VAnhiga, les Hérons ont le cou d’une longueur
démefurée.
«—. C o u r t ( breve). Les Manchots, les Pingouins
ont le cou plus court que les autres oifeaux.
IL LA GUEULE (Gula, guttur) eft cet efpace
renfermé entre la bifurcation de la mandibule
inférieure.
Jlf. LA GORGE ( Jugulum ) efl la partie inférieure
du cou, Gomprife entre la gueule 8c
la poitrine.
IV. LA POITRINE (Peftus) correfpond au
flernum ; elle fe trouve fituée entre le cou
& l’abdomen.
V. LE VENTRE ou ABDOMEN ( Venter,
Abdomen) ell la partie fituée entre le bout du
flernum ik l’anus.
VI. LES HYPOCONDRES (Hypocondria) font
les parties latérales de la poitrine & du ventre.
VIL LES A1SSELES ( Axillce) comprennent
les côtés de la poitrine qui répondent immédiatement
au deflous de i’aiie.
VIII. L’ANUS ( Anus) ell l’ouverture par laquelle
les oifeaux rendent leurs excrémens.
IX. LE DOS ( Dorfiimï efl la partie fupérieure
du tronc, depuis le cou jufqu’au croupion.