
C. Aurata. C. Corpore fuprà ex viridi - aureo,
nitote fplendïdo ; fubtùs dilutè vinaceô : capite
faturatiore : remigibus reBricibuJqtte nigricantibus.
Le deffus du corps d’un vert - doré , à
reflets brillans ; le deflous d’une couleur
vineufe claire : la tête plus foncée : les
pennes de l’aile & de la queue noirâtres.,
Cette Tourterelle, dont M. Holandre a
donné le premier la defcription, furpafle
toutes les autres par l’éclat de fes couleurs.
Elle a la tête, le cou & tout le deflous du
corps d’un brun - vineux, qui s’éclaircit fur
le ventre & autour des yeux : le dos &
les couvertures des ailes brillent d’un vert-
fornbre doré, enrichi de reflets très-éclatans.
Les grandes pennes des ailes 6c de la queue
font noirâtres. J’ai reçu , dit M. Holandre ,
plufieurs dépouilles de cette Tourterelle, 6c
j ’en ai vu enfuite deux individus vivans. Sa
taille eft inférieure à celle de la Tourterelle
commune. Abrégé (THift. nnt. tom. x. p. 2.ao.
La Chine.
* L a Tourterelle de C a y e n n e . 59. C.
Grifea. C. Corpore fuprà grifèo ; fubtùs ex
grifea-vinaceo : capite & guld dorfo concalo-
ribus : alarum teclricibus futuraté grifeis, nigro
maculons r reclricibus extimis apice albidis.
Le deffus du corps gris; le deflous d’un
gris-vineux : la tête 8c la gorge de la même
couleur que les plumes du dos : les couvertures
de l’aile d’un gris - foncé , avec des
taches noires : les reârices latérales blanchâtres
à l’extrémité.
Le gris-cendré eft la couleur dominante de
fon plumage; il règne fur la tête, la gorge;8c
le deffus du corps. Les ailes offrent déplus quelques
taches noires t lesreûrices fontdu même
gris , a v e c une frange de blanc-fale à l’extrémité
des latérales. Sa taille eft un peu au-
deffous de celle de la Tourterelle commune ;
à cette différence près , ii me paroît que
cette Tourterelle a beaucoup de rapports avec
3e Cocotfm. Abrégé d?Hift. nat. par M. Holandre.
tom» 2. p. 23» Cayenne.
9 La T o u r t e r e l l e d e S u m a t r a . 6o. C.
Jambos. C. Corpore toto viridi : fronte rubrd :
pecîore.albo ; roflro flavo.
Tout le corps vert t le front rouge : la
poitrine blanche : le bec jaune.
C’eft un très-joli oifeau-, dont M. Marfden
a fait mention dans fon hiftoire de Sumatra.
Î1 a tout le corps vert ; & cette belle couleur
eft relevée par une efpèce.de .bandeau
rouge pofé fur le front, & par un plaffroi?
blanc qui recouvre la poitrine.* Le bec 6c
l’iris font d’un beau jaune. Sa taille eft inférieure
à celle de la Tourterelle d'Europe
Marsd. Sum. p. 84. Lath. Syn. II. 2 .p. faj
n. 16. Sumatra.
* La Tourterelle de Surinam. 61. C. Suri,
namenfis, C. Corpore fuprà cinereo ; fubtùs albido :
guld nigro & viridi variegatâ : remigibus prioribus
fufeis ; fecundariis cinereis : roflro longo, cceruleo:
pedibus rubris. g
Le deffus du corps cendré ; le deflous
blanchâtre : la gorge variée de noir ôc de
vert; les premières pennes de l’aile brunes;
les moyennes cendrées le bec bleu, alongér
les pieds rouges.
Fermin trace ainft les cara frères de cette
efpèce, qu’il a obfervêe à Surinam. Elle a
le bec mince r alongé, bleu en dehors U
rouge en dedans. Le gris-cendré domine fur
la tête ôc le manteau : la gorge eft variée'de
noir ÔC de vert : la poitrine ÔC le- ventre
font blanchâtres ÔC les- pieds rouges. Les
grandes pennes de l’aile ne montrent que du
brun : les moyennes font cendrées. Selon le
même auteur,. cette Tourterelle place fon' nid
fur les plus hauts arbres ôc dans les endroits
les pins éloignés d’es- habitations r elle fait
ordinairement deux pontes tous les" ans. Sa.
chair fournit un mets très - délicat. Fermin»
Defcript,. de Surinam, vol. II. p. 1 CS. Surinam»
L- 10. E. 18. P.. R..
La Tourterelle Cocotzin. 6 1. C. Paflerma.
C. Corpore fuprà ex cinereo-fufco ; fubtùs vinaceo :
vertice cinereo : pectore nigricante-maculato : roßro
bafl rubefeente > apice- nigro : pedibus rubris.
Le deffus du corps d’un cendré-brun ; le
deffouS' d’une couleur vineufe : le fommet
de la tête cendré : la poitrine tachetée de
noirâtre : le bec rougeâtre à la bafe, noir à
l’extrémité : les pieds rouges. (P/. 8r.flg.2e)
Cet oifeau n?eft guère plus gros qu’une
Alouette huppée. Il a- l’iris des yeux orangé,
& le bec long de fept lignes ;. le fommet de
la tête ôc le haut du cou d’un joli cendré;
le dos, le croupion ôc les couvertures fupc-
rieures de la queue d’un cendré tirant fur
le brun. Une teinte vineufe couvre le front,
la gorge, le bas du cou, la poitrine, le
ventre, les flancs ôc les couvertures inférieures;
mais ce fond eft obfcurci par quelques
taches noirâtres qu’on apperçoit fur te
ôôîtrtflé. Lès côuvêrtitres des ailes font mêlées .
ée cendré - foncé ôc de vineux, avec quelques
taches vertes : les pennes font rouffes, terminées
de brun-foncé &. bordées extérieure- .
ment de brun ; de manière que lorfque l’aile
eft pliée, il ne paroît rien de roux. Les deux
plumes intermédiaires de la queue font d’un
cendré encore plus foncé que celui du dos ;
& les latérales noires. La femelle diffère du
mâle par la teinte du ventre qui eft plus
claire , ÔC tirant un peu fur le blanc» Ces
Tourterelles vont toujours par couples ôc font
entendre un roucoulement encore plus trifte
que celui de nos Tourterelles : elles fe nour-
riffent des graines de plantes : on en trouve
beaucoup dans les bois ; elles aiment à voir
le monde fe promenant dans les - chemins
fans s’effaroucher ; ôc quand on les prend
jeunes, elles deviennent très-privées. Elles
engraiffent prodigieufement ÔC fourniffent un
mets excellent. 11 eft reconnu aujourd’hui que
la figure que nous avons donnée repréfente
la femelle de cette efpèce ÔC non le mâle,
comme on l’a indiqué fur les planches enluminées
de M. de Buffon. Brijf. Ornith. tom. I .
p. 113. n. /€). C Amérique.
L. 6 $. E.. P.. R,.
a. On diftingue plufieurs variétés dans
cette efpèce ; les unes n’ont que très-peu de
taches noires fur la poitrine.
b. Les autres ont les yeux d’un brun-
rouffâtre ; les plumes du cou ôc de la poitrine
peintes de diverfes couleurs.
c. Les autres enfin ont pareillement les
yeux d?un brun - rouffâtre ôc la livrée tirant
fur le rouge.
d. Le Cocotfln de Surinam eft d’un tiers
plus gros que le Cocotzin ordinaire : il a la
tête grife ; le refte du plumage d’un gris-
vineiix tirant fur le brun Ôc éclairci fur la
gorge ; les couvertures des ailes variées de
quelques taches noires ôc les pennes noirâtres.
* La Tourterelle de Quéda. 63. C. Malao-
Un fis» C. Corpore fuprà pallidï cinereo > lineis
nigris firiato■ ; fubtùs fubvinaceo nigroque
undulato ; nucha 6* colli lateribus lineatis .*
roflro nigro, bafl & apice jlavo : pedibus
flavis.
Le deffus du corps d’un cendré-pâle, ferne
de lignes noires ; le deffous lavé d’une teinte
vineufe & ondé de noir : la nuque ôc les
côtés du cou rayés : le bec noir, avec du jaune
à la bafe & au fommet : les pieds jaunes.
Cet oifeau n’eft pas plus gros qu’un Moi-»
t neau domeflique, mais il eft un peu plus long*
Il a l’iris jaune; le front & la gorge d’un;
gris - cendré foncé ; la nuque de la même
couleur & rayée de noir : les parties latérales
du cou , le dos , le croupion ôc lés
petites couvertures des ailes préfentent, fur
un fond pareillement cendré, une multitude
de hachures noires. La poitrine tire fur le
vineux, ainfi que le ventre ; mais cette dernière
partie eft de plus, ondée de noir. Les
pennes de l’aile ôc les deux intermédiaires
de la queue font brunes ; les refrrices latérales
font feulement brunes à la bafe
blanches à l’extrémité : les couvertures inférieures
de la queue ne montrent que du
blanc. Les pieds font d’un jaune-d’orpiment.
Cette petite Tourterelle eft fort jolie ôc fournit
un mets très - délicat. Elle eft originaire de
Malacca ; on l’a tranfportée à l’île de France ?
où elle a multiplié prodigieufement. M. Sonnerai
, Voy. aux Indes & à la Chine. vol. II*
p» lyy, Malacca , Cîle de France*
La Tourterelle naine. 64. C. Minuta.- C.
Corpore fuprà ex fufco-fericeo ; fubtùs rufefcente i
vertice, fufco : pettore fubrufo : teclricibus alarum
punctis feptem chalybeis : roflro fufco : pedibus
rubris.
Le deffus du corps d’un bnra brillant
comme de la foie ; le deffous rouffâtre : le
fommet de la tête brun : la poitrine tirant
fur le roux : fept petites taches couleur
d’acier fur les couvertures de l’aile : le bec
brun : les pieds rouges.
C’eft encore un des plus petits oiféaux de
ce genre : fon bec n’a que fix lignes de
longueur. Tout le deffus du corps, depuis-
le fommet de la tête jufqu’à la bafe de la
queue ÿ eft d’un brun-brillant & foyeux. Les-
couvertures des ailes font de ce même brun y
mais tirant un peu au roux ; fur ce fond
on apperçoit fept petites taches d’une très-
belle couleur d’acier poli ; favoir, trois fur
les petites couvertures-, & quatre fur les
grandes.- La gorge eft d’un blanc lavé de'
roux ; ÔC la poitrine d’un brim-rouffâtre t le
ventre, les flancs, les cuiffes & les couvertures
inférieures de la queue font d’un blanc~
fale, obfcurci' par une nuance rouffe. Les
pennes de l’aile ne montrent, du côté extérieur
ôc à la pointe ,, que du brun - noirâtre ?