
AVERTISSEMENT.
Quelques ptrfoitnts voudraient le reflreindre à ce qu’ il a de nccejfairt & en Conddtn^
11er à l ’oubli les Jecrets les plus délicats , fous prétexte qu’ils ne font .utiles ni pour la ca+
valerie , ni pour l ’ufiagéordinaire de la vie. Ils ne font pas attention que pour tirer d’un
'art to it ,ce qu’il a d’utile , il fu it-le eonnoitre & le pratiquer dans toute Jop. .étendue. Ce
ferait fans doute une chofe aujji ridicule qilabfurde, de vouloir en enfeigner les dèlicàr
tejfes à nos cavaliers, & aux jeunes gens qui ne f t deftinent point par devoir à l ’exercicp
de Véquitation ; mais il eft bon qu elles foient connues de ceux qui doivent fervir dans la
cavalerie , & que les autres en prennent quelque idée. Et pourquoi en interdiroit-on la
recherche & la connoijfançe à ceux qui en font leur amufement ? D ’ailleurs elles font utiles
, même aux hommes qui ne les çonnoijfent pas ; ce font les exercices du manège qui
ajfouplijfent les chevaux deftinés à leur ufage , qui les rendent .doux. & obéijffants , qui les
xijfèyent fur ie s hanches ; fans eux un chevalde guerre , de chajfe, d’école , ne peut être ni
commode ni agréable pour le cavalier. En ceci , comme en beaucoup <f autres chofes, les
principes de rigueur font un préjugé qu’ il ferait dangereux de fuivre.
Z ’Efcnme eft dpns ce dictionnaire à la fuite de V équitation. Les articles en feront fac ilement
diftingués par l’ordre des lettres & les réclamés. Ce font les mêmes que ceux qui
étoient dans la première édition de l ’Encyclopédie : on y en a, joint quelques-uns tirés dit
traité de M, Girard. ' v
Ceux de i Art de la Danfe imprimés dans cette même édition , avaient été pris du traité
de M. Rameau. On les a tous inférés ici avec des additions confidérables tirées du traité
de M. de Cahufaç fur la danfe ancienne & moderne , & des lettres de M. Noverre,
Ce diftipnnaire eft terminé par l ’A rt de Nager. On a pris dans l ’ouvrage de M. Thé-,
venot ce qui concerne cet art, & on y a joint la lettre du plongeur Nicolas Roger, qui en
contient les préceptes, Ilferoit à fou/tqitçr qu’on le fit enfeigner plus généralement à nos
enfants & fur-tout à nos militaires, , , .
Nous ne joignons point à ce Dictionnaire des arts académiques une table de lecture qui
indique l'ordre dans lequel touts les mots de chacune des parties doivent être lus , f i Ton
vouloit s ’en fervir comme d’un traité d.e fciences , parce que l ’eferime & la danfe font
trop peu confidérables pour en avoir hefoin. Rprès avoir lu dans l ’un Te mot efcnme, &
dans l ’autre le mot danfe , touts les autres ne fo n t, pour ainji dire, que des définitionsfi
I l en eft de même de l ’équitation , dont tout l ’art eft développé en leçons fuivits à Varticle
F I N,