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fendues, garnies de dents fines et très-acérées. Les narines
's ’ouvrent par deux petits trous à l’extrémité du museau. Les
yeux sont très-rapprocliés des narines. L'ouverture des branchies
est cordiforme, placée à 9 lignes de la commissure de la
bouche. Le corps est arrondi, sans vestiges de nageoires, serpentiforme
, terminé par une queue conique , pointue. Sa peau
est lisse, sans traces d’écailles.
Ce poisson est sur le corps et les flancs d'un brun rougeâtre
])lns foncé sur la ligne moyenne, plus clair sur les côtés , où
cette teinte fait place à du blanchâtre et à du jaunâtre. De l’extrémité
du museau â la pointe de la queue , toute sa jjeau est
couverte de petites tacbes arrondies brunâtres se touchant presque,
et plus foncées en dessus.
L’icbthyopbis panthérin vit au milieu des madrépores qui
entourent file d’Oualan, de la même manière que le tigré dont
il partage les habitudes.
25. F L O T O S E IK A PO R .
Plotoseus ikapor.
(Pl. X X X I , fig. 3 , g. n. ; oe, épine dorsale grossie; ¡3, pectorale
isolée.)
L ess ., Diet, class. dhist. nat., t. XV , p. 435.
Ika-por, dans la langue des habitants de 'Waigiou.
i " dorsale, i ép. et 5 l'ay.; pectorale, i ép-, 4 ray.; ventrale, 5; dorsale et anale, un
très-grand nombre.
Le genre plotose, créé par M . de Lacépède, a sa
deuxième dorsale rayonnée, très-longue, et fanale aussi prolongée
, toutes deux s’unissant à la caudale pour former une
pointe aiguë. Les lèvres sont charnues et pendantes. I.a bouche
est armée en avant de dents coniques, derrière lesquelles il y
en a u n e r a n g é e de g lo b u leu s e s e t u O n n e b a n d e v om é r ien n e .
L ’épiderme est ferme, lisse sur la tête et le reste du corjts, et
on compte 9 ou 10 rayons â la membrane branchiale et 8 barbillons
au museau. Un appendice charnu, ramifié, est placé
derrière fanus. Les épines dorsale et pectorales sont profondément
dentelées, dirigées en bas et taillées comme les dents d’une
scie.
Les plotoses sont de très-]>etits poissons des Indes orientales,
dont le type du genre est figuré dans Bloch, pl. CCCLXXIII,
fig. I , et se trouve reproduit dans les Poissons de Renard, t. I,
fig. 19; c’est le platjstacus anguillaris.
Le plotose ikapor que nous avons trouvé dans la baie d’Of-
fach de file de Waigiou, où il est excessivement abondant, est
long de 1 pouces. Son corps est arrondi, mince, ayant les aiguillons
de la dorsale et des pectorales très-barbelés ; la première
dorsale comptant 5 rayons anastomosés. Ce petit poisson, nommé
ika-por par les habitants de Waigiou, est d’un noir brillant et
intense sur le dos. Le ventre est blanc. Quatre raies jaunes partant
du museau se dessinent sur le corps jusqu’à la queue. Les
blessures que font ses aiguillons sont excessivement dangereuses,
parce qu’elles dilacèrent les tissus, et de légères piqûres
aux doigts nous ont amené pendant plus de quinze jours une
impossibilité de mouvoir la main, et des points gangreneux se
sont manifestés à chaque piqûre.
26. C R É N IL A B R E D E CH A B RO L.
Crenilabrus Chabrolii, L ess.
(Pl. X X X V II I, g. n.)
Crenilabrus croceus , L ess. , Mém. Soc. d’Hist. nat., t. I V ,
p. 407 (sept. i8a8).
Labre hérissé , Labriis hirsutus , L a c é p .