son plus grand diamètre. Elle vit, comme la précédente, daus
l’de Maurice.
73. MAILLOT PALANGA.
Papa patanga, De F éruss. Prod., n° 470.
(Pl. V n i , fig. 8, 8', g. n.)
Cette es|)èce qni n’a point été ni décrite, ni figurée, est
allongée et très-mince. Les cinc[ premiers tours de spire forment
les deux tiers de la longueur totale, le sixième tour étant médiocre,
peu ventru et rétréci au point où se soude la lèvre
droite. La s|iire est obtusément arroudie à son extrémité, et les
tours sont séparés par un sillon peu sensible et linéaire. Cette
coquille est finement striée sur toute sa surface, et ces stries
sont serrées et légèrement obliques. La boucbe est médiocre,
arrondie, peu rebordée,à lame columellaire élargie et mince ait
devant de l’ombilic qni est très-peu marqué.
Le maillot palanga a i pouce de bauteur sur 4 lignes de
diamètre dans sa plus grande largeur. Sou cjiiderme est jaune
olivâtre foncé. Il vit à file Maurice connue les deux espèces
précédentes.
lies auteurs mentionnent encore jibisieurs espèces de
maillots de l’ile Maurice. Nous-mémes eu avons recueilli im
assez grand nombre de dépouilles que nous ne savons à quels
lyjies rapjiorter. Mais comme la |)lu[iart sont privées de leur
épiderme, il est naturel que nous les passions sous silence.
Toutefois la coquille nommée gibbe est extraordinairement
commune à Maurice, dans les bois de la rivière Noire. Là nous
trouvâmes aussi uu ¡letit maillot à stries obliques très-prononcées,
et de forme conique, large partout, que nous ne voyons
indnpié dans aucun auteur.
Les maillots vivent sous les feuilles, au pied des arbres, dans
les trous placés à leur racine et sur le sol non loin des rivières,
ou niêine sur les montagnes, souvent arrosées par les nuages
qui s’arrêtent sur leurs flancs.
74. CLAUSILIE A POINTS.
Clausilia panctatissima, L ess.
(Pl. XV , fig. 3, g. n.)
Cette jolie clausilic vit au ])ied des arbres des forêts qui couvrent
la petite lie de Sainte-Catlierine an Brésil. L ’animal est
allongé, mince, convexe en dessus, à pied étroit et terminé en
pointe. Les deux tentacules oculaires sont cylindriques, allongés,
grêles. Les deux tentacules labiaux sont courts et
arrondis. Sa coloration est un gris rosé tendre.
La coquille est cylindrique, un peu renflée au milieu, ter-
ininée en pointe conique. I,a spire a sept tours séparés jiar un
sillon linéaire; le dernier est médiocre. La bouche est dextre,
oblongue, pins haute que large, marquée de deux plis saillants,
séparés par deux creux en arrière et au côté gauche à toucher
le péristome en place d’ombilic. Les lèvres sont minces, à peine
bordées. La droite a, en dedans, quatre dents saillantes, sans y
comprendre une cinijuième à jicine apparente et très-basse. La
colnmelle, dilatée au milieu, a une forte dent convexè', séparée
d’une plus étroite par un sillon profond.
Cette coquille a ordinairement 11 lignes de longueur sur 3
et demie de diamètre. Elle est assez solide; sa surface est en
entier couverte de petits points enfoncés et réguliers, creusés à
se toucher. Elle n’a pas d’épidcrme. Sa robe est blanc bleuâtre
avec deux ou trois petites tacbes rouge brun sur le dos, proche
le gros [)11 supérieur.
Voyage de la Coquille. — Z. Tom. II, Purñe I.