inenl sur son diainètre des anneaux réguliers, dans l’intervalle
desquels sont d’autres anneaux blanchâtres moins apparents.
Los membres sont peints comme le dos et les flancs.
Nous ne trouvâmes <[u’oa seul individu de cette espèce, perché
sur un arbre au port Praslin de la Nouvelle-Irlande. Un naturel
nous le demanda en nous faisant signe que c’était un très-
bon manger. Le monitor change parfois de couleur, et le noir
de sa peau passe alors au bronzé luisant.
1 7 . COULEUVRE IKAIIÈQUE.
Coluber ikaheca, L e s s .
(Pl. V , an 1/3.).
L ’individu qui a servi de type à notre [ilancbe avait près de
ciii(| pieds, c’est-à-dire 4 pieds 8 à 9 pouces sur nue circonférence
pro[)ortionnée â cette longueur. Arrondie et couverte
d’écailles larges , cette couleuvre est remarquable par sa tête
obtuse, courte, tout d’une venue avec le cou et la bouche assez
largement fendue. Le dessus de la tête et les côtés des mâchoires
sont revêtus de pla([iics lisses, minces et larges; mais
deux grandes plaques occipitales, ovoïdes, recouvrent le crâne
et se joignent à trois autres plus petites suboculaires qui sont
jflacées eu a vant, et qui sont soudées elles-mêmes à deux autres
jflus petites nasales terminant le rebord des narines. Deux autres
petites plaques sont par leur position tout-â-fait nasales, et
les narines, grandes, ovoïdes et ouvertes, sont percées sur leur
rebord. Le bout du museau est épais, obtus, d’iiiie seule pièce.
Les dents sont aiguës, saillantes, et la langue est charnue et bi-
l’urquce. Les écailles auriculaires sont au nombre de six, mais
elles s’élargissent graduellement de manière c[ue celle [flacée à
la commissure est la plus grande. Six petites écailles longues,
plates, mais étroites, recouvrent la gorge.
Toutes les écailles qui revêtent le corps et la queue de cette
couleuvre sont en dessus imbriquées , juesque libres , a
bords plats, mais taillées en losanges à pointe tronquée.
Celles des flancs sont plus régidièrement hexagonales , et les
ventrales au nombre de 228 sont très-minces, très-étroites, et
de toute la largeur de la surface inférieure destinée à la reptation.
Une double plaque avoisine l’anus. Toutes les plaques caudales
sont doubles et au nombre total de 1 10, ou de 55 de chaque
côté.
A l’état v ivant, cette couleuvre est d’un jaune corné plus
marqué sur la téte et le cou , et brunâtre sur le dos et dans la
grande moitié du corps en dessus ; mais ce qui la distingue sont
des taches brunes placées au milieu de chaque écaille, imitant
d’abord des points vers la téte et le cou, puis s’élargissant sur
le dos et devenant confuses sur le milieu du corps. Les plaques
ventrales sont blanchâtres et bordées d’une raie brunâtre à leur
bord inférieur ou au point de jonction d'uiie plaque avec celle
qui la suit immédiatement.
Cette couleuvre vit a la Nouvelle-Guinée , dans les forêts
épaisses (]ui bordent le havre de Doréry. Les Papous lui donnent
le nom d’ikahèqiie, qui signifie dans leur langue anguille
de terre. Nous en vîmes un très-grand individu que nous ne
pûmes tuer.
18. ACANTHOPiriS BOURREAU.
Acanthophis tortor, L e s s .
(PI. V I, g .n .)
Formule: écailles ventrales entières 190; anales, a ; caudales entières 5
et latérales) 48-48. ’ ’
Ce serpent n’est point uu véritable acanthophis, ¡misqtie sa
([uene ne se termine jioint en un crochet onguiculé. On devrait