81. SCA RA B E O N D E .
Scarabus undatus, L ess.
( Pl. X , % . 6, g .n . )
Cette espèce est une des plus distinctes, et ne peut être confondue
avec aucune autre. Sa sjnre est courte, conique; sou
dernier tour est ventru, aplati, caréné sur les côtés, large. La
bouche est grande, très-grimaçante, très-étroite, dextre; très-
largement bordée, à bord creusé en sillon en arrière, à dents
robustes et puissantes. Celles de l’intérieur du bord droit an
nombre de cinq éminences coniques. Celles de la colnmelle
très-saillantes. L ’inférieure longue. La moyenne munie d’nne
secondepetite dent à sa base. La columellaire tordue et convexe.
L’ombilic- se compose d’un pli profond en arrière de la lèvre
gauobc.
La surface du tiers supérieur de cette coquille est striée en
long, stries qui sont flexueuses, et très-fmement zigzaguées.
La spire est très-basse, très-courte, à sommet aigu.
Ce scarabe est fauve. Son péristome est blanc. Le rebord de
la lèvre droite en arrière est blanchâtre. Des taches blanches
en escalier marquent les tours de la spire sur les côtés. On le
trouve dans l’ile de Waigiou. Ses dimensions sont en bauteur
12 lignes, eu largeur g.
82. SCA RA B E M A R RO N .
Scarabus castaneus, L e s s .
(Pl. X , fig. 7, g. n.)
Cette petite espèce se rapproche beaucoup, par la forme,
du scarabus Lessonii, et elle ne s’en distingue même que par
quelques minces détails. Son test est allongé, ovalaire, à
ZOOLOGIE. 337
spire conique, aiguè, à tours pressés, â sillon peu marqué. Le
septième ou grand tour est large, ventru. Tous sont carénés
sur les côtés. La bouche, assez rebordée, est étroite, grimaçante
, à quatre dents enfoncées sur la lèvre droite, à trois dents
renflées sur le bord columellaire. La lèvre gauche se soude à la
lame de la spire, en avant de l’ouverture ombilicale.
Toute la surface de cette espèce est lisse ; à peine y observe-
t-on quelques stries légères longitudinales. Sa couleur est d’un
châtain-marron clair. Seulement quelques taches blanches marquent
en escalier les carènes latérales.
On la trouve à Waigiou.
83. A U R IC U L E D E MJDAS.
Aurieula Midoe, B e u g .
(Pl. IX ,f ig . I, A, B ,C , g . u.)
Hohiahême, dans la langue des Pajious de la Nouvelle-Giii-
Foluta auris Midoe, L . ; M a e tiiîi, figures 436 à 438; L e a c h .
Mise., t. I , ])1. X X X I I , p. 34 ; F é ru s sa c , Prod., j). 102.
La coquille de l ’auricnle de Midas a été fort souvent figurée
et se trouve décrite par tous les auteurs. Mais il n ’en était
pas de même de l ’anin ia l, dont les formes étaient ignorées,
en même temps qu’on était loin d’être fixé sur ses habitudes.
Le test de l ’auricule a jiour phrase, dans le Système des
animaux sans ver tèbres, celle-ci: Testa ovato-oblongâ, crassis-
simâ, striis decussatà, supernè granosâ, albâ ; epidermide cas-
taneo fu scâ ; spirâ brevi, conoideâ ; aperturâ medio angustata;
columellâ hiplicatâ.
L ’animal de fau r icn le est très-épais, très-charnu, à surface
chagrinée et aréolée très-extensible. Sa coloration est d’un
Voyage de la Coquille. — Z. Tom. I l, Part. I. 43