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114. PtRÈNE TÉRËBRALE.
Pirena terehralis, L am k . , t. VII, p. 16g .
Cette espèce, figurée dans Chemnitz, 11“ 1227, est bien connue
; nous n'ajouterons cpie l’indication précise de sa localité.
Elle est excessivement abondante dans les eaux saumâtres et les
marécages à demi découverts de XAbbo, dans l’île de Bourou,
et â la Nouvelle-Guinée.
115. PIRÈNE AIGUILLE.
Pirena acus, L e s s .
Peut-être les coquilles que nous décrivons sous le nom Ai acus,
et dont nous [lossédons un bon nombre, ne sont-elles que le
jeune âge de la Pirena terehralis. On peut tependant raisonnablement
en douter en les comparant dans toutes leurs parties.
La pirène aiguille, à dernier tour grand et arrondi, très-caréné,
puis déprimé en dessous, s’amincit ensuite graduellement
et finit eu très-longue pointe aiguë. Ses tours, au nombre de
treize, sont très-lisses et tout droits, et même déprimés, au lieu
d’être convexes, comme ceux de la terehralis. La ligne qui les
sépare est régulière et peu marquée. Leur surface est inerme ;
senlcinent la portion déiirimée sous la carène du grand tour est
striée. La bouche est plus longue que large, â lèvre simple. La
columelle ne décrit jioint, comme dans la terehralis, un croissant
entier d’une gouttière à l’autre. Dans l’espèce qui nous
occupe, la columelle est presque droite, un peu arquée.
Cette pirène, longue de 18 à 22 lignes sur 6 lignes de diamètre,
est également très-commune à la Nouvelle-Irlande.
iiG . JA N T H IN E F R A G IL E .
Janthiriafragilis, L am k . , t. Y I I, ]i. 206.
(P l. V I II , fig. I , g. n.)
Hélix janthina, L.
Fig. 1” , les oeufs réunis en paquets sur une bride soutenue par des vésicules.
T", une capsule isolée.
Les janlliines soni très-diversement placées dans les cadres
zoologiques par les auteurs. Les iins pensent ([u’elles sont in-
operciilées, et quelques antres quelles ont un opercule.
Ces mollusques sont essentiellement pélagiens. Ils errent a
l’aventure sur la surface de la mer par les temps de calmes, et
on les voit presque constamment réunis par essaims nombreux
qui naviguent de conqiagnie, renverses, le pied en haut et la
coquille en bas, A ce sujet personne ne s’cst clairement rendu
compte d’nn fait bien simple par lequel on peut expliquer la jiosi-
tioii renversée de certains mollusques marins. Une hélice iniuiie
d’un large pied raiu|)e sur la ligne horizontale solide que décrit
le [ilan du sol que suit l’animal. La coquille alors est dorsale,
et l'air seul pèse sur elle. Mais dans l'eau il a fallu nécessairement
intervertir cet ordre, car le niveau de feau est devenu le plan
horizontal sur letpicl doit ramper ou nager le mollusque; aussi
son pied a-t-il été façonné en [larachute ou creusé pour contenir
de l’air et soutenir la coquille qui jiend au-dessous dans
un fluide plus dense. 11 n'y a donc qu’inversion du p lan, et
c'est pour cela t[ue jamais une carinaire ni une firole ne nagent
la coquille en dessus ou la nageoire en dessous.
L'animal des jantbines est arrondi. La tête est ovalaire terminée
|)ar une bouche percée en fente oblongue, et surmontée
à une certaine distance de la boucbe de deux tentacules grêles,
Voyage Je la CoqaUie.— Z. Tom. //, Part. I.