igí
concave à son bord, la dorsale épineuse légèrement convexe,
la molle arrondie , l'anale un peu aiguë à sa tenniuaison. La
pectorale est oblongue, aiguë, large, les ventrales sont obova-
laires, et la première épine de l’auale est a peine visible. I.es
dents sout nombreuses, serrées. Le sous-orbitaire est finement
dentelé , ainsi que le préopercule , et le bord de l’opercule est
fortement garni de stries rayonnées. Les écailles du corps sont
petites , égales, celles de la tête sont plus larges. Les lignes du
ju-ofil décrivent des courbes prononcées, bleu que la queue soit
assez épaisse.
La disposition des couleurs rend ce iioissoii très-brillant.
Un jaune doré colore le museau, la gorge, le thorax jusqu’à
l’auus, et les catopes en totalité. Le front et le pourtour de
foeil est brun violacé, ainsi <[u’une pointe aiguë qui s’avance à
toucher le ¡iréopercule. Une bande orangée, puis dégradée en
jaune soufre, teint le haut du dos, et descend sur l’oper-
eule. Le corps est d’un noir velours. Mais une bande orangée
puis jau n e , tranche nettement en descendant verticalement
du sommet de la dorsale jusqu’à la base de l’anale en avant.
La dorsale épineuse est violette. La dorsale molle noire lisérée
de jaune très-clair. L ’anale est jaune orangé; une barre jaune
coupe la base de la queue, et se prolonge sur les rayons supérieur
et inférieur de la membrane, dont le bord est également
jaune, tandis que tout son grand diamètre est brun.
Ce poisson des mers de file Maurice nous a été donné par
M. Liénard , négociant, et possesseur d’uue belle collection de
coquilles rares.
69. AMPHIPRION A TUNIQUE NOIRE.
Amphiprion tunicatus.
'Pl. X X V , fig. 3 , g. n.)
Z O O L O G I E .
Ihhne, dans la langue des Papous.
Amphiprion perciila,
Amphiprion tunicatus,
Cuv-, Poiss., t. V , p. 397 et 399,
pl. CXXXU.
Afithias polymnusy B l o c h , pl. CC CXY I, fig. 3.
Lutjan pcrchot^ L a c é p . , P o i s s . , t. IV, p. 2 3 9 .
P. 16; cl. 1^ ; cat. a. c. i 5.
M. (Cuvier a admis comme espèce ramphiprion à tunique
noire qui nous paraît être un individu altéré, comme nous en
avons eu de nombreux exemples par le perchot qui devient
quelquefois d'un noir ]>rofoud et veloutû par l’action d’un alcool
très-affaibli. Dans tous les cas cette espèce, si elle est de
Vanicolo, est de la collectton de MM. Quoy et Gaimard, car la
Coquille n’a pas eu connaissance de cette île. D’un autre côté,
beaucoup des détails donnés sur le perchot ne se rapportent
point au poisson que nous représentons |>ar un ¡lortrait dessiné
d’après nature, et notre es])ècc a visiblement des caractères communs
au Fercula et au Tunicatus.
Le perchot a 3 pouces de longueur totale. Sou corps est
milice, fusiforme, allongé, légèrement atténué à la queue. Sa
dorsale épineuse est légèrement convexe; la molle est aiguë, terminée
en pointe déliée. La caudale forme un ovale régulier, la
pectorale est obovale. Les catopes sont courtes; fanale finit
en pointe. Les écailles sont petites et recouvrent la base des
nageoires.
Ce jioisson est du rouge aurore le plus vif, à teintes de minium
sur le dos, les nageoires, et la queue. Mais ce ipii le
caractérise sout trois bandes d’argent luisant bordées de rubans
noir velours qui font le tour du corps. La première jiart
du dessus de l’oeil et descend sous la gorge. I.a seconde occupe
le milieu du corps au point de jonction des rayons épineux et
mois de la dorsale, et descend en se dilatant antérieurement
Voyage de la Cofdlle. — Z. Tool. H, Pari. l. 2$