4o 8 V O Y A G E A U T O U R D U M O N D E .
iiiy. C É R IT H E SJL I.O N N F.E,
Cerithinm sulcatum, L am a r c k , t. VIT, |i. 66.
Cette espèce bien connue no sera mentionnée que pour son
habitat. Llle est extraordinairement commune sur les [liages vaseuses
des bavres de l’ile de Waigiou et de la Nouvelle-Guinée.
Elle vit dans l’eau saumâtre ([ui séjourne dans les lieux bas el
couverts de maugliers, le long des petits ruisseaux qni vont se
perdre dans les baies.
168. P T É R O C È R E LAMRIS.
Pterocera latnbis, L am k . , t. V i l , p. 196.
C’est â O-Taïti que nous observâmes frétpicmmcnt celte co-
(juille, d’ailleurs bien connue, sur l’animal de kupielle nous
présenterons tpielques détails ((ui prouvent que sous plusieurs
rapports ce mollus(|ue diffère du pterocera chiragra figuré
pl. L X X , fig. 4 â 6 de la Zoologie de ÏUranie.
Les viscères sout logés dans les tours de la spire. Un manteau
simple enveloppe le eorps à sa base d’un repli circulaire
ovale allongé. Ce manteau est coloré en jaune sur son bord extérieur,
et se trouve panacbé dans le reste de son étendue de
zones azur, noires, rouges et blancbcs. Le corps est gros, blanc
[Hir, strié très-légèrement en travers, arrondi, court, et terminé
en devant par une trom[)e cylindrique blane fauve, |)lus large
â sa naissance ([Li’ it son extrémité terminale, percée d'une bouche
brun marron, allongée et plissée circnlairemejit.De ebacpie côté
de la trompe sont placés deux corps cyUudri([ues, contractiles,
un peu moins longs que le support de la boucbe, entièrement
simples, recouverts de taches fauves et blanches imbri([uées
comme des tuiles, et dilatées à leur sommet où est logé le globe
de l’oeil. Celui-ci est assez gros, à iris d’uu noir profond, entouré
Z O O L O G I E . 4u;>
d’un cercle blanc argentin. La partie postérieure du corps s’allonge
en un |)ied très-robuste, très-eliarnu, couvert de rugosités
prononcées, et à la partie antérieure du([uel s’élève un
cône saillant couvert d’émineiices mamelonnées. Le pied est
marbré de vert sur nn fond blancbâtre, et est jaunâtre en dessous.
Sa [lartie postérieure donne attache à un opercule fauve,
strié, ovalaire-allongé, et terminé en pointe longue et recourbée.
Cet opercule est couvert de stries circulaires serrées.
169. S IL IQ U A IR E G É A N T E .
Siliquaria gigas, L ess.
Coquille composée de quatre tours, grands, lâches, roulés de
manière que le premier tour et le troisième sout plus petits ([tie
le second et le quatrième.
Le tube recourbé dès sa naissance est mince, recoquillé, cl
s'accroît graduelleinent en volume. Il est anguleux, raboteux ,
à angles mousses sur les bords. La face dorsale et les deux latérales
sont planes, onduleuses et comme rugueuses. L’inférieure
est formée de deux faces obliques, séparées à leur milieu par
une rainure profonde, composée d’ouvertures ovalaires, per-
lorantes, isolées par des cloisons minces. La face interne
est carénée au milieu, et la carène est garnie de lamelles spi-
nescentes. L ’ouverture supérieure était brisée dans l’individu
que nous possédons. Ce test est jaunâtre, et aurait plus de i.S
pouces de longueur s’il était déroulé.
Cette siliquaire vit dans les mers des Moluques.
y o y a g c (le la C oquille. — 7.. T o m . / / , P u rtie 1.