guc (|ue le corps. L’aiius est latéral, tuberculeux, placé à gauche
, entre le jn-cmier et le second bras. Sa longueur totale est
de deux centiinètres. Cet animal élégant par sa forme et sa couleur,
nage pendant le calme sur la surface des eaux. H paraît
qu’il se trouve dans tontes les mers des pays chauds, mais toujours
extrcmement loin des côtes. »
M. Bory de Saint-Yincent publia en i8o/j, dans son Voyage
aux quatre lies d’Afrique, une nouvelle figure du glaucus,
pl. V I , f. I , A et B , sous le nom de scyllée nacrée, et s’exprime
ainsi dans le texte (t. i , p. i 36) ; Ce mollusque figuré depuis
long-temps par plusieurs naturalistes, ne l'a encore été que
d’une manière imparfaite. Il nage à la surface de la mer, et a
l’air d’une salamandre. Ses couleurs sont élégantes, mais ses
mouvements sont ■gauches. Il jouit d’une grande force contractile,
ce qn’on éprouve en mettant fanimal à l’envers dans un
plat sans eau. H se replie alors avec force, et par un mouvement
de contraction , il reprend sa position naturelle. .l’ai soumis
jusqu’à huit fois de suite des scyllées à cette expérience.
D’autres avaient l’air épuisées à la troisième fois.
M. de Roissy, eu l’an XIII, sc borne dans son Histoire des
Mollusques (t, V, p. i 55 ), faisant partie de l’édition de Biiffon
par Sonniui, il coplería figure, pl. L U , fig. 7, donnée par Bosc.
M. Cuvier, dans les Annales du Muséum ( t. V I , pl. L X I ,
f I I ) , donna une connaissance plus com|)lètc de ce mollusque,
dont Péron, voyageur justement célèbre de l’expédition aux
terres Australes, a laissé deux figures. La première jiarut a la
suite de son mémoire sur les mollusques ptéropodes, jil. II,
fig. 9 ( Ann. mus., t. X V ) , et le genre glanons s’y trouve admis
avec les firoles, les callianires ! après les pnenmodermes et avant
les cléodores. On en retrouve une deuxième brillamment coloriée
, sons le nom de glaucus eucharis, à la pl. LIX , fig. 2 ,
de l’atlas du Voyage aux terres Australes. Mais cette figure
laisse elle-même beaucoup à désirer.
M. Cuvier place le genre glaucus dans son deuxième ordre
des mollusques gastéropodes,les nudibranchei>tà la suite des
scyllées, et avant les laniogères. Ce sont des animaux, dit ce
savant, dont le corps est long, ayant les orifices de l’anus et
de la génération comme les scyllées, quatre très-petits tentacules
coniques et de chaque côté trois branchies , formées
chacune de longues lanières disposées en éventail qni leur servent
aussi à nager. Ce sont de charmants petits mollusques de
la Méditerranée et de l'Océan, agréablement peints d’azur et de
nacre, qui nagent sur le dos avec une grande vitesse. Leur anatomie
ressemble beaucoup à celle de la tritonie. Les espèces
n’en sont pas encore bien distinguées.
De Lamarck (Anim. sans vertèbres, i8 ig , t. V I , part, i,
|). 299) place le glaucus dans sa division des mollusques gasté-
ropodes et dans sa famille des tritonlens, et le regarde comme
lien intermédiaire entre les ptéropodes et les gastéropodes. Il
le nomme glaucus Forsteri.
M. de Blainville publia en 1821 (Dict. sc. nat., t. X IX , p. 33
et suiv.) une histoire presque complète du glaucus. Il est le
|)reinier rjiii énonça l’opinion que tous les dessins représentaient
ce mollusque renversé sens dessus dessous, et que ce qu’on
prenait pour le dos était l’abdomen, et que par conséquent il
avait, comme tous les mollusques, l’orifice de l’anus et de la
génération, non pas au côté gauche, mais bien au côté droit.
Le mémoire de M. de Blainville est étendu, détaillé et enrichi
de recherches anatomiques très-soignées, et c’est à partir de
cet auteur que l’organisation du glaucus a été moins obscure.
M. de Blainville en donne une figure dans son atlas de Malacologie,
pl. XLV I, fig. 4: aYCC les détails d’organisation, et
dans son manuel il [ilace ce genre dans son deuxième ordre des
mollusques, les polybranchcs, et dans sa première famille on
celle des tétracères. La seule espèce qu’il mentionne est le glau