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t e n t a c u l e s c o u r t s , é p a i s , c o n i q u e s , t r è s - f î n e m e n t s t r i é s à l e u r
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e t a r r o n d i e .
Ce molluscpie est de consistance mollasse, coloré en jaune
clair, ])orictué de marron, à dos lisse, lorsqu’il est en repos,
ayant deux ou trois bosses sur la ligne moyenne quand il se
contracte. Sa longueur totale est au plus de 16 lignes. Nous le
trouvâmes communément sur les fucus foliacés nommés sargasses,
llottant à l’aventure sur les côtes de la Nouvelle-Guiag.
ÉO LTDE D E E O T T IN .
Eolidia Lotlini, L e s s .
(Pl. X IV , fig. 6, g. n.)
Cette éolide vit sur les rivages du port Saint-Vincent à Talca-
Imano, dans la province de la Concepcion, au Chili, où elle a
été trouvée j ) a r M. Lottin, fun des officiers de l’expédition.
Long d’un peu moins de 2 pouces, ce mollusque est allongé,
terminé en pointe aiguë à son extrémité, convexe en dessus et
muni en dessous d’un jjied étroit, légèrement creusé en sillon.
La boucbe est petite, arrondie, située au-dessous des deux tentacules
antérieurs ou labiaux qni sont allongés, élargis, ajdatis,
légèrement recourbés et terminés en pointe. Les deux postérieurs
sont petits, cylindriques, un peu renflés à leur terminaison.
L ’ouverture des organes de la génération et digestifs est
circulaire, perforée au côté droit, à |)cu de distance des tentacules
arrondis. Toute sa face dorsale est recouverte de papilles
cylindriques, pressées, égales, el rangées en ligues longitudinales
régulières jusqu’à la queue. Ces papilles sont comme
des écailles en recouvrement, et sont les brancbies on les tubes
respiratoires de l’animal.
L'éolide de Lottin est d’un blanc laiteux partout, excepte les
brancbies qni sont d’nn jaune mordoré très-vif
3o. PL EÜ R O B R .4 N C H E D E B L A IN V IL L E .
Pleurobranchus Blaitivillii, L e s s ., Centurie zool., pl. LI, g. n.
Péron rapporta le premier mollusque de la famille des jdiyl-
lidiens qui servit de type au genre pleurobranchus de M. Cuvier,
adopté par M. de Lamarck et M. de Blainville, bien que ce
dernier auteur en ait séparé les bcrtelles, petit genre très-voisin
que Montagu parait avoir nommé lamellaire. Le genre pleu-
robranche ap|>artient an ([iiatrième ordre des mollusques
gastéropodes ou teclibranches du Bègne Animal de M. Cuvier,
et au troisième ordre les monopleiirobranches, à la première famille
des suhaplysiens de la méthode de M. de Blainville (Manuel
de Malacologie, p. 470)-
Les pleurobranches ont les caractères génériques suivants :
Animal épais, charnu, ovalaire ou subcirculaire, déprimé,
comme formé de deux disques. L ’inférieur ou le pied ordinairement
le plus large, ovalaire, aplati. Le supérieur ou le disque
débordant le cor|)s, aplati et renfermant au milieu une coquille
ovale, convexe en dessus, rudimentaire, à bords membraneux
et tranchants, le sommet spire et postérieur •. une sorte de
can.àl régnant tout autour du corps formé par les saillies des
deux disques d’entre lesquels sort en avant une tête distincte,
à boucbe transversale, cachée, ouverte à l’extrémité d’une sorte
de trompe, et munie de deux paires d’ap|)endices tentaculaires,
les antérieurs à cbatpie angle extérieur de la tête, où ils forment
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