P h jsa Novæ-Hollandiæ, L ess.
( Pl. XVI, fig. 5, g. n. ) ■ ; .
Cette physe est ovalaire-obloiigue, à spire aiguë et saillante,
à dernier tour très-ventru, dilaté et bidleux, et les autres tours
petits, serrés et très-peu espacés. La boucbe est dirigée à gau-
cbe, obliquement allongée, à bord externe coupant, en demi-
ellipse* le bord interne ou columellaire oblique, tordu. La
bouche, ouverte supérieurement, se trouve plus étroite dans
sa partie ini'érieure. La surface de cette [letite coquille est légèrement
striée dans le sens vertical. Elle est assez solide et uniformément
colorée en marron foncé. M. de Blainville l’a figurée
dans son atlas de Malacologie, pl. XX XV JI, fig. 3.
llaiis son jeune âge elle est extraordinairement ventrue, à
spire saillante mais snrbtiissée.
L’animal a la téte conique, le dos un peu aplati, le pied
large, dilaté et débordant le corps, des lèvres épaisses et formant
en avant de la tcte un lobe arrondi.
La pliyse anstrtde est excessivement abondante dans la rivière
Maccjuarie, vis-à-vis la petite ville de Bathurst 'à i 3y milles
du port Jackson, au-delà des montagnes Bleues.
Les Moliujues nourrissent une jiliyse très-voisine de celle de
la Nouvelle-Hollande, coininune à Amboine. Sa coquille a 8 lignes
de hauteur sur 4 de diamètre. Sa forme est ovale-allon-
gée; sa sjiire très-aiguë; son demi-tour peu ventru. La bouche,
dirigée à gauche, a son bord externe coupant, en ellipse. La
colnmelle est tordue au milieu. Sa couleur est fauve noirâtre.
Cc sera phy'sa moluccensis.
Scarahiis imbrium, M on te.
(Pl. X , fig. 5 , g. n.)
Kaklat, dans la langue des habitants de Waigiou.
Aurieula scarabæus, L am k ., t. VIT, p. 1 8 9 , esp. 6.
Hélix scarabæus, L in n .; C h em n it z , n “ 1249 et 1260; L e a ch ,
Mise., t. I, pl. X L I I , ]). 96.
Le scarabe que nous avons figuré sous le nom d Imhnum est
le type de la description de M. de Lamarck, car 1 individu que
nous avons étudié était étiqueté de sa main et nous a été
communiqué jiar M. le duc de Rivoli.
La véritable aveline, et nous en avons observé plusieurs individus
complètement semblables, a i 5 lignes de hauteur sur
près de 9 lignes dans sa plus grande largeur. Sa forme est ovalaire,
conique, déjirimée en dessus et en dessous, ce qui constitue
sûr les côtés deux carènes. La spire est courte, formée de sept
tours. Les six premiers sont serrés, réunis par une suture linéaire.
Le septième est grand, ventru, caréné sur le bord gauche.
La boucbe est ringente, dextre, à péristome très-bordé ,
â lame de la colnmelle élargie en avant du trou ombilical, qui
est conique. La bouche est garnie en dedans, au bord droit, de
deux petites éminences deutiformes, et de trois robustes sur la
colnmelle, celle du milieu se prolongeant très-avant.
Celte coquille est très-lisse, marquée de stries fines seulement
sur les tours postérieurs de la spire et au bord du sillon
du grand tour. Son péristome est blanc; sa robe est couleur de
corne, mais ondée et tachetée de fauve marron doré très-vif et
très-pur. Quatre [ictites tacbes blanches marquent la carène
des tours de la spire. Parfois cette cociuüle est d’un marron frais
disposé par larges plaques.