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239. V0Y.4GE AUTOUR Dü MONDE.
Tiéa, clans la langue des habitants de Borabora.
Diacope borensis, Cuv. et V a l., Poiss., t. II, p. 436.
P. 17; il. 4-; ; cat. 4; a. 0. 18.
Ce poisson, long dun pied, est très-élevé antérieurement.
Sa téte est haute, épaisse sur le iront, à chanfrein assez brus-
tpiement déclive jusqu au museau. La mâchoire inférieure est
mince; elle e s l, ainsi qite la supérieure, garnie de dents espacées
et aiguës. L'oeil est très-grand, arrondi. Le préopercule fortement
écbancré, est dentelé très-finemcnt en bas et crénélé en
haut. L'opercule est obanguleux, lisse. L’interopercule est
])ointu. Tous les trois sout recouverts d’écailles. Le museau est
lisse. La ligne latérale suit la courbure du corps. La naissance
des nageoires est un jieu renflée, écailleuse. La dorsale épineuse
a ses deux premiers rayons les (ilus courts. La dorsale molle est
haute, anguleuse â sa terminaison. La caudale est épaisse,
iourcluie. L anale, armée de trois épines robustes, est haute,
anguleuse. Les ventrales ont leurs rayons mous comme digités.
Les écailles sont larges, crénelées, carnées et cerclé« de
rouge v if
Ce poisson est en entier d’un rouge variable par ses teintes.
Ainsi le corps et la tête sont rouge aurore, tandis que le
dos est violacé, que la dorsale et la caudale sont violâtres, et
cette deriuère terminée de jaune. Le ventre et les flancs sont
rose-argcnté. Des tacbes rouge de saturne se dessinent sur le
museau et les opercules. L’oeil est cerclé de rouge de feu, puis
de jaune doré. La dorsale épineuse a deux raies et ses épines
sont d’un rose pâle.
Ce poisson estimé des naturels comme aliment, est commun
dans les mers qui baignent l'ile de Borabora.
io5. PLECTROPOME DE PAYTA.
Plectropoma paytensis, Less.
P. 15; (1. H ; i î o '9-
Ce petit poisson ne parait pas avoir été décrit par M. Cuvier
dans le tome II de son Histoire des Poissons, où il mentionne
tous les prectropomes connus. Sans doute que l’individu de notre
collection a été perdu. Nous ne le mentionnerons donc que
d’ajarès un dessin fait d’après nature à Payta, sur la côte du
Pérou, où nous rencontrâmes cette espèce.
Long au plus de 5 pouces et demi, ce poisson a les yeux
gros, la tête arrondie et déprimée, les mâchoires armées de
dents serrées et assez fortes. Le museau est nu, mais les opercules
sont recouverts d’écailles. Le bord du préopercule est
arrondi, renflé, garni à son point élargi d’épines saillantes,
recourbées, imitant parfaitement une mollette d’éjreron. Le
bord montant est presque lisse. L ’intcropercule n’a qu’une dent,
et fopercule s’allonge en pointe mousse au sommet. La pectorale
est allongée, dilatée. La dorsale épineuse est médiocre.
Les deux premières épines sont très-courtes. La dorsale molle
est plus haute, régulière. L ’anale est armée de trois petites
épines. La caudale est fourchue, à lobes aigus. Tout le cor|is
est revêtu d’écailles petites et serrées.
Sa couleur générale est en dessus d’un gris roux vineux et
blanc nacré en dessous et sur les côtés. L’opercule est verdâtre.
Cinq taches grandes, jaune ocreux, marquent les flancs. La
caudale est brunâtre. La pectorale et les catopes sont blanchâtres.
L’anale est jaune eu devant et blanche en arrière.
La première dorsale est blanche avec une tache triangulaire
jaune derrière et au sommet de chaque épine sur le bord de la
■Voyage e/e ta Coquille. — Z. Tom. 11, Part. 1. 3o
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