(le même hauteur, et placée sous la précédente, a aussi 2.0 rayons
siniplés. Toutes les deux sont molles et finissent à l’endroit où
le corps s’amincit ¡lostérieuremcnt.'La caudale est pins haute
([ue large et complètement arrondie, el traversée par des rayons
éjiais et cylindriques, puis divisés et sinqiles au sommet.
Nous n'avons observé aucun aiguillon sur le c<âté de la queue
de l'espèce ([ue nous avons figurée. Cela tenait-il au jeune âge
de l’individu ? La pean est rugueuse, à losanges régulières et proportionnées
comme on l’observe sur les autres espèces.
La téte de ce baliste est roux-cannelle foncé en dessus, plus
clair en dessous. Les lèvres sont presque blanchâtres. La supérieure
est entourée par un demi-cercle d’un az.nr très-pur. Deux
raies droites bleu de ciel partent du front, et descendent parallèlement
jusqu’au-devant de la nageoire pectorale, renfermant
dans leur intervalle nu ruban intermédiaire jaime-nankin. La
jiectorale, molle et mince, est brune, mais sa naissance est traversée
par un trait ronge de sang. Le dos est jaune orangé.
Entre les deux yeux, dout l’iris est orangé pâle, est jilacée en travers
sur le sommet de la tête une raie assez large d’un noir
profond. Cette raie reprend an-dessous de l’oe il, mais s’élargit
bientôt (lu triple, et descend obliquement sur les côtés du corps,
de l’anns â la moitié de la nageoire anale, en couvrant ces
parties d’nne large'écharpe noir profond. Mais en arrière ce
noir est côtoyé par une ligne bleue qui devient glauque, puis
vert pomme. Uu double chevron vert pomme se dessine sur la
partie postérieure dmcorps. Leur intervalle est occupé, par du
jaune orangé cpii y présente un large triangle. Mais le deuxième
chevron vert pomme se trouve limiter le noir profond qui colore
la partie postérieure du corps et la naissance de la queue jusqu’à
la nageoire. Celle-ci, la deuxième dorsale et l’anale sont uniformément
blondes. Les é|iines et la membrane de la première
dorsale sont fuligineuses.
Ce baliste habite au milieu des coraux de File de Borabora,
dans l’archipel de la Société. Les naturels le nomment o u i,
ainsi (jue les autres balistes de leurs côlcs.
19. H IP PO C A M P E V E N T R U .
Hippocampus ahdominalis, L ess . , Mém. de la Soc. d'Hist.
nat. y t. TV, p. 411 (septembre 1828.)
K io r è , dans la langue des naturels de la Nouvelle-Zélande.
Ce lopliobrancbe a 8 pouces de longueur totale, depuis le
bout du museau jusc[u’â l ’extrémité de lacpaeue. Il se rapproche
de riiippocampe vulgaire par ses formes générales, mais il n’a
point d’excroissances barbues et cartilagineuses, surmontant
les yeux, ni les aiguillons qui entourent la cjueue. Sa taille est
plus prononcée, et la saillie de l ’abdomen est surtout remar-
(jnable.
Le corps est aplati verticalement, à sept angles, haut d’un
pouce vis-à-vis l’abdomen, qui forme une carène tranchante
et convexe â son bord. Le dos est étroit. L ’oeil est surmonté de
2 arêtes coniques et simples. La bouche est petite, sans dents,
terminale au sommet du museau qui a 8 lignes de longueur.
2 ouvertures ou évents sur la nuque. Tête déprimée et aplatie
sur les côtés. 12 anneaux cartilagineux aucorjis, à 7 pans; 47
environ â la (|ueue, à 4 pans. Celle-ci est régulièrement quadrilatère
, e t , de même que le corps, est lisse , sans appendices
aucuns, et présente de simples éminences coniques aux points
de jonction des anneaux cartilagineux. La queue a 6 lignes de
largeur à partir du corps, et se termine insensiblement en pointe.
Nageoire anale nulle. Rayons de la dorsale simples, s’im|ilantant
sur le dos par de petits bulbes.
La couleur de l’hippocampe ventru est généralement d’un
blanc jaunâtre, avec des taches d’un poui’pre noir, irrégulières