98. H K L IC IN E JA U N E .
Helicina lutea, L e s s .
(PL X III, fig. 10, g. n.)
Coquille arrondie, convexe, solide, aspire peu élevée, large,
convexe, lisse, à dernier tour plus grand, globuleux, subcaréné
un milieu. Bouche oblique, eu demi-cercle, à bord simple,
libre, à columelle épatée. Son test est épais, légèrement strié
eu dessus, coloré en jaune d’or très-vlI. Le dedans de la bouche
et le bord columellaire blanc nacré. Diamètre 5 lignes, hauteur
3 ligues. .
Hab. les bois des alentours du havre de Dorery à la Nouvelle-
Gniiiée.
99. H É L IC IN E Z O N É E .
Helicina zonata, L e s s .
Coquille arrondie, déprimée en dessus, nn peu convexe en
dessous, mince, fragile, à spire à peine convexe, déprimée, à
dernier tour fortement caréné. La bouche obli((ue, à bord
mince et simple, anguleuse en baut, à columelle peu marquée,
un peu gonflée, sans trace d’ombilic. Test à peine strié, jaune,
zoné en dessus d’une raie enroulante ronge de sang. Diamètre
3 ligues et demie, et bauteur 2 lignes.
Elle habite l’ile d’Onabiu. On y trouve parfois une variété
jaune pur sans cercle rouge.
100. H É L IC IN E PE R L E .
Helicina margaritacea, L e s s .
Coquille g lo b u le u s e , v it r é e , f r a g i le , à spire lé g è r em en t c o n v
e x e , à deini-tOLir v e n t r u , a r r o n d i , tr è s - lis s e , à b o u ch e hémi-
Z O O L O G I E . 35r
sphérique, à lèvre très-mince, très-simple, ;i bord columellaire
un peu enfoncé. Sa couleur est un blanc jaunâtre très-transparent.
Son diamètre 2 lignes, et sa hauteur i ligne et demie. Fdle
vit sur les feuilles des arbres à la Nouvelle-Guinée.
101. MÊLA NIE A SOIES.
Melania setosa, S w a in s ., Zool. Journ., t. I, pl. VIII, f . 6 â 8.
Spirilla spinosa, H u m p h ., Cat. 11° 4 7 2 .
(Pl. X I , fig. 2, g. n.)
Cette curieuse mélanie, abondante dans les eaux fraîches de
l’ile (le Waigiou, dépendante du système des terres des Papous,
est devenue dans ces derniers temps l’objet d’nne controverse
entre MM. Swaiftson et Gray, insérée dans le Zoolo-
gical Journal; nous favions fait peindre lorsque nous avons eu
connaissance du nom (ju’elle avait reçu des auteurs anglais.
Cette mélanie, assez semblable par les formes générales bien
que |)Ius courtes, à Xamarula, si commune dans les rivières de
l’Ile-de-France,est ovalaire, raccourcie, ventrue,médiocrement
épaisse, à tours de spire peu élevés, convexes, souvent rongés;
le dernier tour est le plus grand, et forme les deux tiers de la
longueur du test. La bouche est plus longue (jue large, verticale,
dextre, à lèvre droite dentelée, finement creusée en sillon sur
son rebord qui est mince et arrondi. Le bord columellaire est
lisse, large, un peu artpié et montant. Les tours de la spire
sont carénés d.ans leur milieu, excepté le grand tour (jui présente
une carène presque sur le rebord du sillon. Celte carène
est garnie de rangées d’éminences (jui suivent les tours de la
spire et qui s’arrêtent à l’angle que décrit en bas la lèvre droite.
Ces éminences sont testacécs, courtes et coniques, mais l’épi-
(iernie s’épaissit â leur base, les entoure en se moulant sur