outi'c PayTa el Colan, sur la cole du Pérou. Nous n’eu avons
U'ouvc (|ue deux individus ; run , long de 20 lignes , large de i5
et haut de 8, et un second, long de 26 lignes, large de 22 et
haut de 6. Tous les deux sout au Muséum.
ifio. CONOEIMX DE SWA INSON.
Conoelix Swauisonif, L ess.
(Pl. X I , fig. 5 , g .n . )
Le genre Conoelix a été jiroposé par M. Swaiusoo, dans ses
Zoological illustrations [ t. I, pl. X X IV , 111-8"; Lond., 1820
a 1821 ), et cet auteur en figure trois espèces, les conoelix
marmoratus, lineatus et punctatus. L’esjièce (pie nous dccri-
voiis a heaneoup de rapports avec le conoelix marmoratus,
mais cependant si la figure (pi'il en donne est exacte, notre co-
noelix devra en être distingué. Nous nous faisons un devoir de
dédier au créateur de ce genre l’espèce que nous avons rencontrée
en assez grand nombre au milieu (le l’Archipel des Carolines,
en même temps que nous y joignons notre tribut d’estime
pour ses travaux, et d’amitié pour sa personne.
Les caractères des conoelix sont, d’après M. Swalnson : Testa
coniformis ; spira brevissima ; labium exterius simplex ; columella
plicata ; apertura linearis, angusta., spirti longior. Ce sont des
mollusipies intermédiaires aux cônes et aux volutes.
Le conoelix de Swainson a 11 liijnes 0 d0e lou<r iieiir totale,7 sur 5 lignes de diamètre ; il est plus dilaté à la naissance de la spire,
qui lorme un disque coiiiipie terminé en pointe obtuse, cylin-
driijiie que couronne un léger bouton. Le test est turbiné, lisse,
arrondi, et s amincit jiistpi’à l’extrémité de la bouche. La spire
est formée de tours ra|)procliés, finissant assez brusquement
en un sommet aigu et mince. L’ouverture du test est étroite,
plus élargie en lian t, et a 8 lignes de liaiileiir. La lèvre externe
est é|)aisse, droite, parfaitement lisse, séparée à son extrémité
terminale de la columelle par une écliancrure formant
canal. La colnmelle est obli(|ueinent tordue et striée à l’extrémité.
Elle est garnie à sou milieu de quatre varices internes, ne
saillant point à l’exlérienr, et sc[)arées l'une de l'autre par im
sillon creux (ces varices sont trè.s-mal rendues dans la figure 5
(le notre planche XI).
Le test de ce oonoelix csl parfaitement lisse et jioli. La spire
est fauve. Des lignes rouge brun régulièrement espacées le contournent
horizontalement. La robe est grise cendrée avec des
taches brunâtres et des raies interrompues d’nn blanc luisant
tonnées de petites taches en croissant ou (piadrilalèrcs et bordées
de fauve. Une ligne rouge-brun très-vif colore le bord externe
de la lèvre droite. La colinnelle est rouge brun à l’extrémité.
Nous trouvâmes, eu 1824, un grand nombre de coquilles de
cette espèce sur les bancs de coraux qui enveloppent la petite
ile (fOiialan, dans l’arcbijiel des Carolines.
r(ii. O E IV E TVO-TAITI.
Oliva taitensis, L ess.
Cette olive est siibcylindrique, arrondie, solide, â spire
courte en cône aigu, â tours concaves à leur centre 011 creusés
d’un canal évasé. Le bord externe est épais, entier, terminé
par un canal concave, creux. La eoliiinelle est finement ridée.
Le test a sa surface luisante, lisse, gris brun , à petites taches
anguleuses blanches encadrées (l’un trait noir. Le dedans de
foiivertiire et les plis exterucs de la columelle sont d’nu blanc
jaunâtre. Elle esl longue d’environ 1 1 ligues sur G de diamètre.
Elle esl commune sur les récifs d’O-Taiti, cl a été déposée au
Musée (le Paris.
r o y r .,,U la Ca^dlk. - Z. Tarn. IL Partie 1.