nn voile (|iii l’iuiil avec le pied; les postérieurs plats et fendus,
sondés à leur base. Yeux sessiles placés au bord externe et à la
base des tentacules antérieurs. Brancbies composées d’une
double série de lamelles formant un seul panacbe adbércnt au
côté droit et au tiers postérieur entre le manteau et le pied.
Les organes excitateurs en avant et sur le rebord du côté droit.
L ’anus porté par un |)ctit tube et tout-à-fait en arrière des
brancbies.
M. Cuvier a trouvé aux mollusques de ce genre, quatre estomacs
dont le second est cbarnu, quelquefois armé de pièces
osseuses, el le troisième est garni à l’intérieur de lames saillantes
longitudinales et un intestin court.
Sept espèces de vrais pleurobranches de l’Océan, de la Méditerranée
et de la mer Rouge sont décrites par les auteurs.
Nous y ajoiiterous la belle espèce que nous dédious à M. de
Blainville, el que nous trouvâmes en mai i Sî S à la pointe
Vénus de la baie de Matavai, dans file d’O-Taiti.
Long de près de 3 ])ouces et demi, le pleurohrandius BlainvUUi
a jusqu’à 2 ponces 3 lignes d’élévation vers le milieu du corps.
Le disque dorsal est mince, aplati, ebarnu, ovalaire, arrondi
à l’extrémité postérieure et écbancré en devant, légèrement
aréole, d’une couleur blanc-bleuâtre de ])orcelaine, avec des
stries blanches, et quelques raies purpurines au milieu. Un
rom'e ocreux teint le rebord antérieur. Les tentacules buccaux
et les organes générateurs sont d’un pourpre noir. Les brancbies,
en forme de panache élégant et biinnné, sont purpurines. Un
rose violâtre nuance le eorps, et est sillonné par des stries
bleuâtres ramifiées. Le pied est aplati, lisse, blanc bleuâtre,
plus é]>ais et coloré en rouge carmiiié sur sou bord : il esl:
arrondi en devant et terminé en pointe obtuse à son extrémité
postérieure.
La figure de la planche LI de notre Centurie zoologiqne
représente exactement le dessin que nous avons fait de ce
mollusque sur le frais à O-Taïti. Nous n'avons pu retrouver
l’individu que nous avons apporté «déposé au Musée de Paris,
de sorte tjue nous ne pouvons donner aucune descri|ition de
sa coquille.
3 i. n O L A B E L L E T É R É M in i.
Dolabella teremidi, L e s s .
Térémidi, dans le langage des insulaires de l’ile de Borabora.
Aplysia teremidi, Rang, Monog. pl. III, fig. i, 2 et 3, g. n.
Cettedolabelle, ([ue nous avons découverte,est très-connniine
sur les rivages des iles d’O-Taïti et de Borabora, « nous l’avons
surtout rencontrée sur l’îlot de Tubaï; elle est, pour les
insulaires des îles de la Société qui la mangent crue, un aliment
agréable. Il est à remarquer que les habitants de l’île d’Oualan,
dans les Carolines, la recliercbent avec le même ein|)resseinent
et sans se donner la peine de la soumettre à la plus légère
cuisson.
L ’osselet ou le test interne est long de 2 pouces dans le sens
vertical; il est assez épais, recourbé et arrondi au sommet,
dilaté à l’extrémité, recouvert d’un épiderme jaunâtre, et fortement
écbancré au bord interne. Le manteau est très-épais,
très-dur, taché de noir et de fauve avec des cercles blancs sur
un fond vert, et des aspérités épaisses en grand nombre. Beaucoup
de taches verruqueuses brunes sont cerclées de blanc pur.
Des festons, dentelés et saillants, marquent le bord du biseau
postérieur. Le pied est lisse, large, coloré en fauve verdâtre.
Cette dolabelle, amincie en devant, est donc élargie « terminée
en un disque tronqué, ample et arrondi. Ses dimensions
sont d’environ 4 ponces et quelques lignes de longueur. Ses
tentacules antérieurs sont courts, épais, arrondis. Les bords