iorinaal couronne. La bouche est ovalaire, petite, allongée, à
lèvre externe mince, à bord columellaire un peu creusé en dedans.
.Sa coidenr est un fauve tacheté de brunâtre en devant.
On la trouve â la Nouvelle-Guinée.
I I I . M E I.A N IE D E D O R E Y .
Melania doreyana, L e s s .
Cette petite mélanie est turrlcnlée, â tours en cône allongé,
aigu, séparés par nn sillon linéaire assez marqué, les
tours un peu convexes, le dernier un [len grand, évasé, tous très-
fineaient rayés dans le sens longitudinal, mais les premiers tours
mar([ués de petites côtes saillantes, verticales, espacées et n’occupa
ut que la inoitiéiiiférieurcdu tour. Ces côtes disparaissent sur
les trois derniers tours, et y sont remplacées par des arêtes irrégulières
à demi effacées. La bouche est ovalaire, à lèvre droite
coupante, un peu excavée à son union au bord columellaire
([ui est courbé. ^
i.a couleur de cette coquille est uu brun sale. Llle a 8 lignes
de longueur sur 3 de diamètre. On la trouve sur les bords du
havre de Dorey ou Doréry, à la Nouvelle-Guinée.
, 12. MÉT.ANIE D E B L O S S E V IL L E .
Melania BlossevilUana, L e s s .
Nous ne possédons qu’un seul individu de cette belle espèce
de mélanie, et encore est-il brisé dans sa moitié, car nous n’en
avons que quatre tours. Cette coquille devait être longue, puisque
la portion qui nous reste a 26 lignes de hauteur sur 7 de diamètre.
Elle est cylindrique, très-turriculée, â tours bordés par une
ligne en ressaut supérieurement, de sorte que le sillon qni
marque leur isolement est très-distiiict. Tous ces tours sont à
Z O O L O G IE . 359
côtes, arrondis, convexes, séparés ]>ar de larges sillons peu profonds.
Les côtes sont creusées en dessus par les sillons nombreux
qui incisent légèrement toute leur surface, et (|ui décrivent la
même ligne spirale que les tours eux-mêmes. La bouche est
grande, obovale, aiguë eu haut, arrondie et large en bas, un
peu écbancrée sans saccade à runion de ia lèvre droite, qui est
un peu anguleuse, à la lèvre gauche qui décrit une courbe.
Toute la coquille est d’un noir pourpré, tandis que la
boucbe est d’un blanc bleuâtre. Cette belle mélanie habite la
Nouvelle-Guinée.
i i 3. M É L A N IE G R A C IE U SE .
Melania graciosa, L e s s .
Cette mélanie a les ])lus grands rapjiorts avec la melania
truncata de Ijamarck, et même la phrase de cel auteur lui convient
parfaitement. Mais notre individu comparé, dans la collection
de M. le duc de Rivoli, avec l’espèce type de Lamarck,
en diffère cousidér.ablcment.
L ’espèce qui nous occupe et à spire turrlcnlée, très-allongéc
et très-aiguë, a 25 lignes de longueur totale sur 5 lignes dans
son diamètre le plus large. Sa spire se compose de dix tours
minces, grêles et lisses d’abord, qui s’accroissent aux derniers,
et ceux-ci sont recouverts de côtes longitudinales séparées par
des rayons creux, et ravées en travers par des traits serres, de
sorte que les côtes sont comme perlées. La bouche est obovale,
anguleuse au sommet, à lèvre droite dilatée, à bord de la columelle
concave et montant.
Sa couleur est uu fauve doré et parfois roux, tirant au
marron. La lèvre et la columelle sont blanches.
Cette belle espèce habite la Nouvelle-Guinée.