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rapprochées rpii suivent la spire en diminuant en nombre
à mesure qu'elles avancent sur le grand tour, où on n’en
compte [lins que trois qui sont un peu espacées et qui
viennent contourner en arrière le rebord de la columelle. Une
petite arête naît aussi de l’avant-dernier tour et forme un léger
ressaut sur le bord supérieur, près le sillon du grand tour, en
se perdant sur la lèvre droite de la bouche et dessinant un angle
à ce point du péristome. La bouche est plus haute que large;
elle n'a que cinq lignes. Sa lèvre droite est coupante, le bord
columellaire est oblique, lisse.
La plus longue portion que nous ayons de cette mélanie est
de r3 ligues sur moins de 5 lignes de diamètre. Elle est noire
pourprée et très-lisse.
io 8 . M É L A N IE D 'O F F A C H .
Melania offachiensis, L e s s .
Cette espère est longue, turrlcnlée, mince et aiguë à son
sommet. Les tours de spire, au nombre de neuf, sont lisses,
unis, graduellement amincis, et séparés par un sillon linéaire,
creux. A partir des trois derniers tours, le test s’accroît successivement
, et le dernier est le plus grand, bien que médiocre.
11 est convexe, subcaréné près de la terminaison. Les tours de
la spire affectent de légères rugosités longitudinales, mais le
dernier tour présente en arrière du rebord columellaire des
rangées régulières, serrées et très-fines qui suivent la torsion de
cette extrémité. La bouche est oblongue, obov.ilaire, à lèvre
droite un peu dilatée en haut, et légèrement déprimée à son
union avec le bord columellaire qui est oblique et droit.
Cette coquille a 20 lignes de longueur totale sur 4 lignes et
demie de diamètre. Elle est uniformément noirâtre pourpré. La
[jartie dorsale du grand tour est brun-fauve plus clair tacheté
de brun. Elle vit dans les eaux douces de la grande baie d’Of-
fach, dans file de ’Waigiou.
,09. M É L A N IE R O N G É E .
Melania erosa, L e s s .
Le test de cette mélanie a sa spire décollée à peu près à son
tiers terminal. Ce qui nous en reste est long de i 3 lignes, tur-
riculé, à tours graduellement amincis, séjjarés ]jar des sillons
à peine marqués, et tous creusés de sillons réguliers, espacés,
tournoyant dans le sens de la spire, et couijés par des stries irrégulières
longitudinales. Le grand tour présente quatre stries
d’accroissement espacées et [jlus marquées que les précédentes ;
son bord marginal est finement rayé de petits sillons qui partent
du repli de la columelle et le contournent. La bouche est obovale,
à lèvre externe simple, un peu dilatée, à columelle droite
et oblique.
Cette mélanie est d'un noir mat, sale. On la trouve à la Nouvelle
Guinée.
IIO . M É L A N IE R U D E .
Melania aspera, L e s s .
Cette jolie mélanie, dont nous ne possédons qu’un seul individu
habite la Nouvelle-Guinée. Elle est longue d’un pouce sur
3 lignesdediainètre.EIle est fonnéede neuf tours turriculés, assez
épais, séparés [jar un sillon creux. Tous sont côtelés dans le sens
longitudinal, et ces côtes sont à grains arrondis et traversés
par des sillons très-fins et très-serrés qui suivent les tours de
s|jire. Mais les côtes sont plus marquées sur les trois derniers
tours, et même le sixième a cela de remarquable que ses
côtes sont surmontées d’une petite arête aiguë et S|jinescente