104. M É r.A N IE D E M A U R IC E .
Melania mauricioe, L e s s .
Coquille brièvement turrlcnlée, terminée en cône allongé, à
spire composée de six tours, les cinq ¡iremicrs un peu plus
longs que le dernier; celui-ci médiocrement ventru, convexe;
tous séparés par une ligne spirale peu marquée. Les tours sont
côtelés très-légèrement dans la ligne verticale, et tous sont
finement striés daus*le sens de la spire. Ces stries sout légèrement
convexes, arrondies et séparées ]jar d’étroits sillons. La
boucbe est plus longue que large, arrondie, <à lèvre droite,
entière et simple, à bord columellaire, plane, lisse.
Ce test inerme est long de i i lignes sur 3 lignes de diamètre.
Il est toujours un peu tronqué au sommet de la spire.
Sa couleur est nn brun noir sale. On le trouve en grande quantité
aVec la mélanie thiare, dans les eaux douces de l’ile Maurice.
La coquille est fauve dans le jeune âge.
105. M É L A N IE V IS.
Melania terebra, L e s s .
Cette petite mélanie a lo lignes de longueur sur 3 lignes de
diamètre. Elle est mince, subulée, à spire très-effilée, très-ai-
srnë au sommet, très-finement striée de côtes serrées dans tous
ses tours qui sont au nombre de neuf. Le dernier est médiocre,
|)eu dilaté, convexe. Le sillon linéaire qui marque les
tours de la spire est assez profond. La boucbe est plus longue
que large, bien qu’elle n’ait que 2 lignes et demie de hauteur,
sa lèvre droite est mince, presque verticale, et le rebord columellaire
est oblique et court, très-peu épais.
Jeune, cette mélanie est fauve; adulte, elle est noirâtre, ex-
Z O O L O G I E . 355
cepté son grand tour qui reste fauve. Elle est commune sur le
pourtour du havre de Doréry, â la Nouvelle-Guinée.
106. M É L A N IE FA U N E .
Melania fauna, L e s s .
Cette mélanie est très-longue, très-mince, et â spire considérablement
allongée, très-aiguë; l’ensemble de la coquille
rappelant une alêne. La spire a dix tours, tous réguliers, graduellement
amincis, légèrement convexes, isolés [>ar uno
ligne spirale peu distincte, très-finement striés dans le sens
delà spire, ou plutôt marqués de côtes très-fines, séparées dans
leur intervalle par un sillon creux. Le dernier tour est médiocre,
peu renflé. La bouche est petite, étroite, à lèvre droite,
lisse, coupante, le bord gauche uu peu excavé sur la columelle
qui est lisse, étroite.
Cette coquille est fauve, flammellée de rouge brun. Sa
longueur est de i2 lignes sur 2 lignes et demie de diainètre
dans sa plus grande largeur.
Elle habite la Nouvelle-Irlande.
10 7 . M É L A N IE D E W A IG IO U .
Melania waigiensis, L e s s .
Tous les individus de cette mélanie que nous avons trouvés
dans les eaux des chutes et des petits torrents qui tombent
dans la baie d’Offack dans l’ile de Waigiou, étaient tronçonnés
â leurs deux tiers. Cette coquille est allongée, turriciilée,
â tours légèrement convexes, séparés par un sillon assez large.
Ces tours sont arrondis, sans côtes, bien que leur surface
manifeste quelques élévations ou bosselures longitudinales.
Au bas de chaque tour se dessinent en creux plusieurs lignes
4 5 .