de la hoiichc par un profond sillon, très-lisse, remontant sur
faxe de la columelle, qui se dilate en calle on oreillette arrondie
dans scs contours, plane, recouvrant presque eu entier
l’orilice de l'ombilic, tpii est creux et évasé.
Du calle au bouton il y a 8 lignes et demie, et en diamètre
on compte 28 lignes. La boucbe est grande, très-oblique, longue
de 19 lignes, à lèvre droite simple, décrivant une courbe,
et finissant au-dessus de la carène du grand tour.
Cette coquille est d'un fauve blond uniforme, avec des nuances
bleuâtres glauques sur le pourtour de la boucbe et en dessous.
Le calle est comme vernissé, rouge-brun foncé. La carène
du grand tour est roux-blond foncé.
Cette belle natice n'est pas rare sur les grèves sablonneuses
de Colaii, non loin de Payta, sur la côte du Pérou, ou
elle est jetée par les vagues.
121. N É R IT E frO -T A IÏI .
Nerita o-tailensis, L ess.
Cette uérite est é|)aisse, solide, arrondie, à spire courte, à
dernier tour garni de côtes régulières, séiiarces par un sillon
creux. Boucbe étroite, à lèvre externe lisse intérieurement, arrondie,
garnie en bas de cim| dents eoiii(|ues, égales. Bord columellaire
droit, marqué de quatre plis, gros, lisses, séparés par
nn sillon [jrofond.
Haiiteiir 7 lignes, diamètre transversal 9 lignes.
Cette uérite est blancbâtre en dessus, parfois taclielée de noirâtre,
â bouche blanc [jur. Un cercle jaune soufre sur le pourtour
de la lèvre externe. Elle est très-commune ii O-Taïti et à
Borabora. Elle a beaucoup de ra]jports avec la nenta plicata de
Lamarck.
122. N É R IT E D E I.A N O U V E L L E -IR L A N D E .
ISerita novoe-hiherniæ, L ess.
Cette uérite a l’as|ject de la nerita malaccensis, mais elle s’en
distingue par plusieurs caractères. Sa spire est conique et saillante
, ce qui n’a pas lien daus la malaccensis. Sa lèvre droite
est beaucoup plus mince, plus concave, et son rebord est très-
bas. Une seule dent marque le baut de cette lèvre (jui est lisse
et u’a C ju ’ u i i ressaut circulaire interne décrivant comme elle nn
demi-cercle. La colunielle est plate et nue, marquée seulement
d’une â trois échancrures 'et dents peu nettes. Sa surface est
couverte de côtes saillantes, arrondies, régulières, séparées par
uu sillon creux et lisse. Aucune strie longitudinale n’ap])arait
en travers sur les côtes.
Sa hauteur est de 10 li<rnes sur l i lignes de O ^ O largOeur. Ses cotes
sont noires, luisantes, comme enduites de vernis, et les sillons
sont olivâtres. La bouche et la colnmelle sont d’un blanc pur.
Cette uérite est commune aux alentours du port Praslin, â la
Nouvelle-Irlande.
123. N É R IT E D E LA N O U V E L L E -G U IN É E .
Nerita novæ-guineæ, L e s s .
Cette ])etite coqinlle a 7 lignes de hauteur sur 8 de diamètre ;
son test est épais, dilaté au-dessus de la lèvre droite, à s|)ire co-
uiijLie, saillante. Elle est couverte de côtes arrondies, rapprochées,
très-lisses, et séparées par un sillon au milieu duquel
règne une ligne cordounée de même forme, mais plus petite que
les côtes qu’elle sépare. Sa lèvre droite est en demi-cercle ,%iiuce
et lisse à son bord, puis dilatée et garnie de petites arêtes régulières
et de sillons jusqu’en hau t, où s’élèvent deux dents. La co-
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