217. E U N IC E G IG A N T E S Q U E .
Eunice gigantea, S a y .
Var. mauricioe; L e s s .
• Cette belle eunice longue de 5 pieds et demi, cylindrique,
iragile, peu ample, brillante de toutes les teintes nacrées et irisées
avec des reflets dorés, ne diffère de l’ennice gigantesque
que parce ((u’elle a trois lobes tentaculaires derrière la nuque,
deux à droite et un à gauche, dispositioti que nous avons trouvée
sur deux individus déposés au Muséum, et qui proviennent des
côtes de l’île Maurice.
218. A G L A U R E JA U N E .
Aglaura ¿ a i e « . L e s s .
Cette annélide est longue de 25 lignes sur une de large. Sou
corps imite un petit ruban étroit, long, bordé par les pieds
qui sont serrés sur cbaque anneau. Elle est d’un jaune d’or très-
brillant, relevé sur le côté par deux rangées de points rouges,
chaque point marquant la base du pied. Les yeux sont allongés,
d’un rose v if Cette espèce flottait sur des fucus , dans le
grand Océan, par 27 degrés de lat. S., et 167 de long, orientale.
Nous la rencontrâmes le 10 juillet iSaS.
219. C IR R H IN Ê R E O R A N G É E .
Cirrhineris aurantiaca, L e s s .
Cette espèce remarquable par les doiizelongues cirrbes simples
qui partent des côtés des premiers anneaux, appartient au petit
genre nommé Proboscidea jiar Lesueur. Cette annélide longue
de 3 i lignes, est rubanée, amincie aux deux extrémités. L ’antérieure
est pointue, obtuse. La postérieure est mince, effilée,
atténuée. Le corps légèrement convexe en dessus, est ajilati
en dessous et déprimé sur ses bords. Ses anneaux sont très-
serrés et les pinceaux de soie des côtés très-courts et très-peu
apparents. Les cirrbes sont longues, simples, tortillées à leur
sommet. La consistance de cet animal est mo lle , fragile. Sa
coloration est un orangé très-éclatant.
Nous trouvâmes cette cirrbinère aux îles Malouines. Elle
est commune sous les galets des rivages, et dans les lieux où
il ne séjourne que peu d'eau.
III.
220. Ü N IV E R SJB R A N O H E A R B O R E SC E N T .
Homopneusis frondosus, L e s s .
( Pl. XII des Mollusques, 3/4 de g. n. )
Les planaires , bien qu’étudiées dans ces derniers tenqis avec
une grande persévérance, soit parM. deBaër, soit par M.Dugès,
dans son beau travail sur les Planariées, soit par M. deBl'ain-
ville, dans son articleVers du Dictionn. des sciences naturelles
(t. L V I I ) , soit par JM. Cuvier, dans la deuxième édition du
Règne animal, laissent encore beaucoup â désirer sur la place
qu'elles doivent occuper dans les cadres zoologiqnes. Les planaires
sont-elles des vers et par suite de sinqiles zoophytes ?
Bien que dans létat actuel de nos connaissances on ne |Hiisse
les classer avec les mollusques, on uc peut se dissimuler qu’elles
ont de nombreux points de contact avec plusieurs nndibran-
c h e s ,e t le genre Homopneusis, surtout, nous paraît conduire
57.