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Cuv., Foiss., t. IV, p. 436.
Scorpoena didaclyia, P a u l a s , Spicil, t . VII, p. 2 6 , pl. IV."
Tripla ruhicunda, Hornst., Mém. acad. Stock., t. IX , p. 45,
pl. 111."
Synanceia ruhicanda, B lo ch , Sch., p. 196?
P. 7} ; cl. V î cat. 7 ; a. i 2; c. 7^.
Ce pélor, de la forme du maculatum, habite la Nouvelle-Ir-
laiide. Il est d’un brun-roux légèrement ])ointillé de gris et blau-
i liâtre en dessous. Deux tacbes blanc de lait se montrent sur
ehaf|ue joue. Sa pectorale toute brune eu dehors a du côté iu-
tcrne le bord noir avec une rangée de petits points, puis une
bande blanchâtre, puis une large barre noire rayée de blanc. Sa
caudale a, comme la ]>récédente, deux bandes blanches sur un
fond brun , mais on ne volt ni à la dorsale ni au dos les taches
blanches des jiélors tacheté et â filaments.
80. PTÉROIS ANTENNE,
Pterois antennata.
Cuv., Poiss., t. IV, p. 361.
Scorpoena antennata, B loch , pl. CLXXXV.
Doue, daus la langue des Papous de Waigiou.
Kosangui, en malais.
IkanKalkoen .Sowanggi.djantan,S 2io(éd. 1727).
Nous ne plaçons ici le ptéroïs antenne décrit depuis longtemps
et figuré jilusieurs fois, que iiour indiquer sa patrie. Ce
poissou, très-estimé des Papous, vit aux embouchures des rivières
de la grande baie d’Offack, dans l’ile de 'Waigiou. On le
trouve aussi à Amboine. Un dessin que nous fîmes sur le frais,
et qui a été assez mal copié dans l’atlas du Dictionnaire classique
d'histoire naturelle, rappelle les vives couleurs de ce beau
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|)oisson, partout d’un rouge aurore mélangé de minium, sur
lequel tranchent les trois barres rouge-brun du dessus de la téte
et les neuf larges écharjies du cor|is. Ses pectorales sont bleu
violâtre, et les trois derniers rayons beaucoup plus longs que
les antérieurs et garnis de festons membraneux. Les dorsale
¡lostérieure, anale et caudale, d’un rose léger, sont couvertes
d’ovales brun pourpré rangés par ligues.
81. SCORPÈNE DE L’II.E STRONG,
Scorpoena strongia.
Cuv., Poiss., t, IV, p. 323.
Ce petit scorpène, long à peine de 2 pouces, a la tête oblongue,
comprimée, les épines supérieures médiocrement relevées,
celles du grand sous-orbitaire réduites à une crête. La partie
antérieure du sous-orbitaire a des dentelures qui croisent sur le
maxillaire, et dont la dernière dentelure se prolonge un peu en
éjîine. Le eorps est blancbâtre, sinuolé de noirâtre. Il vit dans
les récifs de l ’île d'Oualan, au milieu des Carolines, petite île
entrevue par le capitaine Strong, et qui a reçu de quelques
géographes récents le nom de ce navigateur,
82. SCORPÈNE DE LTLE DE FRANCE.
Scorpoena nesogallica.
Cuv., Poiss., t. IV, p. 3 i 5.
D. a. 4 , etc.
Ce scorpène varie assez par les couleurs, mais on le reconnaît
à la bifurcation simple de la pointe supérieure de l’opercule,
au creux du crâne assez profond. Le bord postérieur de
la pectorale est garni de bandes noires. L aisselle est blanche et