lorsque le rorqual nage à la surface de la mer, au lieu
d’en voir deux, comme lorsque la baleine franche sillonne
la surface de ce même océan.
L’ensemble du rorqual paroît donc composé de deux
cônes réunis par leur base, et dont celui de derrière
est plus alongé que celui de devant.
Les nageoires pectorales sont lancéolées, assez éloignées
de l’ouverture de la gueule, et attachées à une
hauteur qui égale presque celle de l’angle des lèvres.
Nous n’avons pas besoin de faire voir comment cette
position peut influer sur certaines évolutions du cé-
tacée *.
La dorsale commence au-dessus de l’ouverture de
l’anus. Elle est un peu échancrée, et se prolonge souvent
par une petite saillie jusqu’à la caudale.
Cette dernière nageoire se divise en deux lobes; et
chaque lobe est échaneré par-derrière.
La couche de graisse qui enveloppe le rorqual a
communément plus de trois décimètres d épaisseur sur
la tête et sur le cou ; mais quelquefois elle n’est épaisse
que d’un décimètre sur les côtés du cétacée. Un seul
rorqual peut donner plus de cinquante tonnes d’huile.
Lorsqu’un individu de cette espèce s’engage dans quelque
golfe de la Norvège dont l’entrée est très-étroite,
on s’empresse, suivant Ascagne, de la fermer avec de
gros filets, de manière que le cétacée ne puisse pas
Rappelez ce que bous avons dit de la natation de la baleine franche.