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 de la  longueur. 
 Le sphénoïde reste divisé en plusieurs pièces pendant  
 toute la vie de  la  baleine. 
 Les sutures que l’animal présente lorsqu’il est un peu  
 avancé en  âge,  sont  telles, que les  deux  pièces qui  se  
 réunissent,  amincies  dans leurs bords et taillées en biseau  
 à l’endroit de leur jonction,  représentent chacune  
 une bande  ou face  inclinée, et s’appliquent,  dans cette  
 portion  de  leur  surface,  l’une  au-dessus  de  l’autre,  
 nomme  les  écailles  de  plusieurs poissons. 
 Si on otivre le erâne, on voit que l’intérieur de sa base  
 est presque de  niveau. 0m ne découvre  ni Josse eihmnï-  
 daie, ni lame criblée, ni aucune protubérance semblable  
 à  ces  quatre  crochets,  ou  apophyses  clitioïdes,  qui  s’élèvent  
 sur le  fond du crâne de d’homme et d’un sitgrand  
 nombre de mammifères. 
 Que remarque-t-on cependant de particulier à la bâr  
 leine franche,  lorsqu’on regarde  le  dehors de  ce crâne? 
 Les deux ouvertures que  l’on nomme  trous orbitaires  
 internes  antérieurs,  et  qui  font communiquer  la  cavité  
 de l’orbite  de l’oeil,  ou  la fosse orbitaire,  avec  le  creux  
 auquel  on a donné le nom de fosse nasale, sont, dans la  
 baleine franche,  très-petits  et  recouverts par des lames  
 osseuses. 
 Ce crétacée m’a pas ce trou-qu’on appelle incisif,  et que  
 montre.,  dans  tant  de  mammifères.,  la  partie  des  os  
 intermaxillaires qui suit l’extrémité de la mâchoire. 
 Mais au lieu d’un seul orifice comme dans  l’homme,  
 trois  ou  quatre  trous  servent  à  la  communication  de  
 la  cavité  de  l’orbite  avec  l’intérieur  de  l’os  maxillaire  
 supérieur. 
 Les  deux  os  de  la  mâchoire  inférieure  forment  par  
 leur réunion une  portion  de  cercle  ou  d ellipse  qui  a  
 communément plus de huit ou neuf métrés d étendue,  
 et que les pêcheurs ont fréquemment employée comme  
 un  trophée,  et dressée  sur le  tillac,  pour  annoncer  la  
 prise  d’une baleine et la grandeur  de leur conquête. 
 L’une  des  galeries  du  Muséum  d’histoire  naturelle  
 renferme  trois  os  maxillaires  d une  baleine  .  la  longueur  
 de ces  os  est  de neuf mètres ou  environ. 
 L’occiput est arrondi.  Il s’articule avec  l’épine dorsale  
 à  son  extrémité  postérieure,  et  par de  larges condyles  
 ou  faces  saillantes. 
 On  compte  sept  vertebres  du  cou,  comme  dans  
 l’homme  et  presque  tous les mammifères.  La  première  
 de  ces vertèbres,.  qu on  appelle l atlas,  est soudee  avec  
 la  seconde,  qui  a  reçu  le  nom d axis. 
 Dans la baleine  de  vingt-quatre mètres de longueur,  
 qui échoua  en  1726 au  cap de Hourdel,  l’épine dorsale  
 avoit auprès de la caudale un demi-mètre de diamètre, et  
 par conséquent a été comparée avec raison à une grosse  
 poutre de quatorze  ou quinze mètres  de longueur.  Ou  
 a écrit que sa  couleur  et  sa  contexture  paroissoient, au  
 premier coup-d’oeil,  semblables  a  celles  d’un grès  g r isâtre; 
   on  auroit  pu  ajouter,  et  enduit d’une  substance