(fig. 188 ) , ce qui nous a fourni les variétés indiquées
par les figures 178, 180 et 181.
Dans le cas où la cavité su s" est nulle , et où
il y a des facettes à la place des arêtes n , n’ ,
on conçoit qu’il doit se trouver un angle saillant
à la jonction des mêmes facettes. Le Cit. Gillet a
dans sa collection des groupes où ces facettes prennent
une telle étendue aux dépens des faces MMr,
qu’elles deviennent dominantes ; et comme elles
sont aussi perpendiculaires entre elles , le groupe
présente alors l’aspect de deux moitiés de cube ,
dont la jonction se feroit sur un plan qui passe-
roit par l’arête B (fig. 176), et par celle qui lui
correspond diagonalement.
Assez souvent l’héinitropie se répète à plusieurs
endroits du même groupe. Dans le cas le plus
ordinaire, les insertions des différentes moitiés de
cristaux se font à l’entour du plan HKL h k l ,
(fig. 186), en sorte qu’en faisant faire une révolution
au groupe , sur un axe qui passeroit par
le centre de ce plan, on voit reparoître , à plusieurs
reprises, la pyramide creuse quadrangulaire.
Mais dans le cas de la modification dont nous
avons parlé en dernier lieu, ou les faces qui interceptent
les arêtes n , n1 sont dominantes , les
nouvelles insertions se font latéralement, et quelquefois
les parties opposées à ces insertions étant
a découvert, présentent un des sommets de la variété
annulaire (fig. 182).
Nous
Nous avons dit que lévplan coupant CDE^ETy
(Jîg. 186 ) , étoit parallèle ou à peu près aux
arêtes hk, HK. Si le parallélisme étoit rigoureux,
l’ângle formé par les arêtes n , n1 qui interceptent
les arêtes x , É' (jig. 188}, ou par les facettes -
qui les remplacent, Seroit exactement de 1094
28' .16" , et l’incidence de M sur Mr seroit de
î 3 i d48r36'*. Et parce que, dans tous les groupemeUs
de ce geùre , la face de jonction est toujours
située , par rapport à chaque moitié de cristal ,
comme une facette qüi résulteroit d’une loi de dé-
- ^
croissement, on aüroit ici À pour la loi dont il
s’-agit ; cë que l’on Concevra facilement, en considérant
que le plan CDE/ErDr qui réunit les deux
moitiés de cristal seroit situé parallèlement à la
Facette 0 (fig. 180), laquelle est produite par un
semblable décroissement. Or, j’ai bien rencontré
quelques groupes sur lesquels l’angle formé par
les arêtes n, nr (fig. î88) , étoit à peu près de
iogdi ; mais , dans beaucoup d’autres , cet angle ,
qui d’ailleurs étoit très-net, avoit pour mesure environ
1 t3d , et l’incidence dé M sur Mf ap-
prochoit de i 34d. La quantité, dont le premier
angle diffère de iogdf, n étant que de 3dd, et
devant être divisée par 2, pour donner la diffé-
2
rence entre la loi A et celle qui à lieu pour l’angle
de I i3d x il est visible que cette dernière loi
doit-être très-composée, J’ai trouvé qu’en la sup-
T ome IV. K.