Consistance. Facile à gratter avec le couteau ;
composé de lames séparables, flexibles sans élasticité.
Couleur; gris de plomb , avecmne teinte plus
claire.
Action sur le tact. Surface onctueuse au toucher.
Tachure. Tachant le papier en gris métallique.
U forme des traits verdâtres sur la faïence ou
sur la porcelaine.
Electricité. Corps conducteur, acquérant une
électricité résineuse très-sensible , lorsqu’on le
frotte étant isolé ; communiquant à la résine ou
à la cire d’Espagne l’électricité vitrée, par le
frottement, en même temps qu’il y laisse son
empreinte métallique.
Caract. géométr. Forme primitive présumée
( fig. 215 ) pl. LXXXI I 1. Prisme droit à bases
rhombes, dont les angles sont de I 20d et 6od. La
division mécanique a lieu avec facilité dans le
sens des bases , et quelquefois la surface des
lames est marquée de lignes qui se croisent sous
les angles dont on a parlé, et paroissent indiquer
la forme primitive.
Molécule intégrante. Id. (i).
Caract. chim. Volatile en fumée blanche, par
l’action du chalumeau, avec une odeur sulfureuse.
( i) Aucune observation , jusqu’ici , ne donne le rapport
entre la hauteur du prisme qui représente cette molécule
et le côté de la base. '
Caract. distinct. i°. Entre le molybdène sulfuré
et le fer carburé. Le premier a ordinairement le
tissu feuilleté ; il se- réduit par la trituration en lames
très-minces ; le fer carburé a, presque toujours, le
tissu granuleux, et se pulvérise lorsqu’on le broie.
Les traits que forme le molybdène sulfuré sur la
porcelaine sont verdâtres ; ceux du fer carburé
conservent la couleur propre à ce minéral. Le
molybdène sulfuré communique à la résine et à la
cire d’Espagne l’électricité vitrée par le frottement ;
le fer carburé ne lui en communique aucune. Celui
ci est d’ailleurs, en général, /d’une couleur plus
sombre, et sa surface a moins dedlat. 2°. Entre
le même et le fer oligiste écailleux, dit fer micacé.
Celùi-ci ne tache point le papier, si ce n’est
lorsqu’il est mêlé de particules à l’état d’hématite ,
qui forment des traits rouges, au lieu que ceux
du molybdène sont d’un gris-métallique. Le fer
micacé , fortement trituré, se réduit en poussière
rouge; le molybdène sulfuré couvre de son enduit
métallique la substance sur laquelle on le
broie. Le fer micacé, exposé à l’action du chalumeau
, s’y convertit en aimant ; le molybdène sulfuré
s’y dissipe en fumée. A l’égard des rapports que
l’on a cru apercevoir entre le molybdène sulfuré et
les substances talqueuses, il ne peut y avoir lieu à
aucune méprise , d’après le brillant métallique ,
l’opacité et la propriété tachante du premier.