Caract. essent. Soluble dans l’eau ; odeur d’ail
par l’action du feu.
Caract. phys. Pesant, spécifique , 3,7 0 6. . . . 5,
suivant de Born.
Couleur ; blanche.
Caract. chirh. Soluble dans l’eau ; volatile par
le feu, en répandant une odeur d’ail. Traité par
le chalumeau, sur un charbon , il couvre celui-ci
d’un enduit blanc qui passe au noir, si l’on y
fait tomber le cône intérieur de la flamme (1).
Caractères distinct. l°. Entre l’arsenic oxydé
et la chaux arseniatée. Celle-ci n’est point soluble
dans l’eau comme l’arsenic oxydé ; traitée par le
chalumeau, elle laisse un résidu, qui est la chaux,
au lieu que l’arsenic oxydé se volatilise en entier.
2°. L’arsenic oxydé est suffisamment distingué des
autres substances blanches , avec lesquelles il a des
rapports extérieurs, telles que la chaux carbonatée
pulvérulente , l’oxyde blanc d’antimoine , etc,,
par la forte odeur d’ail qu’il exhale, lorsqu’on
l’expose à l’action du feu ; on peut encore éviter
de le confondre avec rantimoine, en ce que la
poussière blanche dont celui-ci tapisse le charbon,
par l’action du chalumeau, conserve sa couleur
, lorsqu’on y porte le cône intérieur de la
flamme (2).
(1) S c ia g r . t . I I , p. a i5.
(2) Ibid.
1. Arsenic oxydé aciculaire. En aiguilles ordinairement
divergentes.
2. Arsenic oxydé pulvérulent.
A N n o T A T I O N S .
I. L’arsenic oxydé se trouve à la surface ou
dans le voisinage de certaines mines arsenicales,
et en particulier de celles de cobalt. De Born dit
qu’à Joachimsthal, en Bohême , on en voit en
prismes quadrangulaires, sur de la baryte sulfatée
écailleuse ; et cpi’à Rusina-Baptista , en Transil-
vanie, l’arsenic blanc est engagé dans une argile
ferrugineuse qui contient aussi du nickel oxydé.
Wallerius , en parlant de celui qui est cristallisé,
remarque qu’il n’est point sujet à s’altérer, par
le contact de l’air, comme les cristaux artificiels
^de la même substance. La forme de ces derniers,
suivant Romé de Lisle, est l’octaèdre régulier ,
qui est quelquefois prismé.
2.. On obtient accidentellement, à l’aide de la
sublimation, l’arsenic oxydé du commercé , énf
faisant fondre des mines, ou ce, métal est uni à
un autre, dont le traitement est l’objet direct de
l’opération. Telles sont les mines de cobalt arsenical
et les mines d’étain qui contiennent du fer arsenical
(1). Quant à l’arsenic oxydé naturel, ôïl né
(x) Henckel, Pyritol., traduct, franc. , p. 27.
P 2
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