en perdant une partie de son eau, dite de cristallisation
j* et sa grande disposition à se dépouiller
de ce liquide s’annonce par le progrès rapide de
l’altération qu’il subit , en restant exposé à l’air
libre.
XXV. ZÉOLITHE RADIÏE JAUNATRE .OU d’üN
JAUNE VERDATRE.
Cette substance forme des masses globuleuses ,
dont l’intérieur est strié du centre à Ja circonférence.
Il y en a aussi dont la cassure est compacte.
Sa couleur est ordinairement le jaune-verdâtre et
quelquefois le jaune pâle, ou même le blanc mat.
Elle raye légèrement le verre. Elle se fond au chalumeau
en émail bjilleux , comme les autres substances
appelées zéolithes. Elle ne forme point de
gelée dans les acides. J’en ai vu des échantillons
où elle accompagnoit le cuivre natif, et que l’on
regardoit coiùme provenant des mines de Suède.
Le Cit. Faujas et d’autres naturalistes en ont rapporté
d’Oberstein , où elle est engagée dans la
roche qui renferme les géodes de quartz-agathe ,
et qui sert aussi de gangue à du cuivre natif et a
du cuivre carbonaté vert ou bleu. Quelques indices
de cristallisation régulière, que j’ai observés
sur un morceau trouvé dans cette meme localité,
pourroient faire soupçonner une tendance vers la
forme du solide à 24 faces trapézoïdales, qui est
celle d’une variété d’analcime. Mais ce soupçon
auroit ‘besoin d’être confirmé par des observations
plus décisives.
XXVI. Z é o l i t h e ROUGE d’Ædelfors, en Suède.
»
Zeolithes granularis colore lateritio, Waller., 1.1,
p. 326 (b). Zéolithe rouge, couleur de brique,
composée de feuillets luisans, de Bqrn, t. ï , p. 205.
Zéolithe de couleur rouge ou rougeâtre , de Lisle,
i. I I , p. 48.
Cette substance, telle qu’on la voit ici dans différentes
collections, forme des masses terreuses ,
tendres, d’un rouge de brique. D’après la phrase
du baron de Born 3 citée dans la synonymie, il
y en auroit des morceaux feuilletés, d’un aspect
luisant. Sa gangue est une chaux carbonatée lamellaire
, et c’est à un mélange de celle-ci qu’est due
l’effervescence passagère que fait la zéolithe avec
l’acide nitrique. Suivant les observations du Cit.
Lelièvre , cette même substance se fond en émail
demi-transparent et bulleux. La partie qui reste,
après l’effervescence avec l’acide nitrique, forme,
dans 1 espace de quelques heures, une gelée qui
ensuite perd sa consistance, en sorte qu’au bout de
vingt-quatre heures, on trouve qu’elle est devenue
liquide ; en quoi elle diffère de la mésotype, dont
la gelée est permanente. Mais pour établir une comparaison
exacte entre elle et les autres minéraux
qu on a appelés zéolithes , il faudroit la rencontrer