par les .premiers observateurs, ontavec des espèces
déjà classées , et que j’aurai soin d’indiquer ,
des rapports plus, ou moins marqués, qui méritent
d’être examinés attentivement, pour s’assurer
si elles ne 'doivent pas être réunies à leurs termes
de comparaison. Ces réunions sont d’autant plus
à désirer, qu’elles tendent à perfectionner la science
en la simplifiant. Il m;a paru qu’un moyen d’accélérer
les recherches propres à nous procurer des
connoissances certaines , relativement à tous ces
différens minéraux , étoit de les montrer dans . des
positions isolées , pour appeler sur eux l’attention,
et inviter à en faire une étude plus approfondie.
I. Ami a n t h o ï d e (f)> Lametherie, théorie
de la terre, 2e. édit., t. //, p. 364.
Asbestoïde, bulletin des sciences de la société
pkilom., nivôse et pluviôse, an 5 , N°. 54,ja. 3 (1).
Byssolite , Saussure , voyage dans les Alpes ,
N°. 1696.
Ce minéral formé des touffes de fîlamens très-
déliés, d’un vert d’olive, quelquefois d’une couleur
jaunâtre , ou d’un brun foncé , luisans , flexibles
et élastiques. On le trouve au bourg d’Oisan ,
(1) L ’auteur de l’article inséré -dans ce bulletin suppose
que la substance dont il s’agit a été nommée asbestoïde
par Lametherie. Mais le minéral que ce naturaliste appelle
ainsi, est l’actinote fibreux» Théor. de la terre, t. I I , p. 571.
dans le ci-devant Dauphiné , où il accompagne
la chaux carbonatée , l’épidote , le feld-spath et
le quartz. Souvent il repose immédiatement sur
du manganèse oxydé noir pulvérulent, qui re-(
couvre la surface du quartz. Cette substance, analysée
par Vauquelin et Macquart, a donné :
Silice. •••. ......... *. . . . . 47>°-
Chaux........................................ i i , 3.
Magnésie............... 7 *-
Oxyde dé fer ......... 20,0.
Oxyde de manganèse. .. ........... 10,0.
95,6.
Perte.. 4?4>
100,0.
L’amianthoïde diffère de 1 asbeste dur par sa
flexibilité, et de l’asbéste flexible par son élasticité.
Les deux auteurs de l’analyse paroissent la
regarder comme une sorte de moyen terme entre
l’un et l’autre , et disent qu’elle a beaucoup d’analogie
avec les asbestes analysés par Bergmann.
Mais dans les résultats obtenus par ce célèbre chimiste
, les proportions des principes étoient très-
différentes.
On ne peut guère douter que ce minéral ne
soit le même que celui auquel le Cit. Saussure
fils a donné le nom de byssolite, et dont il a
aussi fait l’analyse. Mais son résultat s écarte beaucoup
du précédent, ce qui peut provenir, en partie,