T R A I T É
.v a r i é t é s .
FORMES .
Déterminables.
if Molybdène sulfuré prismatique. P M T ’H'
( fg . 216). En prisme ordinairement très-court
et semblable à une lame hexagonale. Pelletier ,
mém. et observ. de chimie , t. I , p. 194.
2. Molybdène sulfuré trihexaèdre ( fig. 2iq').
Schmeisser, a System o f mineralogy, t. I I , p. 258.
Ce savant définit les' cristaux de cette variété,
des prismes à six pans terminés en pyramides à
six faces y pat double troncature (1). Nous supposons
qu’il a voulu dire que ces cristaux étoiejit
des prismes hexaèdres , tronqués sur les arêtes des
deux baseg, de manière â faire disparoître ces
bases. Il dit en avoir vu un échantillon chez'
M. Raspe.
Indéterminables.
3. Molybdène sulfuré lamellaire.
A n n o t a t i o n s ,
1. On trouve du molybdène sulfuré à Alten-
berg, en Saxe ; à Schlaggenwald et Zinnwald, en
(1) In sex. sided prisms, terminating in sex sided pyramids
, b y double truncation. Ibid.
Bohême ; à Norberg, en .Suède, etc. Cette substance
n’est pas étrangère au sol de la France. Le
Cit. Lelièvre en a recueilli des échantillons dans
les halles de la mine nommée Grande-Montagne
de Château - Lambert , près le Tillot (1). Le
Cit. Cordier, ingénieur des mines, m’en a remis un
morceau qu’il avoit trouvé sur l’aiguille de Talé fie,
dans la chaîne du Mont-Blanc, et qui avoit pour
gangue un granité. En général, le molybdène sulfuré
adhère souvent au quartz; j’en ai un échantillon
dans une pierre de cette nature, recouverte,
en partie, d’un léger enduit de soufre. Le même
minéral accompagne quelquefois d’autres mines
métalliques, telles que les mines d’étain, de fer,
de cuivre pyriteux, etc.
2. Le molybdène sulfuré, confondu pendant
long-temps avec le fer carburé, tantôt sous le
nom commun de plombagine y tantôt sous celui
de molybdène, Va. suivi dans tous ses écarts, et
a été regardé, ainsi que lui, successivement comme
une mine de zinc , un fer micacé, une variété
du mica ou du talc.
Romé de Lisle, en le comparant à ces deux dernières
substances, auxquelles il l’associoit, remarque
qu’il cristallise comme elles en lames hexagonales,
et qu’il a l’onctuosité du talc. Il pensoit que les
(1) Pelletier, mémoires et observations de chimie, t. I ,
p. 222.