taux blanchâtres, et quelquefois les bruns, surtout
vers leurs bords.
2. Titane siliceo-calcaire opaque.
A n n o t a t i o n s .
1. Le titane siliceo-calcaire a été découvert près
de Passaw, en Bavière, par le professeur Hunger.
Il appartenoit a Klaproth, qui déjà nous avoit fait
connoître la nature métallique du prétendu schorl
rouge de Hongrie, de déterminer encore la cproposition
d un minerai qui n’en diffère que par
1 union du meme métal avec deux principes terreux.
Les cristaux de Passaw que j’ai observés,
étoient bruns, et àvoient pour gangue une roche
feld-spathique. M. Kirwan en a cité qui étoient
d’un gris-blanchâtre.
2. On a découvert plus récemment des cristaux
de la meme substance , a Arendaï en Norwège.
C’est à MM. Abildgaard et Manthey que je suis
redevable de ceux, de ma collection, qui sont
d une forme très-nette, et dont quelques - uns ont
5,5millltn- de largeur sur une hauteur de 6 à 7
millimétrés. Les bruns sont engagés dans un feldspath
rougeâtre, et les blancs reposent sur des
cristaux d’épidote.
2. Le Cit. Vauquelin, à qui M. Abildgaard avoit'
envoyé une certaine quantité de cristaux, bruns ,
en a retiré beaucoup de fer oxydé. Le véritable
type de l’espèce paroît être la variété blanchâtre;
et le résultat de Vauquelin, s’il s’étendoit à tous les
cristaux bruns, indiqueroit leur place dans uiij appendice
, sous le nom de titane siliceo - calcaire
Jerrifère.
X Ve. G E N R E.
S C H É E L I N .
Tungstène, de Bom, t. II, p. 2.2.0. Tunstène,
Sciagr., t. II , p. 25g. Scheel , Emmerling, t. I I ,
p. 570. Tungstène, Daubenton , tabl., p. 3 i.
Tungstenite, Kirwan, t. I I , p. 3o8.
C’est encore à Schéele que la chimie est redevable
des premiers résultats qui ont frayé la route
vers la découverte de ce métal. L’analyse que fit
ce célèbre chimiste de la substance connue jusqu’alors
sous ce nom de tungstène, et que l’on pre-
noit pour de l’étain blanc, lui prouva qu’elle étoit
composée de chaux et d’un autre principe d’une couleur
jaunâtre, qu’il regarda comme un acide particulier.
Bergmann conj ectura que cet acide étoit dû à
un métal, et ce soupçon a été vérifié par les deux
frères d’Elhuyar, chimistes espagnols, qnî, en
traitant la substance appelée wolfram, en ont
retiré le même principe que Schéele avoit découvert
dans la prétendue mine d’étain blanc, et ont
obtenu la réduction du métal renfermé dans, ce
principe. Les expériences entreprises depuis, sur le