
 
		sulfatée ordinaire  et  de  quartz.  En  partant du résultat  
 de  cette  analyse, qui  donne  le  rapport  de  
 23  à  2,  pour  celui de la  chaux  sulfatée  à  la silice,  
 j’avois  cherché  quelle  auroit  dû  être  la  pesanteur  
 spécifique  du  mélange  (i),   dans  le  cas  où  il  n’y  
 auroit eu  ni  contraction  ni  dilatation  de  volume,  
 et  j’avois  trouvé  2,3348,  quantité  bien  inférieure  
 à  la  pesanteur  spécifique  observée  ,  qui  étoit,  
 comme  je  l’ai  dit,  2,8787. 
 J’avois  fait  une  seconde  recherche,  pour  comparer  
 le  volume  qu’auroit  eu  la  chaux  sulfatée  
 considérée  séparément,  toujours  dans  l’hypothèse  
 de  la  non-contraction  ou  non-dilatation,  avec  le  
 volume des deux substances réunies  (2) ,  et j’avois  
 trouvé que le premier étoit au  second,  dans le rapport  
 de  662101  à  577700,  qui  est  à  peu  près  
 celui  de  8  à  7 ;  d’où  il  paroissoit  suivre  que  la  
 réunion  des  deux  substances  s’étoit  faite,  comme  
 si  toutes  les  molécules  siliceuses  s’étoient  logées 
 (1)  La pesanteur  spécifique  particulière  du  quartz  le  plus  
 pur  est  2,653o  ,  et  celle  de  la  chaux  sulfatée  de  Lagny,  
 qui  est  la  plus  forte  qu’ait obtenue  Brisson  ,  est 2,3 108.  Si 
 l ’on  applique  ici  la  formule  ,  que  nous  avons 
 ca-\-oj 
 donnée  ,  ( t.  I I I ,  p.  38o  ) ,  on fera  c= 2 ,3 io 8   ,  o—2,653o ,  
 d—7.  ,  f — 23. 
 ,  (2)  Soit Y  le  volume  de  la  chaux  sulfatée,  considérée  séparément, 
   U  celui  du  mélange  des  deux substances  ,  d’après  
 la  pesanteur  spécifique  observée,  et  P'  cette  même  
 pesanteur  spécifique.  On  aura  V   : U  :  :  P yf :   c  ,  les 
 quantités  c  ,  d , f  étant  les mêmes  que  ci-dessus. 
 entre  celles  de  la  chaux sulfatée,  et  que  de plus,  
 cette  dernière  substance  se  fut  contractée  d’environ  
 |.  Ce  résultat  offroit  un  exemple  unique  
 jusqu’ici  d’une  contraction  qui  réduiroit  à  zéro  le  
 volume  d’une  des  substances unies  entre  elles par  
 voie de mélange,  et diminueroit  de  plus  celui  de  
 l’autre. 
 Mais  ne  se  pourroit-il  pas  encore  qu’il  en  fut  
 de  la  chaux  sulfatée  contenue  dans  la  pierre  de  
 Vulpino, comme  de  celle  que  j’ai nommée  anhydre  
 ,  et  qui  est  l’objet  de  l’article ^précédent  ?  Si  
 une  nouvelle  analyse  confîrmoit  ce  soupçon,  le  
 paradoxe  disparoîtroit.  Dans  cette  hypothèse,  la  
 pesanteur spécifique  de  la  chaux  sulfatée  anhydre  
 étant  2,9614,  ainsi que  je  l’ai  dit,  on  trouve  que  
 celle  du mélange,  abstraction  faite  de  toute  contraction  
 ou dilatation ,  devroit être  2,9341.  Or ,  la  
 pesanteur  observée étoit  2,8787, d’où  il  suit qu’au  
 lieu  d’une  contraction  aussi  extraordinaire  que  
 celle  dont  j’ai  parlé,  il y auroit-eu, au contraire,  
 une  dilatation  d’environ  gj,  ce  qui  paroît  beaucoup  
 plus  naturel. 
 VI.  C o c c o l i t h e   (f.)  d ’A b i l d g a a r d ,  c ’e s t - à - d i r e ,  
 pierre  à  noyaux. 
 Id. Dandrada, journ. de phys. ,  fructidor, an 8,  
 p. 242. Kokkolith,  Karsten,  miner, tabell. , p.  20. 
 Cette  substance  forme des assemblages de grains 
 Z  2