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9. Fer sulfaté amorphe.
10. Fer sulfaté farinacé.
A c c i d e n s d e l u m i è r e .
Couleurs.
I* Fer sulfate vert - clair. Les cristaux ou les
masses informes.
2. Fer sulfate blanc. Les variétés fibreuse et fa-
rinacée.
Transparence.
1. Fer sulfaté transparent.
2. Fer sulfaté translucide.
A N N O T A T I O N S.
1. Le fpr sulfaté doit communément son origine
à la décomposition spontanée du fer sulfuré. Il se
dépose en forme de filamens, ou de poussière , et
quelquefois en masse , dans les filons qui renferment
de ce dernier minerai. On en trouve aussi
dans les tourbes, dans les schistes argileux et même
dans la houille, où il s’est formé par une semblable
opération. Cette formation du fer sulfaté, que
1 on a nommee vitriolisation, a lieu jusque dans les
collections dhistoire naturelle, particulièrement à
1 égard du fer sulfure radié, ou de la pyrite globuleuse.
Mais il faut pour cela que l’intérieur de cette
substance soit à découvert. Au bout d’un certain
temps, l’endroit de la fracture se couvre d’une efflorescence
blanchâtre, produite par la reunion du
fer qui s’est oxydé et de l’acide sulfurique dû au
dégagement du soufre et à sa combinaison avec
l'oxygène.
2, On profite de la facilite avec laquelle ces corps
pyriteux se décomposent spontanément, pour les
préparer à fournir le fer sulfate du commerce, en
les laissant d’abord exposés à l’air. L’eau dont 011 a
soin de les arroser entraîne avec elle le sel, que %
l’on fait ensuite cristalliser par l’évaporation.
3. Le fer sulfaté est d’un grand usage dans la
teinture , pour la coloration en noir des étoffes et
autres tissus, à l’aide de la propriété qu’ont les
astringens végétaux de précipiter le fer des dissolutions
de ce sel. Le principal astringent dont on
se sert pour déterminer cette précipitaticm , est
la noix de galle , espèce d’excroissance , produite
sur un chêne du Levant, par la piqûre d un insecte,
qui donne lieu a.u suc de transuder et de
s’accumuler en dehors , sous une forme plus ou
moins arrondie (1). On emploie aussi, soit conr
( i ) Les insectes sont très-avides des feuilles et des chatons
du chêne. Delà cette multitude de différentes espèces
de galles que l’on trouve sur cet arbre , et dont plusieurs
ressemblent à des fruits. Mais la meilleure encre est celle
que l’on fait avec les galles apportées du Levant. En ouvrant
une de ces excroissances, on y trouve ordinairement
l’insecte qui l’a produite.