dans leur intérieur. Ailleurs on le trouve assez
communément sur des gangues quartzeuses ou
argileuses, et quelquefois sur le quartz-agathe calcédoine.
J’ai des échantillons de la variété capillaire,
dont les fibres recouvrent des cristaux de chaux
carbonatée dodécaèdre.
2. Les cristaux d’antimoine sulfuré aciculaire
ont quelquefois un décimètre et demi de longueur
, et au-delà. Parmi ceux qui sont plus décidément
prismatiques , quelques - uns ont plus
d un centimètre d’épaisseur, et lorsque ces prismes
sont fracturés, leurs lames, mises à découvert, font
la fonction de miroirs. La beauté de leur poli pa-,
roît avoir fait illusion à plusieurs naturalistes ,
lorsquils ont donné les fragmens dont il s’agit
pour une variété particulière, sous le nom d antimoine
spéculaire.
3. La détermination exacte de la structure des
cristaux qui appartiennent à cette espèce , présente
des difficultés qui ne pourront être levées que par
des observations beaucoup plus précises que je
n’ai été jusqu’ici à portée d’en faire. J’ai dit que
ces cristaux se divisoient très-nettement dans kf
sens longitudinal. Cette division est parallèle au
pan n ( jig. 206 )v J’en ai - aperçu de beaucoup
moins nettes, les unes parallèles aux pans j , s \
d’autres parallèles aux arêtes x, x\ et qui sembloient
être perpendiculaires sur n , d’autres encore perpendiculaires
à l’axe ; et d’autres enfin qui paroissoient
parallèles aux arêtes Z., z r. Celles qui
interceptent les arêtes x , sont les moins apparentes,
et se laissent seulement entrevoir lorsqu’on
fait mouvoir à une vive lumière un cristal
fracturé dans la partie où elles sont situées.
Il est évident que les divisions* parallèles au
pan n, à l’arête ar, et à la base de la pyramide
terminale , tendent à former un parallélipipède
rectangle. D’une autre part, si l’on réunit par la
pensée les autres divisions parallèles à s,s' et à z, z\
on aura un octaèdre (jig. 207), dont je suppose
les sommets situés en b et en b\ et dans lequel les
/aces abo , ab'o, seront le résultat des divisions qui
interceptent les arêtes z , z r (jig. 206 ), et les faces
obs, ob's (jig. 207), celui des divisions faites
parallèlement aux pans s , sr (jig. 206 ). De plus,
il est aisé de voir que le quadrilatère qui passe
par les points a , 0 , s , o ', et sépare les deux pyramides
qui ont leurs sommets en b et b’ , sera
un rectangle. Or, d’après les mesures d’angles indiquées
ci-dessus, l’incidence de ab'o sur abo, ainsi
que celle de obs sur ob's , différent peu de 90d.
S i l’on combine les divisions qui donnent le parallélipipède
rectangle avec celles d ou résulte 1 octaèdre
, on trouvera qu’elles soudivisent ce dernier solide
suivant trois plans, dont l un bcbr passe par le
milieu de l’arête ao, un second bub' passe par le
milieu de l’arête os, et le troisième coïncide avec le
plan aoso1. Ces soudivisions sont analogues à celles