de vives étincelles à l’approche du doigt ou d’un
excitateur.
Cassure, raboteuse.
Caract. géom. Forme primitive. Le cube ( Jïg.
176 ) pl. LX X IX , dont deux faces opposées
font la fonction de bases. Les joints naturels que
j ai cru apercevoir parallèlement aux faces de ce
solide, n’étoient pas assez nets , pour qu’il ne restât
aucune équivoque à cet égard. Il m’a parti qu’il y
en avoit d’autres situés parallèlement à deux plans
qui passeraient par les diagonales des bases.
Molécule intégrante. Prisme triangulaire rectangle
isocèle.
Caractère chim. Traité par le chalumeau, il
se réduit en globule métallique , mais difficilement.
Caractères distinctifs. i°. Entre l’étain oxydé noirâtre
et le schéelin ferruginé, vulgairement wolfram.
Celui-ci n’étincelle pas comme l’autre, par
le choc du briquet. L’étain résiste beaucoup plus à
la lime, et sa poussière, qui est d’un blanc-grisâtre,
passée avec frottement sur le papier, n’y laisse
point de traces bien sensibles , au lieu que celle
du wolfram , laquelle est brune , y forme des
taches de cette même couleur. 2°. Entre l’étain
oxydé rougeâtre ou jaunâtre et le zinc sulfuré.
Celui-ci n’étincelle pas comme l’étain sous le briquet
; il se divise facilement en lames, à l’aide
du couteau, au lieu que l’étain n’est divisible que
D E M I N É R A L O G I E , 1^9
par une percussion assez forte. Le zinc sulfuré
n’est point conductéur de l'électricité, comme Jé-
tain. 3”. Entre l’étain oxydé blanchâtre et le sehée-
lin calcaire. Celui-ci , outre les divisions parallèles
aux faces d’un cube , en admet d’autres dans
le sens des faces d’un octaèdre régulier , ce qui
n’a pas lieu pour l’étain oxydé.. La poussière du
schéelin jaunit dans les acides ; celle de l’étam
y conserve sa couleur. Dans les pyramides du
schéelin , l’incidence de deux faces, prise sur un
même sommet et des deux côtés opposés , est de
de 70d 5ar, comme dans l’octaèdre régulier , elle
est de 90d dans les pyramides .de l’étam y: et c est
l’angle plan au sommet qui a pour mesure 7od
V A R I É T É S .
f o r m e s.
Déterminables.
Plusieurs des variétés qui vont être décrites ,
n’ont été observées jusqu’ici que-sur des groupes
provenant de la réunion en sens contraire des deux
moitiés d’un même cristal, que nous avons supposées
remises à leur-place.,Et -comme-l’accident
dont il s’agit est très - commun dans les nunes
d’étain, nous en avons fait une variété à part sous
' le nom & étain oxydé hémitrope. Nous indiquerons
les formes dérivées de cette hemitropie, et
celles qui existent sans aucun renversement.