lise par le soufre. Cronstedt, miner. , .243. A.
Sciagr., t. I I3 p. i 53.
Cronstedt, Wallerius, Bergmann et plusieurs
autres minéralogistes célèbres, ont fait de cette substance
une espèce à part, distinguée du mispickel,
en ce qu’elle contenoit une certaine quantité de
soufre (1). Je suis plutôt porté à croire qu’elle n’est
autre chose que le mispickel lui-même modifié par la
présence d’une quantité plus ou moins considérable
de soufre , qui est due probablement à un mélange
de fer sulfuré.
Henckel remarque que parmi les pyrites , quelques
unes sont entièrement dépourvues d’arsenic,
d’autres n’en contiennent que très-peu , et d’autres
en contiennent beaucoup. Il ajoute que quand
l’arsenic se trouve dans la proportion requise pour
qu’il résulte de son union avec le fer une vraie
pyrite arsenicale, il exclud le soufre et le cuivre.
Les expériences du citoyen Vauquelin viennent à
l’appui de notre opinion. Dans la pyrite arsenicale
(1) J’avois moi-mêiile suivi ce sentiment dans le Journal
des mines, N°. 3 i , p. 538. Déjà cependant j’insinuois que
je doutois un peu que la substance dont il s’agit fut une
espèce bien distincte, soit parce qu’on ne l’ayoit pas encore
trouvée sous une forme cristalline , soit parce que la quantité
d’arsenic varioit considérablement dans les résultats des
analyses faites par le Cit. Vauquelin. L ’observation des morceaux,
dont une partie avoit servi à ces analyses , a décidé
de la nouvelle opinion que j’adopte aujourd’hui.
d’Enghien, analysée par ce savant, l’arsenic ne
formoit que à peu près de la masse, et dans
eelle de la Farenqùe, il en faisoit près des
J’ai examiné des morceaux, dont ceux qui ont
été analysés avoient été détachés. Leur surface of-
froit la couleur jaune du fer sulfuré, et l’on y voyoit,
à quelques endroits , de petits cubes de cette dernière
substance, tandis que l’intérieur avoit une
couleur d’un blanc légèrement jaunâtre , qui se
rapprochoit beaucoup plus de celle du fer arsenical.
11 paroît donc qu’il y a entre le fer sulfuré pur et le
fer arsenical pur, une série de nuances, qui dépend
de la variation des quantités de soufre et d’arsenic
; en sorte que les intermédiaires doivent être
rapportés , comme simples mélanges, à l’un ou
l’autre des extrêmes , suivant que le soufre ou l’arsenic
y domine.
2. Fer arsenical argentifère.
Minera argenti arsenicalis. Waller. , t. II,p.Z^o.
Argent arsenical. De Born,catal., t. I I , p. 418«
XV. B.À, et XV. B, b. 1.
Pyrite blanche arsenicale argentifère. De Lisle
t. I I I , p. 27.
Mine d’argent blanche de quelques auteurs. Wei-
serz, Emmerling} t. I l , p. 'b'bj.
Cette mine est ordinairement sous la forme de
grains disséminés dans une gangue calcaire ou quart-
zeuze. Elle est d’ailleurs assez semblable au fer arsenical
ordinaire, par ses caractères et, en particu