Odeur de soufre et d'ail. a-, Entre le même et 1®
soufre uatif. Celui - ci n’a point, comme l'arsenio
sulfure un issu très-sensiblement lamelleux, ni
one surface d’un beau luisant : il ne répand point
dOdeur dail, comme lui, par l’action du feu; il
s enflamme par le simple contact avec un corps
embrasé , ce que ne fait pas l’arsenic sulfuré.
F O RME S.
i. Arsenic sulfuré jaune laminaire.
z ' -^rsenic sulfuré jaune lamellaire.
■d N ® O T A T I O N S. „
ï. On trouve de l’arsenic sulfuré ■jaüne: àMoI-
dava, en Hongrie, où il accompagne uti filon du
cuivre pynféüx ; à Ohlalapos , en Trànsilvànie,
ou, suivant de Born(r), il est en globules testàcés ;
a Thajoba, en Hongrie, cristallisé, selon le môme
savant , en octaèdres complets ou tronqués' dans
une argile ferrugineuse bleuâtre. Il ajoute èfue la
piupaft dè des cristàux sont très-difiormès: '
2. L’arsenic sulfuré jaune du commerce-nous
est apporté de diverses contrées ; du Levànt.1 Ôn
obtient artificiellement cette substance, suivant le
Cit. Monnet (2), à l’aide d’un mélange dé pyrite
arsenicale et de pyrite ferrugineuse, qui donne
(1 ) Catal., t. I I , p. zo3.
(2) Nouveau système de miner., p. 41a...
lieu a l’arsenic et au soufre de se combiner en se
sublimant, dans des vaisseaux d’une forme convenable.
Wallerius dit quon emploie aussi à cette'
opération l’oxyde blanc d’arsenic avec la pyrite
ordinaire (1).
3. On avoit pensé que l’arsenic sulfuré rouge
différoit du jaune par une plus grande proportion
de soufre. Mais diverses expériences ont
prouvé depuis que cette différence dépendoit de
la quantité d’oxygène , en sorte que si l’on augmente
celle qui a lieu dans l’arsenic sulfuré rouge,
on le fait passer à la couleur jaune , et réciproquement
une diminution d’oxygène ramène l’arsenic
jaune à l’état d’arsenic rouge.
4- L arsenic sulfure jaune est d’un grand usage
dans la peinture, et delà sans doute le nom d’orpiment
(auri-pigmentum) qu’on lui a donné, et
qui signifie peinture d’or. Wallerius dit que quelques
artistes l’emploient pour faire prendre à certains
bois blancs la couleur du buis, il ajoute que
les Turcs et les autres Orientaux le font entrer
dans lès dépilatoires dont ils se servent pour
se rendre chauves sur le sommet de la tête (2).
(1) System.- miner., édit. 1778 , t. II , p. 164.
(2) Ibid. , p. i 65.